Metronaut, le companion musical intelligent créé par Antescofo

Lauréat du prix Norbert Ségard Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Philippe Cuvillier – Antescofo.

#IngénieurCréateur, issu de Polytechnique, Philippe Cuvillier cofondeur, d’Antescofo incubée à Agoranov.

Présentation de Metronaut créé par Antescofo

Antescofo révolutionne notre expérience de la musique en mettant l’intelligence artificielle au service de la pratique musicale.

Son application mobile Metronaut dote les smartphones et tablettes d’une technologie d’intelligence artificielle musicale qui écoute et accompagne en temps réel les musiciens amateurs, à la manière d’un véritable orchestre. Le musicien retrouve alors le plaisir de la musique d’ensemble même en jouant seul chez soi.
Metronaut permet aux musiciens de jouer avec des accompagnements enregistrés, grâce à ses algorithmes. C’est l’accompagnement qui écoute le musicien, démarre automatiquement avec lui, et le suit dans ses variations de rythme ou ses respirations. Une interaction inédite se crée alors entre l’interprète et la musique enregistrée ; qui se comporte ainsi exactement comme un groupe de musiciens réels.

Né de la rencontre entre art et science, le projet d’Antescofo est issue de la recherche publique.

Philippe Cuvillier et deux autres des quatre co-fondateurs sont d’anciens chercheurs de l’IRCAM, le plus grand centre de recherche dédié aux technologiques musicales, où ils ont mis au point les algorithmes d’Antescofo.
Après sept années de recherche, de collaboration artistique, et de concerts avec des orchestres de tout premier plan (le Philharmonique de Berlin, le Philharmonique de New York, de Los Angeles, etc.), ils décident de créer l’entreprise pour porter au grand public ces avancées technologiques jusqu’à lors réservées aux spécialistes.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«En découvrant la communauté de la fondation Norbert Ségard, on est frappé de voir tant de start-ups parmi les plus impressionnantes du moment, par leur parcours ou leur projet.

Aussi, postuler au Prix, c’était placer une société toute jeune comme Antescofo sous les meilleures auspices de réussite.
De plus, les valeurs soutenues par la fondation Norbert Ségard sont pleinement en phase avec celles d’Antescofo : allier recherche fondamentale et entrepreneuriat, démocratiser la technologie et la mettre au service de l’homme et cette vision active et humaniste de la science, que nous partageons avec la fondation.»

Pourquoi Metronaut ? Son innovation

La technologie d’Antescofo combine plusieurs avancées scientifiques innovantes :

  • L’intelligence artificielle musicale temps réel qui consiste à capter par un microphone le son d’un musicien, et l’analyser pour en extraire les paramètres musicaux et le repérer dans la partition. Les algorithmes sont fondés sur des techniques d’intelligence artificielle, de traitement du signal, et d’inférence par modèles probabilistes.
  • L’interaction avec le contenu musical : des algorithmes permettent de transformer une partition de musique digitale pour l’adapter à toutes les tailles d’écran, en faire tourner les pages automatiquement, changer la vitesse de lecture d’un son enregistré et en transposer la hauteur sans en altérer la qualité.

Ces innovations numériques apportent deux changements importants dans notre rapport à la musique :

 

  • L’éducation à la musique et sa pratique. Grâce au numérique, l’écoute de la musique est massivement accessible à tous. Pourtant, sa pratique est encore freinée par de nombreuses contraintes. Par l’innovation technologique, Antescofo veut enrichir cette pratique musicale amatrice et la rendre plus attrayante pour le plus grand nombre, en particulier auprès du jeune public friand de nouvelles technologies.
  • Une nouvelle expérience du contenu musical. L’innovation technologique permet de rompre avec l’attitude passive du consommateur de musique, pour l’emmener vers une démarche active d’interaction et de réappropriation de la musique. La musique n’est pas qu’un objet de consommation, c’est aussi un objet d’inter-actions.
L’application mobile Metronaut, testée avec de nombreux enseignants et élèves de conservatoire pendant sa phase de développement, a été lancée en septembre 2017 sur les appareils Apple et le sera prochainement sur Android.

Aujourd’hui, de nombreux industriels et professionnels de la musique ont spontanément manifesté de l’intérêt pour ce projet.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Étudiant, jeune diplômé, ou doctorant, l’entrepreneuriat est l’expérience la plus formidable et la plus intense qui vous soit offerte. Vous êtes dans le meilleur moment pour la commencer, car vous n’avez rien à perdre.

N’ayez pas peur de l’échec, quoiqu’il advienne vous aurez appris tellement de choses, sur le monde et sur vous-même…

La seule condition est d’être prêt à vivre l’aventure à fond. Pour cela, il suffit d’avoir une idée qui vous inspire.

Si aujourd’hui vous ne l’avez pas, aucun souci, les idées inspirantes sont partout. Partez à la rencontre de l’éco-système de l’entrepreneuriat, de la recherche, de l’innovation, et vous trouverez, assurément.. »

Un grand merci à Philippe Cuvillier pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Metronaut - Antescofo

Metronaut - Antescofo

Site internet : www.antescofo.com

Chaîne Youtube : www.youtube.com/Antescofo

Niryo le robot collaboratif intelligent

Lauréat du prix Norbert Ségard Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Marc-Henri Frouin – Niryo.

#IngénieurCréateur, issu de l’ISEN Lille, Marc-Henri Frouin fondateur et président de Niryo, hébergée à Euratechnologies.

Présentation de Niryo

L’objectif de Niryo est de démocratiser la robotique collaborative aussi bien en coût qu’en utilisation. L’équipe de Niryo est accompagnée par 3 institutions qui chacune amène leurs compétences : l’école d’ingénieurs ISEN Lille, l’incubateur d’Euratechnologie et le Pépite Nord de France (unique projet Haut de France lauréat du concours national d’innovation du prix pépite en 2017).

Les robots Niryo, à la forme d’un bras 6 axes intelligent et d’un rayon d’action de 40cm, sont capables de réaliser des tâches quotidiennes et industrielles, alliant précision et répétabilité. Ils peuvent travailler en collaboration avec des personnes ou d’autres robots.

Niryo One est flexible et peut être équipé de différents outils (pince électrique, pinceau, porte-crayon, visseuse, etc) que le robot peut changer lui-même. Son intelligence est basée sur un ensemble de logiciels et de missions de référence. Le contrôle de ce robot se fera soit via un smartphone grâce à une application mobile, soit par un ordinateur ou par pilotage depuis internet, soit directement en bougeant ses axes à la main, ou tout simplement en le laissant interagir avec son environnement (capteurs intégrés ou connectables: gyroscope, accéléromètre, laser, caméra, etc).

Des mises à jour automatiques permettent aux robots Niryo d’évoluer et d’obtenir toujours plus d’usages. Cette personnalisation, des produits et procédés, permet également au robot Niryo d’imaginer lui-même les usages innovants du futur, et surtout, de pouvoir les mettre en place sans trop de contraintes technologiques et financières.

Niryo travaillera aussi bien avec l’utilisateur qu’avec d’autres robots. L’utilisateur ne sera plus un simple consommateur, mais un véritable acteur.

La vision de Niryo est de rendre possible une intégration des données et des calculs dans le cloud pour réaliser des outils numériques et fournir un service supplémentaire aux utilisateurs.
De plus, le très faible prix du robot permettra de le rendre accessible aux entreprises de toutes sortes, aux particuliers et aux « prosumeurs ».

Il permettra de réaliser des missions avec de l’intelligence, une plus grande flexibilité et un partage des usages innovants.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Nous sommes 2 cofondateurs ingénieurs et notre goût de la technologie et de la robotique nous ont poussé à nous lancer dans un projet à forte ambition technologique.

Peu de concours nationale récompense les projets de créateurs d’entreprises de technologiques innovantes, ce qui est le cas du concours Norbert Ségard. C’est une très belle vitrine et un soutiens et mentorat fort qui nous permettra d’aller plus loin et plus vite.

Enfin nous sommes sortie de l’ISEN Lille crée par Mr Ségard en 1956. C’est donc d’une volonté forte que nous voulions participer à ce concours et représenter notre ancienne Ecole.»

Pourquoi Niryo ? Son innovation

Le marché de la robotique est un marché en tout début de convergence entre différents domaines technologiques (électronique, informatique, objets connectés, intelligence artificielle) qui a de l’avenir et un fort potentiel de croissance. L’ambition de Niryo est d’utiliser la robotique et plus particulièrement la cobotique (robotique collaborative, en co-travail avec les personnes ou d’autres robots) pour démocratiser les usages industriels et transformer les marchés du petit outillage électrique puis se positionner dans un marché en forte croissance qu’est l’industrie 4.0. Ou plus exactement sur la personne 4.0 en démocratisant les processus industriels vers les industries de service, les particuliers, écoles et entreprises, en reprenant les mêmes concepts mais centrés sur la personne.

Rendre accessible un robot, un simple outil, et sa programmation offre l’opportunité de démarrer des projets en se focalisant directement sur les complexités des missions et usages. Niryo veut montrer que la technologie est à la portée de tous, que le « 4.0 » et ses principes mélangeant humain, robot, intelligence (locale et globale), communication, internet, doivent être mis au service des individus.

L’objectif est de permettre l’augmentation de la capacité de chacun par le déploiement de petits systèmes robotiques à très forte intelligence (interactions avec l’environnement, prise de décision automatique). La combinaison des nouvelles technologies pour créer de nouveaux usages permettant « d’augmenter » une personne dans son savoir-faire gestuel est un réel bénéfice et accélérer certaines démarches scientifiques, de par l’accessibilité de notre produit.

Niryo se démarque par :

  • La connectivité du robot (renvoie d’informations temps réelle sur le cloud/ vérification des données à distance / mise à jour automatique) et la possibilité d’extension par logiciel, script, situation, etc.
  • La simplicité d’utilisation (programmation par apprentissage) – sera capable de réaliser les mêmes tâches qu’un robot industriel, avec une grosse série de précodé autour des tâches qui sont actuellement relativement simples : pick and place, soudage, assemblage, etc.
  • Le coût du robot qui est bien plus accessible que les robots déjà implémentés (le robot petit et non surdimensionné) avec un prix n’excède pas 2 000 €.
  • Leur positionnement qui vise à ouvrir l’usage du robot sur le principe du « Compagnon » ou « Robot Personnel » (comme le PC en 1983)
La combinaison de l’impression 3D, du low-cost, de l’open-innovation électronique et du principe de l’internet des objets est une réelle innovation centrée sur les usages :

 

  • L’impression 3D pour des coûts moindres, l’adaptation des pièces pour les créations d’usage, des développements personnalisés voire unitaires, des prototypes rapides…,
  • L’innovation sur les plateformes open-innovation électroniques et leurs écosystèmes, qui permettent d’obtenir à bas prix des composants et modules de haute qualité, fabriqués en très grandes séries (en millions) : utiliser les principes de la modélisation, de l’apprentissage et de la réutilisation modulaire pour amener la simplicité de programmation,
  • Des moyens de communication modernes et collaboratifs pour aller plus loin dans les usages. C’est un projet de partage, pour diffuser le savoir, éveiller les communautés, en créer de nouvelles et ouvrir la robotique sur le monde
Grâce à une une campagne de crowndfunding, des prototypes fondationnels ont été dévelopé et les premiers robots sont en fabrication avec une « usine » d’imprimantes 3D et livrés depuis fin 2017.

Et comme nous précisait Marc-Henri Frouin  : « La robotique et la cobotique vont être avec le cloud, la santé connectée et l’intelligence artificielle, les secteurs à forte croissance du monde digital de demain. Ils vont rattraper la science-fiction d’hier et s’installer réellement auprès de chaque personne d’ici à 20 ans, comme l’a fait la téléphonie chez les particuliers et les professionnels. On ne parlera plus d’un robot aspirateur ou d’une persienne automatique « connectée » mais d’un outil sympathique, connecté et intelligent qui collabore avec les personnes. Tous les usages seront possibles. Nous nous sommes basés tout d’abord sur la reproduction des procédés industriels et de leur démocratisation. Chacun des usages peut être la base de changements sociétaux importants. La fabrication de notre robot sera moins polluante qu’un robot classique. L’impression 3D permet de ne pas perdre de matière et consomme très peu d’énergie contrairement à la mise en forme des métaux et des plastiques industriels. Nous avons choisi pour nos plastiques le PLA, qui est biodégradable. Enfin, nous sommes convaincus que les robots collaboratifs accessibles auront un fort impact sur l’économie et la relance de la croissance en Europe et en France. Nous voyons un très fort potentiel et nous voulons participer à cette nouvelle révolution technologique qu’est l’industrie 4.0, en favorisant la création de la personne 4.0, compétitive et travaillant en collaboration avec des robots faciles d’utilisation »

 

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« La persévérance est surement notre maître mot.

Dans notre cas nous avions déjà candidaté au concours Norbert Ségard en 2017, nous avions été éliminé car le projet n’était pas assez mature et pas forcement bien compris du jury.

Nous avons retenté cette année après avoir beaucoup travaillé, nous en sommes récompensés.

Lorsqu’on croit en un projet qui nous tiens à cœur, il ne faut jamais rien lâcher et la récompense quelle qu’elle soit arrivera. »

Un grand merci à Marc-Henri Frouin pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Niryo

Niryo

Site internet : niryo.com

Chaîne Youtube www.youtube.com/Niryo

Lifeaz le 1er défibrillateur (DAE) connecté conçu pour les petites structures et le domicile

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Johann Kalchman – Lifeaz.

#IngénieurCréateur, issu de Centrale Lille, Johann Kalchman est cofondateur et président de Lifeaz, incubée par Arts et Métiers Paristech

Présentation de Lifeaz

Lifeaz a pour objectif de révolutionner le secourisme et de décupler les chances de survie des victimes d’arrêt cardiaque afin de sauver des milliers de vies chaque année.

Chaque année, plus de 400 000 personnes meurent prématurément suite à un arrêt cardiaque en Europe (15 x plus que les accidents de la route). Le taux de survie actuel est de moins de 5% alors que la technologie pour sauver les victimes, le défibrillateur, existe depuis plus de 30 ans. Mais le point clé, c’est le délai d’intervention : en cas d’arrêt, il faut intervenir dans les 4min pour sauver une vie alors que les secours interviennent en 10min en moyenne. Et près de 80% des arrêts cardiaques ont lieu à domicile ou sur le lieu de travail. Lifeaz propose le 1er défibrillateur connecté conçu pour le domicile, les petites structures et les collectivités.

Ils s’appuient également sur toute une communauté de citoyens initiés aux gestes qui sauvent en continu, tout au long de leur vie, via Everday Heroes (www.everydayheroes.fr), une plateforme digitale de formation développée en partenariat avec la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris. Everyday Heroes réinvente l’apprentissage des gestes qui sauvent en le rendant gratuit, ludique et continu à travers des modules courts sous forme de jeux de 5 minutes à pratiquer chaque semaine.

Lifeaz se concentre sur la maîtrise et la simplification de la technologie et propose des services différenciants afin d’offrir une offre complète avec l’équipement, la maintenance, la simplification de la gestion de la logistique et de la formation de tous.

Lifeaz s’attaque ainsi à un enjeu majeur de santé publique qui touche des millions de personnes dans le monde et leur projet a une ambition sociétale gigantesque qui pourrait sauver de nombreuses vies chaque année.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Avoir le soutien et la reconnaissance de la Fondation Norbert Ségard a beaucoup de sens car c’est un prix qui récompense les projets technologiques répondant à des grands enjeux sociétaux : c’est l’essence même de Lifeaz.

Par ailleurs, Timothée et moi étant 2 anciens de la région du Nord (Centraliens de Lille) et travaillant aujourd’hui étroitement avec Centrale Lille et avec des centres hospitaliers de la région, obtenir ce prix me semblait être un bel objectif et un beau clin d’œil à notre histoire.»

Pourquoi Lifeaz ? Son innovation

L’arrêt cardiaque est un problème majeur de santé publique à travers le monde et c’est un problème que nous devons résoudre coûte que coûte. « Ensemble, sauvons toujours plus de vies » telle est la devise de Lifeaz.

Le marché des défibrillateurs est en pleine croissance depuis plusieurs années et notamment depuis la loi de 2007 permettant à tout citoyen d’utiliser un défibrillateur. Malgré cela, la tendance actuelle est au déploiement des défibrillateurs dans les lieux publics, alors que la grande majorité des arrêts cardiaques arrive à domicile ou sur le lieu de travail.

Lifeaz, a choisi un positionnement tout autre. Notre mission est de sauver l’immense majorité des victimes en intervenant le plus tôt possible. Et nous sommes persuadés que la seule solution est de placer le citoyen au cœur de la chaîne de secours et de permettre de raccourcir le délai d’intervention à moins de 3 minutes. Nous travaillons pour donner aux citoyens tous les outils pour qu’ils puissent intervenir et sauver des vies avant l’arrivée des secours (la formation, une communauté soudée et la technologie la plus simple et la plus fiable possible).

Le défibrillateur Lifeaz, totalement automatique, a un design sobre et rassurant et est extrêmement intuitif et simple à utiliser. Le côté connecté est essentiel et innovant. Il permet de simplifier au maximum la maintenance et de s’assurer que le défibrillateur est opérationnel à tout moment et surtout en cas d’urgence.

L’équipe de Lifeaz a entièrement développé sa propre technologie et travaille avec des partenaires industriels français pour produire son défibrillateur en France. Lifeaz s’est entouré de partenaires partageant nos valeurs et notre mission : la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP), la FNIM (Fédération Nationale des Mutuelles Indépendantes), plusieurs grandes mutuelles, l’Ecole Centrale de Lille, l’Ecole Centrale d’Electronique et l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers (ENSAM) pour n’en citer que quelques-uns.

Lifeaz, en partenariat avec la Brigade de Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) propose également une plateforme digitale d’initiation aux gestes qui sauvent, Everyday Heroes (www.everydayheroes.fr), afin de former massivement la population et de développer une communauté de Citoyens prêts à intervenir en cas d’urgence. Inspirée de la Norvège, pays référence en matière de formation aux 1ers secours, la plateforme de Lifeaz permet une pédagogie simple, ludique et continue tout au long de la vie du citoyen.

Le but est de former massivement la population mais aussi d’ajouter un service supplémentaire aux clients du défibrillateur Lifeaz qui pourront former et maintenir le niveau de formation de tous leurs collaborateurs, voisins ou clients.

L’inscription est gratuite et ne prend qu’une minute avant de débuter un parcours de formation qui vous prendra 5 minutes par semaine…le tout en jouant.

Johann et toute l’équipe de Lifeaz se réunissent autour de valeurs fortes : faire bouger les frontières, améliorer le monde et avoir un impact sociétal toujours plus important.

En juin 2017, Johann a été nommé dans les 10 « Innovators Under 35 » de France en 2017 par le MIT Technology Review.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Mon conseil pour les futurs ingénieurs créateurs est de rêver toujours plus grand pour tenter d’améliorer le monde.

Entourez-vous de personnes en qui vous avez confiance et sur qui vous pouvez compter et lancez-vous. Il y a plus de risque à ne rien faire et à regretter que de se lancer et d’affronter les difficultés. Si vous trouvez un problème que vous devez à tout prix résoudre, si vous savez pourquoi vous vous battez, vous saurez vous accrocher pour y parvenir, malgré les difficultés.

Et puis il faut le dire, l’entrepreneuriat est une aventure incroyable et passionnante. Pas une journée ne ressemble à la précédente et c’est bien ça le principal : vivre avec passion !. »

Un grand merci à Johann Kalchman pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Lifeaz

Lifeaz

Site internet : lifeaz.fr

Chaîne Youtube : www.youtube.com/Lifeaz

Oïkos Sphère soigne la terre pour nourrir les Hommes

Prix Norbert Ségard Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Paola Ceccato et Chloé blanc – Oïkos Sphère.

#IngénieurCréateur, issue de l’INP-Phelma, Paola Ceccato a cofondé avec Chloé Blanc, Insa LyonOïkos sphère, hébergée à Alter Incub.

Présentation de Oïkos Sphère

Deux ingénieures qui ont décidé de mettre à profit leurs compétences techniques et managériales au service d’un projet à fort impact sociétal, économique et environnemental.

La mission d’OÏKOS Sphère est de promouvoir la production locale de nouvelles solutions fertilisantes naturelles pour le secteur de l’agriculture afin de diminuer, voire de supprimer l’utilisation de phytosanitaires de synthèse. Chez Oïkos, la technologie se met au service d’une agriculture responsable et collective.

Avec OÏKOS Sphère, Paola et Chloé ont trouvé un moyen de valoriser de la meilleure façon leurs compétences techniques, en les mettant au service d’un objectif socio-économique et environnemental, et en répondant à un besoin largement exprimé sur le terrain : celui d’allier des méthodes agricoles responsables et rentables, comme en témoigne la communauté d’agriculteurs déjà rassemblée autour du projet depuis plus d’un an.

Oïkos Sphère propose une alternative aux phytosanitaires de synthèse visant à augmenter les rendements tout en refertilisant les sols. Oikos utilise des matières premières locales, avec des stratégies de vente directe de circuits courts, afin de dynamiser une économie locale ; De l’agriculteur au consommateur en passant par le producteur Oïkos.

Grâce à ce modèle, Oïkos participe à l’émancipation économique des petits exploitants agricoles. Les producteurs verront leurs revenus augmenter, les utilisateurs une baisse de coût des intrants. Une agriculture bio, accessible à tous.

Oïkos est surtout un projet collectif qui s’est construit avec des acteurs de l’Economie Sociale et Solidaire (de la transition vers l’agroécologie, des acteurs scientifiques à la pointe de la technique ou engagés pour l’entrepreneuriat, et bien sûr, avec des exploitants agricoles, premiers concernés par l’offre proposée par Oïkos Sphère).

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Nous développons actuellement des bioréacteurs connectés permettant la production micro-industrielle de notre fertilisant dans chacun de nos pôles de production. Ces bioréacteurs sont le gage de qualité pour se placer à mi-chemin entre un produit développé en laboratoire et opaque pour l’utilisateur final et un production artisanal peu ou pas contrôlé.

Grâce au prix Norbert Ségard, qui souhaite aider ces initiatives à la fois technologiques, entrepreneuriales, sociétales et environnementales, OÏKOS Sphère peut avancer sur la première version qui sera installée en Savoie dès ce printemps.

C’est également une très belle reconnaissance du monde tech pour un projet socialement innovant comme OÏKOS Sphère ! »

Pourquoi Oïkos Sphère ? Son innovation

Grâce à une innovation multiple, à la fois technologique, sociale, de service et d’usage, Oïkos permet d’inverser les schémas classiques (une usine unique qui produit et livre), pour proposer une diversification d’activité en milieu rural, à ceux qui souhaitent activement s’impliquer pour leur environnement et leur territoire.

L’objectif technique d’Oïkos SPhère est de proposer un équipement de production facile à prendre en main, ergonomique, peu volumineux permettant de se positionner à mi-chemin entre un procédé en laboratoire et une production artisanale non contrôlée.

Ils vont déployer sur tout le territoire national un réseau d’unités de production qui vont produire et délivrer localement des solutions fertilisantes naturelles, accessibles, peu coûteuses, dont les matières premières sont toutes issues de déchets de l’agriculture biologique.

Pour cela Oikos a développé plusieurs innovations :

  • Un procédé innovant pour obtenir un biofertilisant naturel qui est à la fois économique et facile à mettre en oeuvre. Cette solution rend des services essentiels à la fertilité du sol en favorisant par exemple l’assimilation des nutriments nécessaires aux plantes.
  • Un équipement connecté : leurs bioréacteurs, prototypés par Oïkos Sphère, sont qualifiés « d’intelligents » car permettent de surveiller des indicateurs clés durant la fabrication. Le bioréacteur d’Oïkos Sphère est équipé de divers capteurs pour assurer sa qualité. Il est connecté pour transmettre alertes et données à notre département R&D ainsi qu’au producteur. Il est ergonomique pour une production micro-industrielle sans effort.
  • Une plateforme numérique R&D collaborative : afin de coconstruire, d’optimiser produits et procédés, diversifier leurs offres, Oïkos Sphère propose également une plateforme de R&D collaborative permettant aux acteurs d’un même secteur de ne plus travailler de manière isolée mais main dans la main. Sur cette plateforme Oïkos Sphère travaille avec les agriculteurs pour des remontées terrain, avec des laboratoires de recherche publics pour la recherche scientifique, avec des ONG pour la diffusion de méthodes pour l’agroécologie.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Chloé et moi nous sommes lancées dans cette aventure il y a maintenant un an et demi alors qur nous étions déjà salariées. Je crois que beaucoup d’ingénieurs seront d’accord avec le fait que nos études, au delà d’une spécialité, nous ont surtout appris à apprendre et à trouver des solutions avec les moyens du bord. Et dans l’entrepreunariat, c’est ça tous les jours! Nos compétences tech sont mises à profit mais on découvre également le monde du commerce, du marketing… On construit, on se trompe, on apprend, on casse et on recommence.

Vous l’aurez compris, on ne regrette absolument pas ce choix. Mais notre plus grande force c’est de travailler ensemble. S’associer avec quelqu’un en qui on a confiance, qui a le même niveau d’exigence et des manières similaires d’envisager le projet est cruciale. L’entreprenariat c’est une épreuve interminable de montagnes russes, alors, avoir confiance et pouvoir s’épauler ça n’a pas de prix !. »

Un grand merci à Paola Ceccato et Chloé Blanc pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Oïkos Sphère

Oïkos Sphère

Site internet : www.oikosphere.fr

Chaîne Youtube : www.youtube.com/Paola Ceccato

NEXT® le 1er Assistant Intelligent au Bloc Opératoire

Lauréat du prix Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Ilyes Sghir – DeepOR

#IngénieurCréateur, issu de Télécom Physique – Université de Strasbourg (affiliée Institut Mines-Télécom), Ilyes Sghir est le cofondateur et CTO de DeepOr incubée par Agoranov

DeepOR est une startup technologique qui se situe au carrefour de l’intelligence artificielle et de la santé. Elle a créé une solution pour optimiser la gestion des blocs opératoires dans les hôpitaux.

NEXT ® est le premier assistant intelligent au bloc opératoire conçu pour aider l’équipe médicale à gérer le flux de patients avec le moins d’interactions possibles avec les logiciels. Une intelligence artificielle réalise le suivi des étapes opératoires en temps réel. Ainsi, le bloc opératoire gagne en efficacité et l’équipe de bloc peut se concentrer sur le soin du patient.

Alliant Intelligence Artificielle et Recherche Opérationnelle, DeepOR avec NEXT® anticipe les déviations de programmation en temps réel pour un meilleur pilotage de l’environnement opératoire.

Concrètement, NEXT® est la première solution qui permet de réaliser à la fois :

  • un suivi fiable de l’état d’avancement des opérations en cours,
  • une prédiction de disponibilité actualisée en temps réel,
  • une communication asynchrone entre les différents acteurs du bloc opératoire,
  • et d’éliminer la lourdeur des saisies manuelles via une interface vocale.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

« Postuler au Prix National Norbert Segard c’est rechercher une reconnaissance de la qualité de l’ingéniosité et de la créativité exprimée par un ingénieur et son équipe tout au long d’un parcours entrepreneurial semé d’embûches.

Créer une entreprise technologique n’est pas aisé, et recevoir le Prix Norbert Ségard est une grande fierté.

Recevoir le prix Norbert Ségard c’est essentiellement la fierté d’avoir pu transmettre ma passion à un jury unique d’experts de grande qualité composé de personnalités issues du monde de la santé, de l’ingénierie et de l’entrepreneuriat. »

Pourquoi Next® ? Son innovation

DeepOR a été créée afin de répondre à un besoin exprimé par les hôpitaux et cliniques en Europe et en Amérique du Nord : 30% du temps de bloc est perdu alors que celui-ci génère plus de 50% des revenus d’un hôpital.

Le temps dans un bloc opératoire est précieux. La gestion des flux de patients est fondamentale pour le bon fonctionnement du service de chirurgie. Cette gestion manuellement assurée par le personnel médical est chronophage, inefficace et source de stress. Avec l’augmentation des frais de santé et le manque de personnel hospitalier, les hôpitaux et cliniques font face à des défis importants. Le personnel médical est noyé sous la paperasse et les patients attendent de plus en plus longtemps pour avoir accès au soin. Les établissements de santé sont contraints de gérer de façon efficace le flux de patients, et d’améliorer le système de planification des chirurgies dans le bloc opératoire.

Les salles d’opérations ont besoin d’un assistant intelligent pour à la fois, piloter et gérer les aléas en temps réel.

NEXT® permet donc de répondre au besoin en garantissant de :

  • Capturer une donnée fiable, dynamiquement et sans saisie manuelle,
  • Connecter les acteurs (les données sont affichées sur une application web et une tablette mobile à la disposition du régulateur de flux),
  • Analyser la performance (avec des indicateurs de performance pertinents transmis au chef de bloc),
  • Apprendre les meilleures pratiques (“NEXT® Data Analytics” identifie les meilleures pratiques et accompagne le personnel pour atteindre ses objectifs. L’apprentissage de NEXT® est mutualisé entre tous les blocs opératoires où l’assistant est installé.),
  • Anticiper et alerter en cas d’imprévu (NEXT® prédit la propagation des événements et met à jour la feuille de route en temps réel),
  • Réagir et optimiser en temps réel (à chaque fois que le planning dévie du programme initial, NEXT® réagit et suggère le meilleur plan d’action à mettre en oeuvre. L’intelligence artificielle de NEXT® propose la meilleure stratégie d’allocation des ressources à adopter afin de minimiser les déviations et soigner les patients prévus initialement).

La solution NEXT®  répond également aux besoins de tous les acteurs du bloc opératoire :

  • Le patient en réduisant son temps d’attente avant la chirurgie, source d’anxiété et de risque.
  • Les infirmiers en diminuant considérablement la charge liée à la paperasse et à la saisie de l’avancement de l’opération.
  • Les chirurgiens et les anesthésistes en éliminant les temps morts ce qui leur permet de soigner plus de patients dans les meilleurs conditions.
  • L’administration de l’hôpital et le chef de bloc en optimisant la performance économique du bloc.

De plus, DeepOR est entièrement propriétaire de la technologie développée à partir de briques open-source perfectionnées et adaptées au travers de son activité de R&D.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Une fois une problématique identifiée, saisissez les limites des solutions actuelles et faites preuve d’ingéniosité.
Votre formation d’ingénieur vous permet d’exprimer cette créativité porteuse d’innovations.

Confrontez vos idées au terrain, et parlez-en autour de vous. L’idée ne représente rien, c’est l’exécution qui importe ! Testez, réitérez, et surtout pivotez ! La première solution n’est jamais la meilleure.

Entreprenez dans la Santé ! Il y a tellement à apporter à notre système de soins. C’est l’abnégation de votre jeunesse qui porte en elle l’innovation qu’attend le monde de la Santé.

Ne soyez pas frileux, l’expérience entrepreneuriale apporte une richesse inégalable. »

Un grand merci à Ilyes Sghir pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

DeepOr - NEXT®

DeepOr - NEXT®

Site internet : www.deepor.ai

Weaverize le 1er outil de montage vidéo collaboratif en direct

Lauréat du prix Norbert Ségard Ingénieur Créateur 2018, la Fondation Norbert Ségard vous présente Rémi Auguste, entreprise Weaverize.

#IngénieurCréateur, docteur de l’Université de Lille, Rémi Auguste est Président de Weaverize, hébergée par La Plaine Images à Lille.

Présentation de Weaverize

Weaverize vise la démocratisation du montage vidéo, la réduction du coût de production des vidéos et une approche ludique de la vidéo.

Ils proposent une solution de montage vidéo en ligne facile et collaborative. Elle permet de monter des vidéos à plusieurs, en même temps, directement dans le navigateur ou en application mobile depuis n’importe quel appareil connecté (tablette, smartphone, ordinateur etc.).

Des outils, issus de la recherche dans le traitement vidéo, seront également proposés pour faciliter et automatiser ces montages vidéos.

L’objectif de Rémi Auguste est de proposer un outil simple et intuitif adressé aux particuliers facilitant la modification de vidéo.
L’enjeu est de démocratiser l’usage de la vidéo en rendant accessible ce média jugé souvent trop complexe, trop chronophage ou trop coûteux.

Ils sont les premiers à offrir le montage vidéo en ligne collaborative qui permet à ses utilisateurs de créer ses vidéos à plusieurs, en même temps et/ou d’interagir en direct autour du banc de montage grâce à un système de chat et de post-it.

Weaverize redéfinit le montage vidéo en favorisant les échanges autour de la création vidéo, les connaissances et la créativité grâce au collaboratif, et les synergies entre vidéastes

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Le prix Norbert Ségard promeut et récompense les projets et entreprises innovantes répondant à de grands enjeux sociétaux et humanistes.

Weaverize s’inscrit pleinement dans les valeurs défendues par le prix Norbert Ségard.

Les solutions que nous proposons s’adressent avant tout au grand public, notamment sous la forme d’une application mobile. Participer à ce prix donne à notre projet une visibilité supplémentaire nous permettant d’agrandir notre communauté d’utilisateurs.

De plus, le Prix Norbert Ségard est attribué par un jury d’experts ce qui garantit que les projets sélectionnés sont à la fois concrets et impactants.

Participer à ce prix crédibilise un peu plus les innovations et les impacts portés par notre projet.»

Pourquoi Weaverize ? Son innovation

L’innovation principale de Weaverize est de permettre la modification de vidéos à plusieurs en même temps. C’est le seul outil de montage vidéos collaboratif dont les calculs ont lieu entièrement dans leur infrastructure cloud. L’ergonomie permet à n’importe qui de faire du montage vidéo.

Les innovations technologiques de Weaverize permettent également de nouveaux usages qui leur confèrent un caractère innovant du point de vue de l’utilisateur final.

Pour cela Rémi Auguste a dû relever 4 challenges :

  • La mise à l’échelle : l’infrastructure doit être capable de supporter un nombre élevé d’utilisateurs
  • La performance : la prévisualisation des opérations doit être quasiment instantanée (2 sec max)
  • L’adaptabilité : le service doit s’accommoder d’une bande passante faible côté utilisateur
  • L’Intelligence : des outils sont prévus pour faciliter certains aspects du montage vidéo

À terme, l’entreprise aimerait contribuer à la recherche en participant à des projets européens et internationaux dans le domaine du traitement et de l’analyse multimédia.
Cette démarche devrait permettre à Weaverize de rester en tête de l’innovation dans le domaine de la modification, de l’analyse et du traitement multimédia ; Et proposer ainsi régulièrement de nouveaux outils toujours plus innovants.
Pour preuve, leur partenariat avec la société OVH.

Weaverize répond ainsi à un besoin réel des utilisateurs et constate une attente forte d’un outil de création vidéo facile et collaboratif. Leurs innovations vont permettre de nouveaux usages et une démocratisation du montage vidéo.

Et pourquoi ne pas révolutionner la création vidéo dans son ensemble ?

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« L’important est d’aimer le projet que l’on porte, croire dans son projet est secondaire.

S’investir dans un tel projet demande un investissement en temps considérable, il est donc important d’aimer son projet et de savoir pourquoi on se lève le matin et on se couche tard le soir.

Le fait que le projet soit commercialement viable est bien sûr important mais le projet va tellement évoluer lors de sa réalisation que le business plan initial sera complètement différent au moment d’atteindre la commercialisation. Cela passe notamment par la découverte de nouveaux marchés insoupçonnés.

L’idéal pour développer son projet est d’être au chômage, cela permet de se concentrer à temps plein sur le projet. Néanmoins, si vous avez un projet pendant vos études, n’hésitez pas à en parler en à votre école ou votre université, elles peuvent souvent accompagner le projet dans sa phase de conception/réalisation. Une fois le prototype créé, rapprochez vous d’un incubateur pour développer commercialement votre projet. Il vous accompagnera aussi dans la création d’entreprise et la recherche de financement.

Enfin, il faut avoir conscience que l’échec est probable. Il faut donc prendre les dispositions nécessaires pour que le cas échéant les porteurs de projet ne soient pas en difficulté. Limiter les conséquence de l’échec permet de réduire le stress (souvent inconscient), cela permet ainsi d’avancer plus librement et réduit les chances d’échouer. »

Un grand merci à Rémi Auguste pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Weaverize

Weaverize

Site internet : www.weaverize.com

Chaîne Youtube : www.youtube.com/Weaverize

Application disponible sur :

Play store : play.google.com

App store : itunes.apple.com

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