Velco : votre partenaire connecté pour la pratique du vélo

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Pierre Regnier – Velco.

Velco est votre partenaire connecté pour la pratique du vélo.

Avec une solution 100% française nommée Wink, nous avons réussi à résoudre les trois problèmes majeurs du cycliste. Wink, est le guidon connecté à votre Smartphone qui vous accompagne dans tous vos déplacements, en assurant votre sécurité ainsi que celle de votre vélo

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Nous avons postulé au prix de la Fondation Norbert Ségard dans l’objectif de valoriser notre innovation et de se rendre visible auprès des jeunes ingénieurs afin de faciliter nos recrutements.

Cela permet également de valoriser le travail que nous avons entrepris depuis deux ans auprès de nos clients.»

Pourquoi Velco ? Son innovation

Aujourd’hui, l’utilisation du vélo comme moyen de transport principal est de retour.
Ceci est dû à plusieurs facteurs : l’urbanisation de la population, les préoccupations écologiques et l’intégration d’activités physiques dans la vie de tous les jours. Mais également au fait que la population devient de plus en plus « technology addict », notamment depuis l’émergence des objets connectés.

Velco a pu identifier trois freins au développement de la pratique du vélo : le vol, l’insécurité sur les routes et le manque d’infrastructures.

Pour résoudre ses principaux freins et relancer la dynamique du vélo en ville, Velco a développé la solution Wink.

Un guidon connecté à votre Smartphone qui vous permet d’être alerté en cas de vol de votre vélo et de le retrouver seul ou bien en compagnie des forces de l’ordre. Il permet par ailleurs de vous guider de façon intuitive pour toujours trouver votre chemin. Enfin, il vous assure une sécurité optimale la nuit puisqu’il est équipé de phares intelligents et totalement intégrés au design.

Avec cette solution, nous permettons d’une part aux villes de développer de façon ciblée les infrastructures pour les vélos et d’autres part de rendre les assurances pour vélos plus accessibles.

De plus, la solution Wink s’adapte parfaitement aux problématiques et aux usages des propriétaires de flottes de vélos, tels que les loueurs privés de vélos de tourisme, les exploitants de vélos de courte et moyenne/longue durée ainsi que les flottes de vélos d’entreprises.

Le guidon connecté Wink sera commercialisé auprès de trois grands acteurs : les distributeurs High Tech, les revendeurs de vélos et les grossistes.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

La clé d’une réussite entrepreneuriale réside dans les Hommes.

De ce fait, il faut savoir s’entourer en s’associant avec des profils complémentaires au sien.

Créez un écosystème de partenaires financiers, technologique, industriels et commerciaux. Impliquez-les dans vos développements.

 Enfin, sachez-vous faire plaisir dans votre travail et partagez les mauvais moments, mais surtout les bons !

Un grand merci à Pierre Regnier pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Velco

Velco

Site internet : velco.bike

Mais aussi sur Instagram @velcoTracking

Oria : la bague connectée qui révolutionne le rapport avec la musique

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Damien Le Boulaire – Oria.

Oria est une bague connectée qui révolutionne le rapport avec la musique.

Elle interprète les mouvements les plus subtils de la main pour permettre aux musiciens de contrôler les effets musicaux.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Les concours comme celui de la Fondation Norbert Ségard sont un excellent moyen de confronter son idée, son travail, à un jury d’experts.

Le concours est un bon exercice de présentation et les échanges avec le jury sont une occasion de mettre l’accent sur les points sensibles qui pourront par la suite poser problème.

Au-delà du simple concours, l’attention et la bienveillance des personnes que l’on rencontre nous poussent à entretenir la flamme pour mener à bien cette aventure.»

Pourquoi Oria ? Son innovation

Moi-même pianiste autodidacte, je me suis très rapidement intéressé à la musique assistée par ordinateur. J’ai été fasciné par les possibilités qu’offrent ces logiciels pour moduler le son et ajouter des effets. C’est en voulant intégrer ces effets dans mon jeu que j’ai réalisé que les moyens existants pour contrôler des effets musicaux sont encore limités.

Notre ambition est de révolutionner la manière que l’on a d’interagir avec la musique et de repousser les limites du contrôle.

C’est pourquoi nous avons imaginé Oria, cette bague qui permet de contrôler la richesse de ce monde numérique tout en capturant le plaisir et la spontanéité de la pratique instrumentale.

Le produit se présente sous la forme d’un contrôleur MIDI et s’adresse de manière générale, aux personnes qui utilisent un ordinateur pour leurs compositions ou performances musicales.
Concrètement, l’utilisateur choisit un ou plusieurs mouvements parmi une bibliothèque prédéfinie et peut ensuite y associer n’importe quel effet via l’interface.

Il peut ainsi déclencher des boucles, moduler le son ou encore faire un vibrato du bout de la main.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

L’une des choses les plus précieuses que l’on peut recevoir en tant que jeune entrepreneur, ce sont les retours et les conseils de personnes impliquées dans le milieu.

Les opportunités se cachent partout et il ne faut pas hésiter à parler autour de soi.

Un grand merci à Damien Le Boulaire pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Oria

Oria

Site internet : www.oria.io

GreenMinded avec la Borne to Recycle s’attaque au 1er déchet mondial : les mégots de cigarettes

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Alice Comble – GreenMinded.

La vocation de GreenMinded est de permettre à l’ensemble de la population de recycler tous les petits déchets oubliés sous forme de jeu. Nous avons décidé de nous attaquer au premier déchet mondial : les mégots de cigarettes. Et ce, grâce à une solution ludique et interactive : la Borne to Recycle. Nous mettons ainsi en place un système de gamification, de dons aux associations et d’aide aux fumeurs pour réduire leur consommation.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«La réputation de la Fondation Norbert Ségard n’est plus à faire et en devenir lauréate est un honneur. C’est également une preuve de crédibilité et une belle visibilité pour le projet.

L’avis des experts présents dans le jury est un véritable atout pour la suite de cette aventure entrepreneuriale.»

Pourquoi GreenMinded ? Son innovation

Nous sommes partis du constat qu’il existe, depuis quelques années, des usines de recyclage de ce déchet, et pourtant aucune solution de collecte n’est proposée pour les 28 000 tonnes de mégots jetés chaque année en France. GreenMinded se place donc comme chaînon manquant à cette nouvelle filière de recyclage en proposant des points de collecte aux citoyens pour ensuite envoyer les mégots en recyclage.

Le concept de la Borne to Recycle ?

Un collecteur connecté & ludique dédié à la récupération du 1er déchet généré au monde : les mégots de cigarettes.

Mais au-delà d’être un point de collecte, la Borne to Recycle, grâce à sa connexion à l’Internet des Objets, devient un outil de communication et de sondage.

Concrètement, en haut de chaque borne est affichée une question avec deux réponses possibles.

Les fumeurs peuvent répondre au sondage en jetant leur mégot du côté choisi. Cela permet à la fois d’attirer l’œil du citoyen et donner un véritable sens au fait de recycler.

Et pour ceux qui ne fument pas mais veulent répondre au sondage ?
Un QR-Code est présent sur chaque borne permettant d’accéder au sondage en cours sur son smartphone et donner sa voix de GreenMinder.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Nous avons la chance aujourd’hui de vivre dans une société très favorable au développement de l’entrepreneuriat social.

De nombreuses structures sont présentes pour accompagner les entrepreneurs, les mettre en contact les uns avec les autres et leur donner les clés pour structurer leurs idées.

Il ne faut donc plus hésiter à créer sa propre histoire, se lever chaque matin pour construire des projets qui vous tiennent à coeur et peuvent améliorer le monde de demain.

Un grand merci à Alice Comble pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

GreenMinded

GreenMinded

Site internet : www.greenminded.fr

Onegates : la sécurité accessible pour tous les espaces partagés, pour tous les utilisateurs et pour tous les budgets

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Benjamin Laporte – Onegates.

Plutôt que d’aller chercher les clés on ne sait où, vous les obtenez directement sur place, dans votre poche, sur votre téléphone portable. Onegates a créé Neop.

C’est le premier petit contrôle d’accès connecté pour les espaces partagés. Il est autonome, et simplifie la gestion des clés et des réservations.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Le prix Norbert Ségard est une opportunité pour légitimer notre travail d’ingénieurs entrepreneurs.

Nous avons d’abord postulé parce que nous pensons répondre à une problématique d’usage par une solution technique originale et simple. Nous sommes en plein développement et nous devons aller encore plus vite. En ça nous avons obtenu conseils, financement et mises en réseaux ; 3 éléments, 3 piliers nécessaires à notre aventure pour qu’elle devienne encore plus concrète.»

Pourquoi Onegates ? Son innovation

Avec Neop, Onegates se positionne sur 2 enjeux majeurs : résoudre les problématiques d’accès aux locaux partagés, et maintenir un bon niveau de sécurité quelque soit la fréquentation.

Neop est autonome et simplifie la gestion des clés et des réservations.
En effet 92% des français ont un téléphone portable, il est très personnel et on le prête rarement. Plutôt que d’aller chercher les clés on ne sait où, vous les obtenez directement sur place, dans votre poche, sur votre téléphone portable. Vous recevez un code éphémère valable uniquement pour l’accès sollicité.

Par exemple, pour une réservation faite de 14h à 16h, un code unique est attribué à l’utilisateur, il est valable pour le créneau horaire, pour la personne, pour le lieu.
Avec plus de 900 millions d’accès par jour au téléphone en France, cet outil est devenu indispensable et omniprésent dans la vie quotidienne.

Neop peut être utilisé en combinaison avec tous types de systèmes de contrôles d’accès ou toutes installations nécessitant une identification rapide des individus.

Neop va plus loin que le SMS. Parce que nous connaissons les habitudes des utilisateurs, nous proposons par défaut et gratuitement l’utilisation de l’application mobile. Légère, elle permet d’obtenir le code d’accès éphémère encore plus rapidement.

De plus, nous mettons à disposition la plateforme www.neop.site, conçue pour être compréhensible et accessible.

Fini les plateformes de gestion incompréhensibles avec un manuel de plusieurs dizaines de pages. Neop, c’est fait par des humains, pour des humains. La gestion des accès n’aura jamais été aussi simple.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

L’une des histoires les plus intéressantes pour moi est de prendre une idée, un concept d’ingénieur et de l’en faire devenir un produit bientôt commercialisable.

On se rend compte que l’on est alors capable de solliciter des parties prenantes pour qu’elles nous accompagnent dans la direction que nous aurons définie.

L’imagination et la créativité sont alors très importantes, car il faudra toujours remettre en question la technique pour qu’elle soit réellement cohérente avec les usages et les besoins réels des futurs clients.

Un grand merci à Benjamin Laporte pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Onegates

Onegates

Site internet : onegates.com

De plus, OneGates participe à une campagne de communication.
Aidez les en votant sur lafabrique-france.aviva.com dès le 14 mars 2017 (ouverture des votes).
Merci pour eux.

Exotrail : système propulsif pour nanosatellites

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente David Henri – Exotrail.

Exotrail, développe un système propulsif pour nanosatellites.

Leur technologie permet à des constellations de petits satellites de se déplacer dans l’espace, afin d’avoir accès à de nouvelles orbites auparavant inaccessibles et d’en améliorer les performances.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Au stade amont où nous en sommes, les conseils que nous pouvons avoir sont très précieux. Candidater à un concours, c’est quoiqu’il arrive avoir un avis sur son projet de la part de gens extérieurs. Donc c’est de toute façon positif !

Être lauréat est bien sûr un gros plus : le prix financier donne d’une part un vrai « boost » au projet en permettant aux porteurs – non rémunérés – de se déplacer, de participer à des conférences, de s’accompagner correctement lors de la création de statuts ou la définition stratégique de l’entreprise, etc. ; et être lauréat du concours Norbert Ségard nous garantit enfin de pouvoir nous adresser à des personnalités expérimentés et compétentes pour pouvoir faire avancer le plus possible notre projet !

A mon sens, la première raison pour candidater au Prix Norbert Ségard est de confronter son projet à des avis extérieurs.»

Pourquoi Exotrail ? Son innovation

Exotrail est un projet de start-up qui s’inscrit dans le New Space, un mouvement qui agite le domaine du spatial et qui en change complètement le paradigme : utilisation de composants sur étagère, envoi de constellations, production en série, approche low-cost et utilisation commerciale à destination du plus grand nombre.

Cela permet par exemple de fournir des services comme de l’imagerie de la Terre à haute résolution temporelle et spatiale ou de la connexion internet pour des lieux inaccessibles aux grids télécoms.

Nous avons pour ambition de mettre sur le marché un système propulsif pour nanosatellites (1 – 50kg).

Notre équipe se fonde sur une innovation technologique unique au monde et brevetée : la miniaturisation de la propulsion à Effet Hall.

Cette technologie fiable et utilisée dans le spatial depuis des décennies n’avait jamais été miniaturisée auparavant. Sans propulsion, un nanosatellite est un objet passif. Avec un système de propulsion intégré, les nanosatellites deviennent actifs dans l’espace et gagnent en performances, en agilité et en durée de vie, et ont accès à des orbites auparavant inaccessibles. Cela permet à des constellations organisées de fournir des services de meilleure qualité pour un coût plus faible.

Nous avons l’intention de commercialiser notre système propulsif intégré pour nanosatellites ainsi qu’une offre de services allant de la conception de mission à l’opération de notre propulseur pour des opérateurs de services.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Le choix de l’entrepreneuriat ne doit pas se faire à la légère. C’est exigeant en termes de responsabilités et d’impact sur la vie personnelle.

Mes conseils : bien réfléchir avant de s’engager ! Il faut savoir se lancer dans l’aventure, mais pour les bonnes raisons. A mon sens, ces raisons doivent être la volonté de créer un objet (en l’occurrence, une entreprise) « à partir de rien », et d’avoir l’envie professionnelle de gérer des problèmes « complexes » qui ont beaucoup de composantes (technologiques, humaine, stratégique, économique…). Créer une entreprise pour devenir riche, c’est typiquement la première des mauvaises raisons !

Les avantages : une certaine liberté, et surtout un travail véritablement passionnant et enrichissant. C’est une expérience formidable !

Les contraintes : cela prend beaucoup, beaucoup de temps : ne pas s’engager dans une aventure entrepreneuriale si on n’est pas prêt à beaucoup travailler ! L’impact du projet sur la vie personnelle et familiale peut également être compliqué à gérer : il faut savoir oublier de temps en temps son projet afin de prendre du temps pour soi et de consacrer du temps à ses proches.

Un grand merci à David Henri pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Exotrail

Exotrail

Site internet : www.exotrail.com

Timothée LE QUESNE : Energysquare pour recharger vos smartphones et tablettes

Dans le cadre du 1er Challenge national Entrepreneuriat Etudiant de l’Institut Mines-Télécom en 2015, la Fondation Norbert Ségard remettra à Timothée LE QUESNEingénieur Télécom Paristechle diplôme de Lauréat de la Fondation Norbert Ségard 2016 pour son projet EnergySquare.

Timothee-Le-Quesne

Energysquare développe une nouvelle technologie de recharge par contact pour smartphones, tablettes et ordinateurs portables en les équipant d’un fin sticker et en les posant sur des surfaces prévues à cet effet : de véritables multiprises à deux dimensions.

Timothée LE QUESNE répond à nos questions et vous présente son projet EnergySquare.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Energysquare ?

Energysquare change la façon dont nous avons accès à l’énergie au quotidien, en permettant de transformer toute surface en une véritable prise électrique et d’y recharger et alimenter ses appareils.

La technologie Energysquare est composée de deux éléments :

  • Une surface fine de grande dimension présentant des carrés conducteurs intégrés dans une matière isolante, le tout branché sur secteur
  • Un “sticker”, adhérant au dos du smartphone et embarquant deux petits “pins” conducteurs ainsi qu’un connecteur à enficher dans la prise de recharge de l’appareil.

Lorsque le téléphone équipé est posé sur la surface, la recharge s’effectue automatiquement par simple contact physique.

energysquare_SégardSticker-Energysquare

C’est ici que réside l’innovation qui a été brevetée : le design de la plaque et du sticker imposent le contact des deux “pins” sur deux carrés conducteurs différents (un pôle + et un pôle -), l’électronique embarquée gérant ensuite la détection des appareils et la distribution du courant.

Le premier produit, en cours d’industrialisation, est une surface de recharge pour smartphones et tablettes. Elle pourra s’installer aussi bien à domicile (table de nuit, bureau, table basse..) qu’en entreprise (salle de réunion, office, open space). Il sera disponible sur la plateforme Kickstarter en avril 2016.

 

Que retiendrez-vous de cette expérience, de votre parcours d’entrepreneur ?

«J’ai toujours eu de l’attirance pour le monde des startups. Dès mon entrée en école d’ingénieur, j’ai essayé d’exploiter toutes les ressources qui m’étaient offertes (projets de groupe, enseignants chercheurs, entrepreneuriat étudiant) pour sortir de ma formation avec un joli projet et pouvoir le continuer directement après mes études.
Pour cela l’école m’a toujours poussé et sans cet écosystème j’aurai eu beaucoup plus de mal à me lancer dans l’aventure. C’est un choix que je ne regrette absolument pas, je traite chaque jour de nouvelles problématiques passionnantes et j’ai un degré de liberté dans mes décisions inégalable dans le monde de l’entreprise.
J’ai également l’impression d’apprendre en un an ce que j’aurai appris en cinq ans si j’avais choisi une filière plus « classique » : la variété des sujets à traiter est absolument phénoménale, avec une obligation de se former rapidement et efficacement sur chaque aspect du développement, de l’industrialisation du produit à la négociation de contrat en passant par le dépôt de brevet.
Entrepreneur est un métier assez addictif, avec des pics d’adrénalines dans les moments de réussite et de grosses désillusions dans les moments de doute. Ces montagnes russes émotionnelles incessantes sont parfois difficiles à gérer, c’est pour cela qu’il faut pouvoir s’appuyer sur un ou plusieurs cofondateurs, qui créent un contrepoids permettant de continuer à y croire dans le découragement et de garder la tête froide dans l’euphorie.
Si je devais ne retenir qu’une chose sur tout ce que j’ai appris, c’est qu’il faut confronter son produit au marché le plus vite possible : il vaut mieux avoir un produit moyen avec peu de dispositifs mais une forte traction sur sa cible qu’un produit techniquement génial que personne ne veut.
Pour cela, il faut savoir construire son produit brique par brique, et tester par itération chaque nouvelle brique en la proposant à ses utilisateurs. Si le produit n’est pas « market fit », il est préférable de pivoter rapidement et mettre son énergie autre part plutôt que de développer une offre pendant des mois et se rendre compte que personne n’est prêt à l’acheter..»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«De ce que j’ai pu observer, les ingénieurs n’ont rien à envier aux personnes issues d’autres formations dans le monde de l’entrepreneuriat. Etre entrepreneur au 21ème siècle requiert obligatoirement une dimension technique, et d’expérience la dimension stratégie/marketing/ commerciale s’acquiert assez rapidement, ce qui n’est pas forcément le cas de la dimension technique. Je conseillerai donc aux étudiants ingénieurs de ne pas se mettre de barrières et de se lancer dans l’aventure dès leur sortie d’école : ils ont toutes les armes pour.
Les avantages sont l’apprentissage ultrarapide et multidisciplinaire, la liberté de décision et d’action sans entrave, la capacité de tenter des choses que l’on n’aurait pas osé faire dans une autre entreprise que la sienne, la sortie des sentiers battus et des carcans de réflexion classiques, l’innovation autour d’un produit nouveau et l’adrénaline.
Les contraintes sont surtout financières et matérielles : il faut accepter de passer au moins un an à travailler beaucoup sans être payé et à explorer toutes les gammes de pâtes possibles et imaginables. Mais bon, ça ne change pas grand-chose par rapport à la vie étudiante !.»

Energysquare-team

Un grand merci à Timothée Le Quesne pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Pour en savoir plus

Un site internet : www.energysquare.co
Un compte Twitter : @energysquare_co
Une page Facebook : Eenergysquare.co
Une page LinkedIn : Energysquare