Timothée LE QUESNE : Energysquare pour recharger vos smartphones et tablettes

Dans le cadre du 1er Challenge national Entrepreneuriat Etudiant de l’Institut Mines-Télécom en 2015, la Fondation Norbert Ségard remettra à Timothée LE QUESNEingénieur Télécom Paristechle diplôme de Lauréat de la Fondation Norbert Ségard 2016 pour son projet EnergySquare.

Timothee-Le-Quesne

Energysquare développe une nouvelle technologie de recharge par contact pour smartphones, tablettes et ordinateurs portables en les équipant d’un fin sticker et en les posant sur des surfaces prévues à cet effet : de véritables multiprises à deux dimensions.

Timothée LE QUESNE répond à nos questions et vous présente son projet EnergySquare.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Energysquare ?

Energysquare change la façon dont nous avons accès à l’énergie au quotidien, en permettant de transformer toute surface en une véritable prise électrique et d’y recharger et alimenter ses appareils.

La technologie Energysquare est composée de deux éléments :

  • Une surface fine de grande dimension présentant des carrés conducteurs intégrés dans une matière isolante, le tout branché sur secteur
  • Un “sticker”, adhérant au dos du smartphone et embarquant deux petits “pins” conducteurs ainsi qu’un connecteur à enficher dans la prise de recharge de l’appareil.

Lorsque le téléphone équipé est posé sur la surface, la recharge s’effectue automatiquement par simple contact physique.

energysquare_SégardSticker-Energysquare

C’est ici que réside l’innovation qui a été brevetée : le design de la plaque et du sticker imposent le contact des deux “pins” sur deux carrés conducteurs différents (un pôle + et un pôle -), l’électronique embarquée gérant ensuite la détection des appareils et la distribution du courant.

Le premier produit, en cours d’industrialisation, est une surface de recharge pour smartphones et tablettes. Elle pourra s’installer aussi bien à domicile (table de nuit, bureau, table basse..) qu’en entreprise (salle de réunion, office, open space). Il sera disponible sur la plateforme Kickstarter en avril 2016.

 

Que retiendrez-vous de cette expérience, de votre parcours d’entrepreneur ?

«J’ai toujours eu de l’attirance pour le monde des startups. Dès mon entrée en école d’ingénieur, j’ai essayé d’exploiter toutes les ressources qui m’étaient offertes (projets de groupe, enseignants chercheurs, entrepreneuriat étudiant) pour sortir de ma formation avec un joli projet et pouvoir le continuer directement après mes études.
Pour cela l’école m’a toujours poussé et sans cet écosystème j’aurai eu beaucoup plus de mal à me lancer dans l’aventure. C’est un choix que je ne regrette absolument pas, je traite chaque jour de nouvelles problématiques passionnantes et j’ai un degré de liberté dans mes décisions inégalable dans le monde de l’entreprise.
J’ai également l’impression d’apprendre en un an ce que j’aurai appris en cinq ans si j’avais choisi une filière plus « classique » : la variété des sujets à traiter est absolument phénoménale, avec une obligation de se former rapidement et efficacement sur chaque aspect du développement, de l’industrialisation du produit à la négociation de contrat en passant par le dépôt de brevet.
Entrepreneur est un métier assez addictif, avec des pics d’adrénalines dans les moments de réussite et de grosses désillusions dans les moments de doute. Ces montagnes russes émotionnelles incessantes sont parfois difficiles à gérer, c’est pour cela qu’il faut pouvoir s’appuyer sur un ou plusieurs cofondateurs, qui créent un contrepoids permettant de continuer à y croire dans le découragement et de garder la tête froide dans l’euphorie.
Si je devais ne retenir qu’une chose sur tout ce que j’ai appris, c’est qu’il faut confronter son produit au marché le plus vite possible : il vaut mieux avoir un produit moyen avec peu de dispositifs mais une forte traction sur sa cible qu’un produit techniquement génial que personne ne veut.
Pour cela, il faut savoir construire son produit brique par brique, et tester par itération chaque nouvelle brique en la proposant à ses utilisateurs. Si le produit n’est pas « market fit », il est préférable de pivoter rapidement et mettre son énergie autre part plutôt que de développer une offre pendant des mois et se rendre compte que personne n’est prêt à l’acheter..»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«De ce que j’ai pu observer, les ingénieurs n’ont rien à envier aux personnes issues d’autres formations dans le monde de l’entrepreneuriat. Etre entrepreneur au 21ème siècle requiert obligatoirement une dimension technique, et d’expérience la dimension stratégie/marketing/ commerciale s’acquiert assez rapidement, ce qui n’est pas forcément le cas de la dimension technique. Je conseillerai donc aux étudiants ingénieurs de ne pas se mettre de barrières et de se lancer dans l’aventure dès leur sortie d’école : ils ont toutes les armes pour.
Les avantages sont l’apprentissage ultrarapide et multidisciplinaire, la liberté de décision et d’action sans entrave, la capacité de tenter des choses que l’on n’aurait pas osé faire dans une autre entreprise que la sienne, la sortie des sentiers battus et des carcans de réflexion classiques, l’innovation autour d’un produit nouveau et l’adrénaline.
Les contraintes sont surtout financières et matérielles : il faut accepter de passer au moins un an à travailler beaucoup sans être payé et à explorer toutes les gammes de pâtes possibles et imaginables. Mais bon, ça ne change pas grand-chose par rapport à la vie étudiante !.»

Energysquare-team

Un grand merci à Timothée Le Quesne pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Pour en savoir plus

Un site internet : www.energysquare.co
Un compte Twitter : @energysquare_co
Une page Facebook : Eenergysquare.co
Une page LinkedIn : Energysquare

 

 

Pierre-Julien HARBONNIER : Parkki le détecteur de vos places de stationnement

Lauréat du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir 2016, Pierre-Julien Harbonnierélève-ingénieur ISEN Lille, répond à nos questions et vous présente son projet Parkki.

Pierre-Julien-Harbonnier

Pierre-Julien Harbonnier est co-fondateur de Parkki, une startup travaillant sur un boîtier smartcity et plus précisément sur la problématique du stationnement en centre ville.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Parkki ?

Parkki est un système de détection de places de stationnement en milieu urbain permettant de guider l’automobiliste vers l’emplacement libre le plus proche de sa destination.

L’idée de Parkki est le fruit d’un intérêt conjugué pour les nouvelles technologies, l’écologie, et d’une sensibilité particulière au problème de stationnement en centre ville. J’ai donc pensé à créer un système permettant d’améliorer ce stationnement.

parkki - ségardParkki un système évolutif de capteurs pour smartcities (applications de gestion de villes intelligentes) avec un système d’analyse des données pour les collectivités.

Nos capteurs sont positionnés en façade ou sur l’éclairage public et sont discrets, économiques, autonomes et n’entravent en aucun cas la vie privée des habitants. Par leur positionnement en hauteur, ils sont capables d’analyser tout type de stationnement sur une zone de 50m de large, des deux côtés de la chaussée.

Ils sont également conçu pour collecter d’autres informations telles que la qualité de l’air, la météo, les nuisances sonores et l’analyse du trafic.

Notre réseau de capteurs récolte ces informations, afin de proposer aux villes une analyse précise et en temps réel de toutes ces données, les aidant ainsi à améliorer la qualité des services urbains.

 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« L’ISEN ayant été fondée par Norbert Ségard, la Fondation et l’ISEN sont très liées. En tant qu’étudiant à l’ISEN Lille, nous étions les premiers au courant des évènements et concours proposés par la fondation.
Étant en plein dans un projet remplissant tous les critères du concours Jeune Espoir, et à la recherche de visibilité et de crédibilité, nous avons postulé au Prix Norbert Ségard Jeune Espoir. »

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« L’aventure entrepreneuriale ne fait que commencer pour Parkki et pour moi-même. Cette expérience est passionnante et très prenante. Entre l’idée et la concrétisation de celle-ci, c’est un chemin rempli de questions, de doutes, de joies et de fiertés…
Je pense que pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale il faut être curieux et passionné. Il faut aussi savoir s’entourer et écouter les conseils autour de soi…mais ne pas hésiter à suivre son instinct !
Et toujours garder en tête ses valeurs et sa vision de son entreprise. »

 

Team-Parkki

Un grand merci à Pierre-Julien Harbonnier pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Patrick SAMUEL : Projet Éclips, le rouge à lèvres « High Tech »

Lauréat 2016 du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir, Patrick Samuel, élève-ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Industries Chimiques, répond à nos questions et vous présente son projet Éclips.

Patrick-Samuel

Éclips est un rouge à lèvres qui prend instantanément n’importe quelle couleur à portée de main.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Éclips ?

Trouver l’application de la théorie physique de la chimie sous forme d’une application concrète d’un produit innovant. Créer et commercialiser un rouge à lèvres « High Tech » qui peut prendre instantanément 16 millions de couleurs ! Éclips : Une aubaine pour toutes les femmes : plus besoin d’acheter ou d’emporter un régiment de rouge à lèvres de différentes couleur, un seul et même tube suffit dorénavant !

Vous voulez un rouge à lèvres de la même teinte que votre pull ? Éclips, rouge à lèvres universel, est capable, à portée de main, de reproduire cette couleur sur votre lèvre. Il vous suffit de choisir la couleur et le rouge à lèvres produit instantanément la teinte correspondante pour une application. Vous pouvez réitérer ce choix de couleur autant de fois que vous le souhaitez et pour n’importe quelle teinte. Il peut remplacer l’utilisation des rouge à lèvres tel qu’on le conçoit aujourd’hui.

Ce produit aux mêmes dimensions qu’un rouge à lèvres standard et au design épuré pourra remplacer les rouges à lèvres uni-couleur pour une utilisation pratique, économique et esthétique.

 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«Le prix Norbert Ségard est une fondation admirable qui permet aux jeunes ingénieurs de croire en leur possibilité d’entreprendre et de leur donner les moyens.
Ce prix  représente une aide considérable quant à notre besoin de financement du projet et nous permettra notamment d’aller plus loin dans sa réalisation (prototype, déplacement,…).
Ce prix, c’est non seulement une reconnaissance de mon investissement sur un projet qui me tient particulièrement à cœur mais aussi une réelle confiance que porte la fondation Norbert Ségard en la réussite de ce projet.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«D’abord, le plus important est de toujours croire en vos idées.

Ensuite, construire une équipe pluridisciplinaire est pour moi une nécessité. Chacun doit faire confiance à la compétence des autres. Pour arriver à cela, le plus important est donc de juger sur les valeurs de la personne.

Une bonne cohésion de groupe permet d’une part de rester motivé mais également de rester performant en confrontant les différentes problématiques auxquelles on peut faire face tout au long du projet.

Être dans une bonne équipe, c’est finalement s’adapter et s’ajuster dans nos actions face aux réalités du marché. A titre d’exemple, notre équipe, pluridisciplinaire (chimie, mécanique, design et commerce), se complète non seulement en termes de compétences mais aussi de caractères et de motivations.»

Team-Eclips-

Un grand merci à Patrick SAMUEL pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Aurélien LAFAILLE : Projet Helios Bag, le sac à dos connecté

Lauréat 2016 du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir, Aurélien Lafaille, élève-ingénieur des Mines de Nantes, répond à nos questions et vous présente son projet Helios Bag.

Helios Bag est un sac à dos connecté qui s’adapte à l’utilisateur. Constitué d’un panneau solaire de 3ème génération, d’une batterie et de capteurs récupérant des données, il permet d’accompagner l’utilisateur dans son quotidien en rechargeant ses appareils mobiles  et en l’aidant dans sa vie de tous les jours. Un projet porté avec Hadrien Serougne de Meeûs élève ingénieur à UPSSITECH Toulouse.

Hadrien Serougne de Meeûs

Helios Bag est un sac à dos connecté et intelligent qui s’adapte à l’utilisateur.En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Helios Bag?

Helios-Bag-ségard

Il est capable d’aider son utilisateur dans la vie de tous les jours en rechargeant ses appareils mobiles mais aussi en l’assistant par sa fonction connectée.

Ainsi, recharger des appareils mobiles, récupérer des données GPS ou encore retrouver des objets égarés sont des fonctions disponibles avec Helios Bag.

L’idée, était de concevoir un sac s’adaptant à notre monde numérique et à notre vie de tous les jours.

En effet, les appareils électroniques occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien et nous accompagnent dans toutes nos  activités de plus en plus variées.

L’utilisateur attendant de plus en plus de ses objets, nous avons donc pensé, Armand, Hadrien et moi à concevoir un sac capable de répondre aux besoins de ce nouveau monde connecté.

Ce sac équipé d’un panneau solaire écologique, souple et de dernière génération est capable de se régénérer et envoie l’énergie récupérée à un système de batterie. Grâce à différents capteurs, il peut ensuite remplir sa fonction connectée en étant relié à une application « Helios Bag » qui fait l’office d’intermédiaire entre l’utilisateur et le sac. Helios Bag pourra donc  « communiquer » avec l’utilisateur, l’aidant à gérer au mieux sa batterie ou à veiller sur ses objets les plus précieux.

Helios-bag

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«Ce  prix offre une certaine reconnaissance par le public et va nous permettre d’avancer avec plus de légitimité.
Cela va nous aider pour trouver des partenaires mais aussi à entrer en contact avec un réseau de professionnel, points essentiels à la réussite de notre projet.
De plus,  nous étions arrivés à un certain point dans notre projet où nous avions besoin d’avancer de l’argent pour nous développer. Or, pour des étudiants, c’est peut-être la partie la plus compliquée.
Ce prix peut donc s’avérer déterminant pour l’avenir de notre projet.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Tout d’abord, je pense qu’il est difficile pour nous de donner des conseils, notre aventure entrepreneuriale ne fait finalement que commencer.
En tant que futurs ingénieurs, nous avons un avantage conséquent d’un point de vue technique, nous sommes capables de concevoir nos propres idées.
C’est un énorme avantage, qui doit nous pousser à développer de nouveaux projets.
L’aventure entrepreneuriale est tellement excitante, pleine de rebondissements.
Mener son propre projet est extrêmement motivant et je pense qu’il faut tenter le coup dès que l’on a une idée en tête. Il faut aussi bien faire attention à s’entourer des bonnes personnes.
Enfin, l’une des principales contraintes est le temps de travail conséquent, mais rapidement, on se rend compte, que cela en vaut vraiment la peine !»

A-Lafaille-team

Aurélien LafailleHadrien Serougne de Meeûs co fondateur de Helios Bag

Un grand merci à Aurélien Lafaille pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Pour en savoir plus :

Le site internet : helios-bag.com
Aurélien Lafaille sur Linkedin : Profil LinkedIn
Hadrien Serougne de Meeûs sur Linkedin : Profil LinkedIn

Robin BRAEM : Projet Meebike, le couteau suisse du vélo urbain devient Maestra

En 2016, Robin BRAEMélève-ingénieur des Mines de Douai, recevait le prix « Technologie & Mobilité Durable » Norbert Ségard du  Jeune Espoir 2016 pour son projet initial Meebike. Il avait alors répondu à toutes nos questions. Aujourd’hui Meebike devient Maestra et fait parler déjà de lui en 2017 !

Robin-BRAEM_meebike

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« Au vu de la lourdeur de son industrialisation, dont nous sommes conscients, notre projet va avoir besoin d’une croissance rapide en termes de notoriété.
Gagner ce prix « Jeune Espoir » nous aidera à gagner en crédibilité auprès de nos futurs investisseurs et partenaires industriels.
La bourse nous aidera quant à elle à financer une prestation de conception complète et poussée par l’Institut Supérieur de Design à Valenciennes.»

 

En 2017, Meebike devient Maestra

A ce jour, le prototype de Robin Braem et de son équipe a beaucoup évolué et devient Maestra !

Meebike puis Maestra a débuté avec trois élèves ingénieurs des Mines de Douai en fin de cursus : Mehdi, responsable marketing, Maxime, responsable financier, et Robin, responsable technique, en Septembre 2016.

« Le vélo a été remplacé par une trottinette électrique avec panier, beaucoup plus légère, pourvue de trois roues pour assurer sa stabilité. Eurêka !

Un nouveau moyen de micromobilité en milieu urbain pouvait naître. Pour Robin Braem, la conception assistée par ordinateur et la fabrication de l’engin sont devenues le fil rouge de ses trois années de formation, sanctionnée, fin 2016, par son diplôme d’ingénieur, option entrepreneuriat […]

En trois ans, Robin Braem a fait évoluer à douze reprises la maquette de la trottinette-chariot et en a conçu trois prototypes, simplifiant chaque fois un peu plus le système.

Résultat : l’engin en aluminium, autonome sur 25 km, avec une vitesse de pointe pouvant atteindre près de 30 km/h mais équipé de freins hydrauliques, est stable sur ses trois roues, pratique avec son panier, et éclairé la nuit en LED. Il suffit d’un geste pour transformer la trottinette en chariot, par un système qui vient d’être breveté. « « En tirant une simple poignée, je peux rapprocher la roue arrière des roues avant », démontre et explique Robin Braem pour le Journal Le Monde qui lui a décerné le Prix de la mobilité « Le Monde »-Smart Cities avec son engin électrique multifonction dans son article « Une trottinette-chariot pour urbain pressé».

 

Mieux que des mots, Robin Braem vous présente Maestra en images dans cette vidéo :

En quelques mots, au démarrage pourquoi Meebike ?

Le vélo-chariot : permettre à tous de pouvoir faire ses courses à vélo. Il s’agit d’un vélo pliant intégrant un grand panier, qui se transforme simplement en chariot de supermarché. Une fois ce chariot chargé, on peut le retransformer aussi facilement en vélo pour ramener rapidement ses achats chez soi !

Faire ses courses en ville, c’est contraignant : la voiture ne peut souvent pas se garer, et les solutions pour vélos sont peu pratiques (sacs sur le guidon, remorque à l’arrière du vélo, …) et/ou trop chères (biporteur, triporteur). Grâce à notre vélo chariot, c’est facile : partez en vélo, transformez le simplement en chariot, faites vos courses, et ramenez-les chez vous en toute facilité !

Ce concept trouve son utilité dans de nombreuses situations : en ville, dans les campings, à Center-Parcs, en entreprise, …

Le produit qui se rapproche le plus du nôtre (le vélo pliant) se vend de plus en plus en France : 25 000 exemplaires en 2010 contre 45 000 en 2014. De plus, 60% des utilisateurs de ces vélos sont des professions intermédiaires et des cadres supérieurs, un marché qui est donc aisé. L’arrivée massive des supérettes de proximité (Carrefour city,…) en ville joue aussi en notre faveur !

Nous aurons achevé la conception du produit en 2017 et industrialiserons notre produit en 2018. La prise en compte des retours utilisateurs en amont constitue pour nous une étape clé !

Vélo chariot Meebike

En 2019, nous prévoyons un chiffre d’affaires de 300 000 € et un résultat net de 50 000 €. Notre point mort sera atteint mi 2019.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Nous avons longtemps travaillé sur une première idée qui était à l’époque un vélo convertible en trottinette, à usage principalement urbain. Nous avons même réalisé un prototype !
Mais la prise de recul que nous avons pu avoir avec le temps a éclairci notre vision : la réaction globale des gens à notre pitch, la veille technologique continue que nous réalisons et l’étude de l’usage fait des vélos pliants nous a amené à revoir complètement notre produit.
Le conseil que nous retirons de cette expérience est le suivant : ne pas rester bloqué et convaincu de sa première idée. Il faut avant tout sentir pleinement l’avenir du projet avant de se lancer !»>

Un grand merci à Robin BRAEM pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

En savoir plus :

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