SourceLAB : La technologie révolutionnaire des accélérateurs laser-plasma

Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est François SYLLA (ESPCI 2003), docteur de l’Ecole Polytechnique.

Francois-Sylla

François SYLLA est co-fondateur de la start-up SourceLAB avec Antonin Borot (X2003) et Aurélien Ricci (X2005), également docteurs de l’Ecole Polytechnique, ainsi que Guillaume Bouchon (Supaero 2007).
Le projet de création d’entreprise SourceLAB est né des travaux de thèse effectués par Antonin Borot et François Sylla au Laboratoire d’Optique Appliquée (LOA) (campus de l’Ecole Polytechnique – LOA, CNRS/ ENSTA ParisTech/ Ecole Polytechnique) de 2008 à 2011.

Des travaux scientifiques et un projet d’entreprise fortement distingués par de nombreux prix et financements :

Créée en 2013, cette jeune startup SourceLAB est spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions innovantes de sources de particules et de rayonnements par technologie laser-plasma.

SourceLAB, un projet industriel ambitieux utile au plus grand nombre

Le projet d’entreprise SourceLAB s’inscrit comme la toute première valorisation de la technologie révolutionnaire des accélérateurs laser-plasma (présentation détaillée des : Produits SourceLAB). Les applications de ce type d’accélérateurs couvrent des marchés à fort impact sociétal (médecine, énergie, matériaux, sécurité…). A partir de cette rupture, la mission de SourceLAB sera de fournir des solutions innovantes de sources compactes de particules et de rayonnement pour répondre aux besoins :

des marchés des équipements de recherche,

setup_jet

« Accélération de particules alpha par interaction laser intense-jet de plasma » (extrait de Lifschitz et al, New Journal of Physics, march 2014).

des marchés industriels du Contrôle Non-Destructif (CND) des matériaux,

Centre_CND

​ « Vue d’artiste d’un centre de CND pour reconstruction 3D de la matière par accélérateur laser-plasma » Lire la suite

et du marché médical de la radiothérapie et de l’imagerie haute résolution à des fins thérapeutiques.

​« Imagerie à contraste de phase d’une abeille par accélérateur laser-plasma (extrait de Fourmaux et al.,Opt. Lett., 36, 2426 (2011) ).

​« Imagerie à contraste de phase d’une abeille par accélérateur laser-plasma » (extrait de Fourmaux et al.,Opt. Lett., 36, 2426 (2011)).

SourceLAB se propose ainsi de décliner une offre allant des composants à haute valeur ajoutée de l’accélérateur au système,complet clé-en-main, pour une solution au plus proche du besoin. Ce positionnement de l’entreprise, puis son couplage très prochain à la filière française d’excellence de l’industrie des lasers à ultra-haute intensité, constitue un avantage concurrentiel fort et présage d’un ancrage durable en tant que premier système de cette technologie.

« La voie vers l’industrialisation des accélérateurs compacts laser-plasma aux propriétés uniques de brillance et d’accordabilité en énergie est ouverte. Nous espérons rapidement accueillir de nouveaux membres dans notre équipe. L’aventure promet d’être passionnante ! » déclarait François Sylla dans polytechnique.edu en septembre 2013.

Sourcelab Sylla

Docteur, entrepreneur et innovateur

Avant même la soutenance de sa thèse, François Sylla a commencé a travailler sur les aspects économiques et sociétaux de son travail de thèse, en relation avec les activités de la future start-up SourceLAB.

« Un an avant la soutenance de ma thèse de doctorat , j’ai décidé de commencer une aventure entrepreneuriale en parallèle des travaux scientifiques que je menais. La société que je voulais créer, SourceLAB, devrait apporter au marché les fruits technologiques de quatre années de développement en laboratoire, ainsi que l’expertise technique que j’ai pu acquérir au LOA. » déclarait François Sylla dans la newsletter de Laserlab-europe.

Aujourd’hui entrepreneur, François Sylla nous confie que ce qui a fortement aidé au démarrage de l’entreprise et permis les premières ventes, est certainement « la chance d’avoir baigné dans un environnement particulièrement effervescent et créatif, où la volonté d’aller vers l’avant et d’entreprendre constitue un force motrice puissante ». Encore au début de l’aventure, c’est sans regret de quoi que ce soit, juste une envie stimulante d’accomplir avec leurs moyens, que l’équipe de SourceLAB porte ce projet industriel ambitieux qu’ils souhaitent rendre utile au plus grand nombre.

C’est ce projet innovateur que nous avons voulu récompenser à la Fondation Norbert Ségard. Un projet voué à un fort développement avec un nombre d’emploi crées par la plateforme CND de SourceLAB (marché mondial de 300 M$) estimé à 20 emplois d’ici 5 ans.

Pour le marché médical (marché mondial de 3 G$), on peut également estimer de façon conservative que l’évolution des effectifs sera comparable à celle du département CND, probablement légèrement supérieure.

Pour François Sylla« Le Prix Norbert Ségard, outre une visibilité nationale, nous permettra de lancer dès à présent une étude de marché mondiale, devant identifier à 6 mois les acteurs du marché, les prospects répartis en niveau d’intérêt et la stratégie à mettre en œuvre pour s’implanter durablement sur ce marché d’avenir ».

SourceLAB participe aujourd’hui dans de nombreux projets de R&D internationaux.

Aux  futurs créateurs…

Aussi nous avons demandé à François Sylla de revenir sur son expérience. Son message à destination des futurs ingénieurs, docteurs, qui aimeraient également se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise :

« Difficile de généraliser une expérience aussi particulière que la création d’entreprise. Je dirais toutefois de dépasser la peur de prendre des risques, car l’accompagnement de qualité (financier, logistique, stratégique) et les garde-fous existent en France et permettent, une fois l’idée-force d’entreprise dégagée, d’aller au bout d’une démarche dont on ne peut ressortir que grandi ».

Pour en savoir plus

Le site de SourceLAB : www.sourceLAB-plasma.com

SourceLAB, un transfert de technologie innovante – www.polytechnique.edu – Juillet 2012
SourceLAB : l’aventure continue – www.polytechnique.edu – Sept 2013

Contacter François Syllasourcelab@sourcelab-plasma.com

Ynsect : Le pionnier des bioraffineries d’insectes

Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est Antoine Hubert.

Antoine-Hubert

Ingénieur agronome d’AgroCampus Rennes et d’AgroParisTech, Antoine Hubert a cofondé en 2011 la start-up Ynsect, dont il est Président et Directeur de la R&D.

Ynsect, c’est l’histoire de 4 associés : Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon (X 2005 – HEC), Fabrice Berro (ENSIMAG) et Alexis Angot (ESSEC-licence en droit).
Partis du constat qu’à l’horizon 2050 (rapport de la FAO 2010 et 2013) les besoins en protéines seraient considérables, ils ont eu l’idée de substituer les actuelles farines destinées à l’élevage par des farines produites en France à base d’insectes.
Leur ambition est d’industrialiser l’élevage d’insectes afin de produire, à terme, des molécules nutritionnelles et fonctionnelles à haute valeur ajoutée.

Ynsect est une entreprise biotechnologique pour la conversion et la transformation, via des insectes, de résidus organiques en produits alimentaires (protéiques, peptides, lipides, etc.) et non alimentaires (chitines et dérivés, engrais, etc.).

« La vision d’Ynsect est d’utiliser l’extraordinaire biodiversité des insectes, et la variété de leurs régimes alimentaires, pour développer une gamme de technologies permettant une valorisation efficace de tout type de résidus de biomasse disponibles sur un territoire. Les premières technologies développées par Ynsect permettent de créer des produits d’intérêt pour le secteur de l’alimentation animale, notamment halieutique et avicole. Les coproduits issus de cette production (mues et carapaces) ont des applications en pharmacie, nutraceutique, biomatériaux, cosmétique et traitement des eaux usées. Les déjections sont valorisées sous la forme d’amendements organiques ». Source Ynsect.com

Antoine Hubert, nous explique ici son parcours et la création d’Ynsect :


Source © Genopole

Ynsect, pionnier des bioraffineries d’insectes

Ynsect, incubée au sein d’Agoranov, conçoit et développe des usines de valorisation de biomasse appelées bioraffineries d’insectes ou EntoraffinerieTM.

« A la fois conceptrice, et future opératrice et exploitante de bioraffineries d’insectes, Ynsect produit des insectes à l’échelle industrielle et les transforme en molécules d’intérêt » nous précise Antoine Hubert.

Investi dans le projet nommé Desirable, en partenariat avec de nombreux centres de recherche français (tels que AgroParisTech, CEA, CNRS, INRA et IRSTEA) et IPV Food, l’objectif est la conception d’une bioraffinerie d’insectes pour contribuer à des systèmes agroalimentaires plus durables (élevage, transformation, applications à la filière Insecte) utilisant des unités d’élevage d’insectes comme bioréacteurs.

Suite à un premier tour de financement de 1,8 million d’euros auprès des deux principaux fonds d’amorçage français d’éco-technologies (EMERTEC Gestion et DEMETER Partners) et d’investisseurs privés, Ynsect a installé son centre de R&D et son premier pilote de production sur le site de Genopole.

Un second tour de table de 5,5 millions d’euros, intervenu neuf mois seulement après le premier, auprès des deux précédents fonds et du fonds New Protein Capital basé à Singapour, a permis de co-financer l’Unité de Démonstration Industrielle dont la construction est prévue au printemps 2015. Cette unité permettra de démontrer la faisabilité industrielle des procédés développés par Ynsect et de signer des premiers accords commerciaux dans l’objectif de développer des premières unités commerciales d’ici de 2 à 3 ans.

 

Ynsect, le Total ou l’EDF de l’industrie de l’insecte

Jean-Gabriel Levon, Directeur Général de Ynsect, confiait dans une interview pour le Parisien « Nous voulons devenir le Total ou l’EDF de l’industrie de l’insecte.». Une ambition qui se confirme au vu des nombreux prix remportés par cette start-up innovante et aux convictions engagées :

Antoine Hubert nous explique ses attentes vis-à-vis du Prix Norbert Ségard :

‘’Nous serions très heureux de recevoir l’appui médiatique et financier de la fondation pour soutenir le développement de notre jeune société, pour laquelle tout appui de structure renommée comme la Fondation Norbert Ségard lui apporte une grande valeur ajoutée. En termes de développement, Ynsect prévoit de développer ses activités de Recherche et Développement dans les prochaines années, afin de lever les freins à l’industrialisation de ses procédés, qui amènera la société à environ 15 salariés d’ici 2 ans ; avant de pouvoir atteindre des développements industriels à l’horizon 5 ans, avec une masse salariale qui devrait atteindre près de 50 personnes selon les projections de notre business plan (personnel R&D et personnel pour la production), si nous arrivons à lever les fonds nécessaires et avons les soutiens publiques et privés comme la Fondation Norbert Ségard’’.

Aux futurs créateurs…

Pour Ynsect, l’étroite collaboration avec les organismes de recherche a certainement été une des clés de leur succès et l’assurance d’une progression soutenue.

Pour Antoine Hubert :

« Lorsque vous portez un projet particulièrement innovant, et de surcroît une nouvelle  filière, il est essentiel d’aller chercher le plus en amont possible le soutien de l’ensemble des parties prenantes de la future chaîne de valeur, en premier lieu les laboratoires de recherche, qui permettent de soutenir le projet par l’apport d’expertise et de matériels de process et d’analyses souvent bien trop onéreux pour une start-up. Le montage du projet DESIRABLE nous a permis de nous entourer d’experts du domaine, et d’acquérir également une large crédibilité scientifique et technique qui a contribué à convaincre de nouvelles parties prenantes essentielles à notre développement, tels que des clients et des investisseurs ».

Aussi nous souhaitons à toute l’équipe d’Ynsect, tout le succès qu’elle mérite.

Pour en savoir plus

Le site internet de : Ynsect
Suivez Ynsect sur Twitter et Linkedin

Ynsect veut nourrir la planète avec des mouches – Le Parisien – Mai 2013
Nourrir la planète avec des mouches – Europe 1 [vidéo] – Mai 2013
Comment Ynsect compte surfer sur l’industrie des insectes – Le Monde – Octobre 2013
Ynsect : une entoraffinerie en 2016 – Biotech.Info – Décembre 2013
La biotech YNSECT lève 1,8 M€ – Fusacq- Mars 2014

Ynsect dans les médias : revue de presse

CAILabs : L’optique innovante pour les réseaux de demain

Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est Jean-François MORIZUR, co-fondateur de la start-up CAILabs.

Jean-François-Morizur

Jean-François Morizur combine une formation scientifique à une expérience du monde des affaires et de la stratégie d’entreprise (senior associate au bureau de Paris du Boston Consulting Group). Il est diplômé de l’École Normale Supérieure et docteur de l’Université nationale d’Australie et de l’Université Pierre et Marie Curie (Laboratoire Kastler Brossel, un des acteurs majeur de l’optique quantique et prix Nobel en 1966, 1997 et 2012).

C’est lors de sa thèse, que Jean-François Morizur a co-inventé le convertisseur multiplan, une technique innovante de traitement des faisceaux lumineux, plus flexible et plus efficace que les approches conventionnelles.
Il co-fonde, avec Guillaume Labroille et Nicolas TrepsCAILabs en juin 2013 pour valoriser cette technologie brevetée en 2010 et pour laquelle ils disposent d’une licence exclusive négociée avec la SATT Lutech.

CAILabs propose des multiplexeurs spatiaux pour les télécommunications et développe aussi des solutions de mise en forme de la lumière pour d’autres domaines industriels comme le traitement des métaux (en collaboration avec l’Institut Maupertuis) ou les lasers très haute puissance.

Le multiplexage spatial pour répondre au défi des réseaux

Selon CISCO Systems, un des principaux fournisseurs de solutions réseau, le trafic de données sur internet affiche une croissance de 41% par an, stimulée par la demande croissante des utilisateurs en contenus numériques.
Ce trafic étant essentiellement porté par le réseau de fibre optique, il est primordial de réduire le coût des composants optiques du réseau pour permettre aux opérateurs télécom d’améliorer leurs infrastructures et répondre à cette demande en constante progression.
Depuis 1960, une succession de sauts technologiques a permis de réduire de manière significative le coût par bit/s dans les réseaux optiques. Le multiplexage spatial est considéré comme l’étape suivante. Il s’agit d’utiliser les multiples formes de la lumière pour multiplier par 10 l’efficacité des composants du réseau.

Le multiplexeur spatial CAILabs est la seule solution technique actuelle permettant de combiner de multiples flux lumineux puis de les séparer optiquement sans perte.

Développé avec le soutien précieux d’Alcatel-Lucent Bell Labs, il permet aux intégrateurs et fabricants d’intégrer leurs nouveaux composants (fibres, routeurs, amplificateurs multiplexés spatialement), dix fois plus performants, dans le réseau existant.


 Source © Le Monde

Un projet d’entreprise ambitieux

CAILabs a conclu en Novembre 2013 sa première levée de fonds d’1,1 million d’euros auprès de business angels et de fonds d’investissements telles que Innovacom et Kima Ventures. Ce qui lui a permis de commercialiser son premier multiplexeur spatial.

Si la croissance se concrétise, CAILabs qui emploie actuellement six personnes, prévoit le recrutement d’une dizaine de nouveaux collaborateurs, d’ici à 2015, et plus encore si la production en chaîne de multiplexeur le nécessite.
Dans cette croissance, CAILabs, incubée à AgoraNov, est soutenue par la Technopole Rennes Atalante et bénéficie du soutien du Réseau Entreprendre et de Scientipôle Initiative.

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De gauche à droite : Bertrand Denolle (Chef de projet), Guillaume Labroille (CTO), Pu Jian (business developer), Jean-François Morizur (CEO), Nicolas Treps (conseiller scientifique), Olivier Pinel (Chef de projet), Anne Lozachmeur (directrice administratif). © Source CAILabs

Nous avons nommé CAILABS parmi les lauréats du prix Norbert Ségard et notre Fondation apportera toute son expertise pour la réussite de ce projet ambitieux.

Pour CAILabs et son fondateur, Jean-François Morizur :

‘’Je pense que pour nous, le prix Norbert Ségard représente à la fois une reconnaissance de la pertinence de notre effort de valorisation d’une innovation issue de la recherche fondamentale et un gage de qualité du projet pour nos partenaires. Valoriser un résultat de recherche fondamentale est un processus complexe, tant sur le plan technique que juridique. A CAILabs, nous sommes convaincus que c’est un moyen de contribuer de manière saine et durable au développement de l’économie. Le prix Norbert Ségard montre que cette conviction est partagée par une Fondation privée et par le jury du concours. Au-delà d’une validation des efforts de CAILabs, c’est aussi un message de soutien à la recherche fondamentale, à la fois à destination des chercheurs et des pouvoirs publics. Notre projet est ambitieux. CAILabs est donc au centre d’un tissu de partenariats avec des clients, des fournisseurs, des investisseurs et des prestataires. Nous ne serions pas capables de mener à bien notre projet sans la confiance de ces partenaires. Le prix Norbert Ségard est un gage de qualité conféré à CAILabs par une Fondation inscrite dans une perspective technologique et industrielle. Le prix est donc un signal fort à destination de nos partenaires, à même de renforcer la relation de confiance’’.

Aux futurs créateurs…

Jean-François Morizur est revenu pour nous sur son expérience de créateur d’entreprise et nous confie :

« A mon sens, un projet d’entreprise est avant tout un partenariat. Un partenariat entre différents acteurs, qu’ils soient des employés, des investisseurs, des prestataires, des clients ou des laboratoires et universités. La force d’un projet d’entreprise est directement liée à la qualité et l’implication de ces partenaires.
Ma principale recommandation aux futurs créateurs est donc de faire en sorte que l’entreprise soit un projet où tous les acteurs trouvent leur compte: le soutien que peut apporter un partenaire impliqué et pertinent me surprend tous les jours ».

Pour en savoir plus :

Un site internet : www.cailabs.com
Un compte twitter à suivre : @Cailabs
Une page entreprise : Linkedin Cailabs

Dans la presse :

Finoptim : La cheminée ouverte à haut rendement et faibles émissions

Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est David Lépiney.

David-Lépiney

David Lépiney est ingénieur, diplômé d’un Master Energie, Environnement et Bioprocédés à l’Université Aix Marseille et d’un Master Ingénierie de l’Innovation à l’IAE de Grenoble. Il a créé la start-up Finoptim avec Baptiste Ploquin, gestionnaire de formation, diplômé d’un master Ingénierie de l’innovation à l’IAE de Grenoble, en septembre 2013.

C’est en décembre 2010 qu’a démarré l’aventure Finoptim.
Les deux dirigeants constatent qu’aucun moyen existant sur le marché ne permet d’améliorer les cheminées ouvertes sans condamner la vision du feu. C’est parti de ce constat que les deux co-fondateurs ont trouvé la solution pour optimiser la cheminée, un insert unique, l’insert-ouvert, qu’ils vont développer en créant Finoptim. Il est question ici d’optimiser un système de chauffage au bois ancestral, la cheminée à foyer ouvert, pour lui redonner un intérêt économique, écologique et le replacer au centre du chauffage de l’habitat.

« Cette solution apporte plusieurs avantages puisque elle améliore le rendement pour mieux chauffer l’habitat, diminue les pollutions issues de la combustion et l’encrassement du conduit, facilite le nettoyage de la cheminée et elle prolonge l’émission de la chaleur. Elle embellit l’esthétique du feu grâce à de nouvelles flammes qui viennent danser au-dessus du feu alors même qu’aucune flamme ne s’élève du brasier » nous expliquent les fondateurs de Finoptim.

Finoptim a développé une technologie unique, la DCMO : Double Combustion en Milieu Ouvert. Cette technologie brevetée, en collaboration avec Grenoble INP, assure le monopole de la technologie et au produit une image d’efficacité. De même, un PCT (Patent Cooperation Treaty) a aussi été déposé fin Novembre 2013 pour une extension à l’international.

L’insert-ouvert : la cheminée écologique et économique

Aujourd’hui le prix des énergies fossiles telles que le gaz, le fioul ne cesse d’augmenter entraînant d’importantes dépenses pour le chauffage. Le bois est une énergie renouvelable très abondante (la France produit plus de bois énergie qu’elle n’en consomme). Il est donc intéressant de profiter de cette énergie renouvelable pour le chauffage.

L’insert-ouvert optimise le rendement du foyer ouvert (de 45% contre 10% pour une cheminée à foyer ouvert non équipée).

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Avec ce système innovant, Finoptim va réduire l’émission des particules de façon significative sans détériorer ni fermer l’âtre comme avec les poêles et les inserts. L’optimisation est à la fois énergétique et environnementale.

Finoptim : la nouvelle solution écologique

« La technologie et le produit développé prennent tout leur sens avec les normes à venir en termes d’émissions notamment puisqu’elles viseraient à réduire drastiquement les quantités de poussières émises par le chauffage à bois. Notre technologie permettra de passer en deçà des futures limitations », précise David Lépiney.

Les valeurs de Finoptim sont fortes : le respect, le développement durable et la qualité. Finoptim a également souhaité faire de son produit un modèle d’esthétisme.

De l’idée à la création d’entreprise

C’est pour faire face à l’augmentation du prix de l’énergie, le mauvais rendement de la cheminée à foyer ouvert et son impact négatif sur l’environnement, que Finoptim a donc eu l’idée de développer cette technologie innovante.
C’est après deux ans de recherche et développement, et de tests, que Finoptin, Incubée à Grenoblois GRAIN, a lancé son premier produit industrialisé, produit certifié par un laboratoire COFRAC.
Ce projet a pu voir le jour grâce à la collaboration et au soutien de l’AIP Primeca Dauphiné Savoie et du laboratoire d’écoconception G-SCOP.

Finoptim a également reçu pour son projet de nombreuses récompenses et soutiens :

La Fondation Norbert Ségard soutient la création d’entreprises technologiques innovantes sur le territoire français par de jeunes ingénieurs ou docteurs de moins de 35 ans.

Pour David Lépiney :

« Nous sommes en phase d’amorçage, la nécessité de financement est primordiale à ce stade. En effet, nous avons l’ambition de monter en régime en termes de commercialisation et de production. Cela va passer par deux embauches pour notre premier exercice pour arriver à 8 personnes au sein de l’entreprise dès 2015.
Le prix Norbert Ségard est une chance pour Finoptin d’obtenir de la visibilité ainsi qu’une aide de financement’’.

Aux futurs créateurs…

De nombreuses motivations peuvent être motrices dans la création d’entreprise.
Pour David Lépiney :

« Mes motivations pour la création d’une activité ont été autant professionnelles que personnelles, même si ma première motivation a été de vouloir passer de la théorie à la pratique. Aborder de nouvelles méthodes de conception et de créativité, concevoir des produits innovants, pouvoir créer des emplois et participer au développement de l’économie locale, ont été moteurs pour moi.
Depuis le début de ce projet, l’aventure est passionnante et enthousiasmante. Les motivations restent intactes, elles se renforcent au fil des rencontres et de l’avancée de notre activité ».

Pour en savoir plus

Le site internet de Finoptim

Finoptim invente la cheminée propre [Vidéo] – France 3 – Mai 2012
Finoptim améliore le rendement de votre cheminée de 30% – Les Echos – Février 2014
Finoptim sur BFM [Vidéo] – BFM-Business – Février 2014
David Lepiney, Prix du jeune créateur ingénieur de la Fondation Norbert Ségard –  info-economique.com – Mars 2014
L’isérois Finoptim ouvre les inserts de cheminée – Usine nouvelle – Mars 2014

Revue de presse : les actualités de Finoptim
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