Avez-vous lu le dossier du Magazine Challenges spécial ingénieurs : « Création d’entreprise : la fièvre gagne les jeunes ingénieurs » ? Si ce n’est pas le cas, nous vous invitons vivement à acquérir et à découvrir ce dossier complet (68 pages).
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Retrouvez l’intégralité de ce dossier en ligne via le lien suivant : Magazine Challenges ( Challenges N°378 Du 27/2/2014, consultable en ligne pour 1,49€ si vous n’êtes pas abonnés à ce magazine)
Vous trouverez une multitude d’informations sur la réalité de la création d’entreprise et sur ces ingénieurs qui ont choisi la voie de entrepreneuriat.
«Aujourd’hui, la France compte environ un million d’ingénieurs dont 4 % sont à leur compte dans le conseil ou comme patron d’entreprise», estime Julien Roitman, le président de l’association Ingénieurs et Scientifiques de France (IESF) à cette occasion ( © Source Challenges).
C’est également à cette occasion que le président de la Fondation Norbert Ségard, a répondu aux questions de Challenges :
Les prix qui encouragent les ingénieurs
Pendant 25 ans, la Fondation Norbert Ségard, créée en mémoire du chercheur, créateur d’écoles et ministre, a financé des thèses de doctorat principalement dans la région du Nord-Pas-de-Calais. Mais en 2011, elle décide de changer son fusil d’épaule en constatant que peu de ces thèses débouchent sur des créations d’entreprises. Dorénavant les prix Norbert Ségard serviront à promouvoir et soutenir la création d’entreprises technologiques innovantes sur le territoire français avec trois axes :
- Le prix Jeune Espoir pour les élèves-ingénieurs,
- Le Prix Ingénieur et Créateur pour les ingénieurs ou docteurs,
- Le financement de thèses à condition qu’elles soient axées sur la création d’entreprise technologique innovante.
Pour le Prix Jeune Espoir,«nous avons contacté 70 écoles et reçu une vingtaine de dossiers d’une douzaine d’écoles», révèle Jean-Paul Ségard, le fils de Norbert Ségard qui anime la fondation. «Les ingénieurs sont bien placés pour jouer un rôle éminent dans la création et il nous a paru intelligent de s’intéresser aux élèves dès l’école. Nous leur demandons d’expliquer comment ils aménagent leur cursus avec l’école pour s’engager dans la démarche entrepreneuriale, parfois dès la première année.»
Parmi les dossiers reçus, les biotechnologies, les matériaux du futur, l’énergie et l’informatique dans ses applications transversales tiennent le haut du panier.
Jean-Paul Ségard précise : «nous recherchons des projets qui apportent une rupture technologique évidente et qui tiennent compte des grandes évolutions sociétales». Maurice Cotte, ancien directeur d’écoles des Mines qui accompagne la Fondation Norbert Ségard dans sa nouvelle mission, donne quelques pistes. «Il faut développer fortement des filières entrepreneuriales structurées dans toutes les écoles d’ingénieurs. Ensuite comme le disent les créateurs, il faut développer l’écosystème de l’entreprise technologique dans des bassins d’émergence qui regrouperaient tous les organismes nécessaires. À Besançon, c’est frappant : dans un faible rayon autour de l’incubateur, on peut avoir des réunions dans la demi-heure. » Maurice Cotte se prend à rêver. « Je me demande s’il ne serait pas pertinent d’avoir un diplôme d’ingénieur-créateur ou une option entrepreneur. » ( © Source Challenges)
Jean-Jacques Bois, Prix Ingénieur et Créateur 2011 revient également dans cet article « Ingénieur par hasard, entrepreneur par choix » sur son parcours d’entrepreneurs et sur l’aide de la Fondation Norbert Ségard : « Nanolike, une entreprise technologique performante sur la voie du succès »
La remise des Prix 2014 de la Fondation Norbert Ségard aura lieu le 7 avril pendant la semaine de l’industrie, en partenariat avec les Prix Marius Lavet : Cérémonie de remise des Prix Norbert Ségard