Pierre-Julien HARBONNIER : Parkki le détecteur de vos places de stationnement

Lauréat du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir 2016, Pierre-Julien Harbonnierélève-ingénieur ISEN Lille, répond à nos questions et vous présente son projet Parkki.

Pierre-Julien-Harbonnier

Pierre-Julien Harbonnier est co-fondateur de Parkki, une startup travaillant sur un boîtier smartcity et plus précisément sur la problématique du stationnement en centre ville.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Parkki ?

Parkki est un système de détection de places de stationnement en milieu urbain permettant de guider l’automobiliste vers l’emplacement libre le plus proche de sa destination.

L’idée de Parkki est le fruit d’un intérêt conjugué pour les nouvelles technologies, l’écologie, et d’une sensibilité particulière au problème de stationnement en centre ville. J’ai donc pensé à créer un système permettant d’améliorer ce stationnement.

parkki - ségardParkki un système évolutif de capteurs pour smartcities (applications de gestion de villes intelligentes) avec un système d’analyse des données pour les collectivités.

Nos capteurs sont positionnés en façade ou sur l’éclairage public et sont discrets, économiques, autonomes et n’entravent en aucun cas la vie privée des habitants. Par leur positionnement en hauteur, ils sont capables d’analyser tout type de stationnement sur une zone de 50m de large, des deux côtés de la chaussée.

Ils sont également conçu pour collecter d’autres informations telles que la qualité de l’air, la météo, les nuisances sonores et l’analyse du trafic.

Notre réseau de capteurs récolte ces informations, afin de proposer aux villes une analyse précise et en temps réel de toutes ces données, les aidant ainsi à améliorer la qualité des services urbains.

 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« L’ISEN ayant été fondée par Norbert Ségard, la Fondation et l’ISEN sont très liées. En tant qu’étudiant à l’ISEN Lille, nous étions les premiers au courant des évènements et concours proposés par la fondation.
Étant en plein dans un projet remplissant tous les critères du concours Jeune Espoir, et à la recherche de visibilité et de crédibilité, nous avons postulé au Prix Norbert Ségard Jeune Espoir. »

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« L’aventure entrepreneuriale ne fait que commencer pour Parkki et pour moi-même. Cette expérience est passionnante et très prenante. Entre l’idée et la concrétisation de celle-ci, c’est un chemin rempli de questions, de doutes, de joies et de fiertés…
Je pense que pour se lancer dans l’aventure entrepreneuriale il faut être curieux et passionné. Il faut aussi savoir s’entourer et écouter les conseils autour de soi…mais ne pas hésiter à suivre son instinct !
Et toujours garder en tête ses valeurs et sa vision de son entreprise. »

 

Team-Parkki

Un grand merci à Pierre-Julien Harbonnier pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Patrick SAMUEL : Projet Éclips, le rouge à lèvres « High Tech »

Lauréat 2016 du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir, Patrick Samuel, élève-ingénieur de l’École Nationale Supérieure des Industries Chimiques, répond à nos questions et vous présente son projet Éclips.

Patrick-Samuel

Éclips est un rouge à lèvres qui prend instantanément n’importe quelle couleur à portée de main.

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Éclips ?

Trouver l’application de la théorie physique de la chimie sous forme d’une application concrète d’un produit innovant. Créer et commercialiser un rouge à lèvres « High Tech » qui peut prendre instantanément 16 millions de couleurs ! Éclips : Une aubaine pour toutes les femmes : plus besoin d’acheter ou d’emporter un régiment de rouge à lèvres de différentes couleur, un seul et même tube suffit dorénavant !

Vous voulez un rouge à lèvres de la même teinte que votre pull ? Éclips, rouge à lèvres universel, est capable, à portée de main, de reproduire cette couleur sur votre lèvre. Il vous suffit de choisir la couleur et le rouge à lèvres produit instantanément la teinte correspondante pour une application. Vous pouvez réitérer ce choix de couleur autant de fois que vous le souhaitez et pour n’importe quelle teinte. Il peut remplacer l’utilisation des rouge à lèvres tel qu’on le conçoit aujourd’hui.

Ce produit aux mêmes dimensions qu’un rouge à lèvres standard et au design épuré pourra remplacer les rouges à lèvres uni-couleur pour une utilisation pratique, économique et esthétique.

 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«Le prix Norbert Ségard est une fondation admirable qui permet aux jeunes ingénieurs de croire en leur possibilité d’entreprendre et de leur donner les moyens.
Ce prix  représente une aide considérable quant à notre besoin de financement du projet et nous permettra notamment d’aller plus loin dans sa réalisation (prototype, déplacement,…).
Ce prix, c’est non seulement une reconnaissance de mon investissement sur un projet qui me tient particulièrement à cœur mais aussi une réelle confiance que porte la fondation Norbert Ségard en la réussite de ce projet.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«D’abord, le plus important est de toujours croire en vos idées.

Ensuite, construire une équipe pluridisciplinaire est pour moi une nécessité. Chacun doit faire confiance à la compétence des autres. Pour arriver à cela, le plus important est donc de juger sur les valeurs de la personne.

Une bonne cohésion de groupe permet d’une part de rester motivé mais également de rester performant en confrontant les différentes problématiques auxquelles on peut faire face tout au long du projet.

Être dans une bonne équipe, c’est finalement s’adapter et s’ajuster dans nos actions face aux réalités du marché. A titre d’exemple, notre équipe, pluridisciplinaire (chimie, mécanique, design et commerce), se complète non seulement en termes de compétences mais aussi de caractères et de motivations.»

Team-Eclips-

Un grand merci à Patrick SAMUEL pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Aurélien LAFAILLE : Projet Helios Bag, le sac à dos connecté

Lauréat 2016 du Prix Norbert Ségard Jeune Espoir, Aurélien Lafaille, élève-ingénieur des Mines de Nantes, répond à nos questions et vous présente son projet Helios Bag.

Helios Bag est un sac à dos connecté qui s’adapte à l’utilisateur. Constitué d’un panneau solaire de 3ème génération, d’une batterie et de capteurs récupérant des données, il permet d’accompagner l’utilisateur dans son quotidien en rechargeant ses appareils mobiles  et en l’aidant dans sa vie de tous les jours. Un projet porté avec Hadrien Serougne de Meeûs élève ingénieur à UPSSITECH Toulouse.

Hadrien Serougne de Meeûs

Helios Bag est un sac à dos connecté et intelligent qui s’adapte à l’utilisateur.En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Helios Bag?

Helios-Bag-ségard

Il est capable d’aider son utilisateur dans la vie de tous les jours en rechargeant ses appareils mobiles mais aussi en l’assistant par sa fonction connectée.

Ainsi, recharger des appareils mobiles, récupérer des données GPS ou encore retrouver des objets égarés sont des fonctions disponibles avec Helios Bag.

L’idée, était de concevoir un sac s’adaptant à notre monde numérique et à notre vie de tous les jours.

En effet, les appareils électroniques occupent une place de plus en plus importante dans notre quotidien et nous accompagnent dans toutes nos  activités de plus en plus variées.

L’utilisateur attendant de plus en plus de ses objets, nous avons donc pensé, Armand, Hadrien et moi à concevoir un sac capable de répondre aux besoins de ce nouveau monde connecté.

Ce sac équipé d’un panneau solaire écologique, souple et de dernière génération est capable de se régénérer et envoie l’énergie récupérée à un système de batterie. Grâce à différents capteurs, il peut ensuite remplir sa fonction connectée en étant relié à une application « Helios Bag » qui fait l’office d’intermédiaire entre l’utilisateur et le sac. Helios Bag pourra donc  « communiquer » avec l’utilisateur, l’aidant à gérer au mieux sa batterie ou à veiller sur ses objets les plus précieux.

Helios-bag

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«Ce  prix offre une certaine reconnaissance par le public et va nous permettre d’avancer avec plus de légitimité.
Cela va nous aider pour trouver des partenaires mais aussi à entrer en contact avec un réseau de professionnel, points essentiels à la réussite de notre projet.
De plus,  nous étions arrivés à un certain point dans notre projet où nous avions besoin d’avancer de l’argent pour nous développer. Or, pour des étudiants, c’est peut-être la partie la plus compliquée.
Ce prix peut donc s’avérer déterminant pour l’avenir de notre projet.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Tout d’abord, je pense qu’il est difficile pour nous de donner des conseils, notre aventure entrepreneuriale ne fait finalement que commencer.
En tant que futurs ingénieurs, nous avons un avantage conséquent d’un point de vue technique, nous sommes capables de concevoir nos propres idées.
C’est un énorme avantage, qui doit nous pousser à développer de nouveaux projets.
L’aventure entrepreneuriale est tellement excitante, pleine de rebondissements.
Mener son propre projet est extrêmement motivant et je pense qu’il faut tenter le coup dès que l’on a une idée en tête. Il faut aussi bien faire attention à s’entourer des bonnes personnes.
Enfin, l’une des principales contraintes est le temps de travail conséquent, mais rapidement, on se rend compte, que cela en vaut vraiment la peine !»

A-Lafaille-team

Aurélien LafailleHadrien Serougne de Meeûs co fondateur de Helios Bag

Un grand merci à Aurélien Lafaille pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Pour en savoir plus :

Le site internet : helios-bag.com
Aurélien Lafaille sur Linkedin : Profil LinkedIn
Hadrien Serougne de Meeûs sur Linkedin : Profil LinkedIn

Robin BRAEM : Projet Meebike, le couteau suisse du vélo urbain devient Maestra

En 2016, Robin BRAEMélève-ingénieur des Mines de Douai, recevait le prix « Technologie & Mobilité Durable » Norbert Ségard du  Jeune Espoir 2016 pour son projet initial Meebike. Il avait alors répondu à toutes nos questions. Aujourd’hui Meebike devient Maestra et fait parler déjà de lui en 2017 !

Robin-BRAEM_meebike

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« Au vu de la lourdeur de son industrialisation, dont nous sommes conscients, notre projet va avoir besoin d’une croissance rapide en termes de notoriété.
Gagner ce prix « Jeune Espoir » nous aidera à gagner en crédibilité auprès de nos futurs investisseurs et partenaires industriels.
La bourse nous aidera quant à elle à financer une prestation de conception complète et poussée par l’Institut Supérieur de Design à Valenciennes.»

 

En 2017, Meebike devient Maestra

A ce jour, le prototype de Robin Braem et de son équipe a beaucoup évolué et devient Maestra !

Meebike puis Maestra a débuté avec trois élèves ingénieurs des Mines de Douai en fin de cursus : Mehdi, responsable marketing, Maxime, responsable financier, et Robin, responsable technique, en Septembre 2016.

« Le vélo a été remplacé par une trottinette électrique avec panier, beaucoup plus légère, pourvue de trois roues pour assurer sa stabilité. Eurêka !

Un nouveau moyen de micromobilité en milieu urbain pouvait naître. Pour Robin Braem, la conception assistée par ordinateur et la fabrication de l’engin sont devenues le fil rouge de ses trois années de formation, sanctionnée, fin 2016, par son diplôme d’ingénieur, option entrepreneuriat […]

En trois ans, Robin Braem a fait évoluer à douze reprises la maquette de la trottinette-chariot et en a conçu trois prototypes, simplifiant chaque fois un peu plus le système.

Résultat : l’engin en aluminium, autonome sur 25 km, avec une vitesse de pointe pouvant atteindre près de 30 km/h mais équipé de freins hydrauliques, est stable sur ses trois roues, pratique avec son panier, et éclairé la nuit en LED. Il suffit d’un geste pour transformer la trottinette en chariot, par un système qui vient d’être breveté. « « En tirant une simple poignée, je peux rapprocher la roue arrière des roues avant », démontre et explique Robin Braem pour le Journal Le Monde qui lui a décerné le Prix de la mobilité « Le Monde »-Smart Cities avec son engin électrique multifonction dans son article « Une trottinette-chariot pour urbain pressé».

 

Mieux que des mots, Robin Braem vous présente Maestra en images dans cette vidéo :

En quelques mots, au démarrage pourquoi Meebike ?

Le vélo-chariot : permettre à tous de pouvoir faire ses courses à vélo. Il s’agit d’un vélo pliant intégrant un grand panier, qui se transforme simplement en chariot de supermarché. Une fois ce chariot chargé, on peut le retransformer aussi facilement en vélo pour ramener rapidement ses achats chez soi !

Faire ses courses en ville, c’est contraignant : la voiture ne peut souvent pas se garer, et les solutions pour vélos sont peu pratiques (sacs sur le guidon, remorque à l’arrière du vélo, …) et/ou trop chères (biporteur, triporteur). Grâce à notre vélo chariot, c’est facile : partez en vélo, transformez le simplement en chariot, faites vos courses, et ramenez-les chez vous en toute facilité !

Ce concept trouve son utilité dans de nombreuses situations : en ville, dans les campings, à Center-Parcs, en entreprise, …

Le produit qui se rapproche le plus du nôtre (le vélo pliant) se vend de plus en plus en France : 25 000 exemplaires en 2010 contre 45 000 en 2014. De plus, 60% des utilisateurs de ces vélos sont des professions intermédiaires et des cadres supérieurs, un marché qui est donc aisé. L’arrivée massive des supérettes de proximité (Carrefour city,…) en ville joue aussi en notre faveur !

Nous aurons achevé la conception du produit en 2017 et industrialiserons notre produit en 2018. La prise en compte des retours utilisateurs en amont constitue pour nous une étape clé !

Vélo chariot Meebike

En 2019, nous prévoyons un chiffre d’affaires de 300 000 € et un résultat net de 50 000 €. Notre point mort sera atteint mi 2019.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Nous avons longtemps travaillé sur une première idée qui était à l’époque un vélo convertible en trottinette, à usage principalement urbain. Nous avons même réalisé un prototype !
Mais la prise de recul que nous avons pu avoir avec le temps a éclairci notre vision : la réaction globale des gens à notre pitch, la veille technologique continue que nous réalisons et l’étude de l’usage fait des vélos pliants nous a amené à revoir complètement notre produit.
Le conseil que nous retirons de cette expérience est le suivant : ne pas rester bloqué et convaincu de sa première idée. Il faut avant tout sentir pleinement l’avenir du projet avant de se lancer !»>

Un grand merci à Robin BRAEM pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

En savoir plus :

A lire dans la presse :

Alexandre Scheck – Projet SmartVaps : Enovap la cigarette électronique intelligente

En 2015, Alexandre Scheck, élève-ingénieur de l’ECE Paris, recevait le prix « Technologie & Santé« , Norbert Ségard Jeune Espoir 2015 pour son projet SmartVaps. Il avait alors répondu à toutes nos questions. Depuis SmartVaps est devenue Enovap.

Alexandre-Scheck

SmartVaps devient Enovap en novembre 2015

ENOVAP est la première e-cigarette disposant d’un système intelligent de gestion de la concentration nicotinique.

L’idée est née en 2013, alors qu’Alexandre Scheck futur CEO d’ENOVAP et Julien Abulfeda, co-fondateur, participent à une étude avec le Pr Dautzenberg portant sur l’impact du dosage de nicotine et la puissance sur le plaisir pris en vapotant. Publiée en septembre 2015 dans le European Respiratory Journal, cette étude va permettre à Alexandre Scheck et Julien Abulfeda de poser les bases de leur concept : le “Hit Control”, le 1er système intelligent de gestion de la concentration nicotinique via une cigarette électronique connectée. En 2014, ils déposent leur brevet à l’INPI, qui reconnaît ses revendications comme des innovations et donne à ENOVAP l’autorisation de l’industrialiser. Ils remportent une médaille d’or au concours Lépine cette année-là. Début 2015, le projet remporte le prix jeune espoir de la fondation Norbert Ségard dans la catégorie «Santé et technologies» ainsi que l’un des premiers prix aux ECE Innov’ awards. En juillet, le projet est lauréat du concours ILab de BPI France.

En novembre 2015, le projet prend réellement corps et la société ENOVAP est créée. (Source Dossier de presse Enovap : enovap.pr.co)

 

La technologie brevetée d’Enovap offre des possibilités révolutionnaires à l’univers de la cigarette électronique. Couplée à une intelligence artificielle, Enovap permet une diminution automatisée et personnalisée de l’apport en nicotine.

Avec Enovap, vous avez la liberté d’utiliser trois fonctionnalités : Hit Control, Flavor Mix ( Une vapeur à votre goût à chaque instant),  et Diminution automatique

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« Devenir lauréat du concours jeune espoir de la fondation Norbert Segard offre aux entrepreneurs une certaine reconnaissance par le public. Il permet également d’entrer en contact avec un réseau de professionnels pouvant être déterminant pour l’avenir du projet. »

Pouvez-vous nous présenter SmartVaps, votre projet à l’origine de Enovap ?

SmartVaps propose une solution innovante dans vos démarches à l’arrêt du tabac. Une cigarette électronique connectée à un smartphone vous permet de suivre et contrôler précisément votre consommation tout en programmant un arrêt automatique et progressif de l’apport en nicotine.
Ce produit est une cigarette électronique innovante dotée d’un double réservoir qui permettra de contrôler précisément la quantité de nicotine à délivrer à l’utilisateur à chaque inhalation. Il sera donc possible de personnaliser un programme de sevrage propre à chaque fumeur, adapté à sa consommation habituelle.

Le principal problème de la cigarette électronique est que l’utilisateur peut difficilement contrôler les taux de nicotine à inhaler. Notre projet propose la résolution de ce problème. En effet, l’utilisation d’un double réservoir(un contenant de la nicotine et l’autre n’en contenant pas) nous permet de contrôler la quantité de nicotine à délivrer à l’utilisateur, permettant un sevrage grave à un système de sevrage intelligent intégré à un smartphone.

La cigarette électronique propose aujourd’hui un nouveau mode d’admission de la nicotine et c’est à ce moment-là que le projet SmartSmoking intervient : Nous nous sommes focalisés sur les deux problématiques suivantes:

Grâce à notre dispositif, vous pouvez donc maîtriser votre dépendance à la nicotine sans faire le moindre effort !

Equipe SCHECK (600x400)

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Entrepreneuriat c’est avant tout une passion pour une idée, un projet. Le principal c’est d’y croire, ensuite il faut se donner les moyens d’y arriver et ne rien lâcher. La route est semée d’embûches et il faut apprendre à se relever puis les éviter, dans la mesure du possible. »

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

« La vie d’entrepreneur est très stimulante, prenante et il faut savoir se faire entourer par les bonnes personnes dès le départ. Afin d’éviter tous malentendus, il est nécessaire d’établir clairement la position et le rôle de chacun au sein de l’équipe. Par expérience, je dirai que le plus grand frein dans une startup peut être une mauvaise entente entre certains associés qui impacte directement les performances et la direction que peux prendre l’entreprise.
Entrepreneur, il faut savoir saisir les opportunités au bon moment et ne pas se reposer sur ses acquis. La constante volonté de faire mieux, plus et plus rapidement offre de très belles opportunités à qui le veux.
« 

Un grand merci à Alexandre Scheck pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

En savoir plus

Mélanie Allain – Projet VisionVocale

Lauréat du Prix Norbert Ségard du Jeune Espoir 2015 dans la catégorie « Technologie & Handicap« , Mélanie Allain, élève-ingénieur de l’Ecole National Supérieure des Mines de Douai, répond à nos questions et vous présente son projet Vision Vocale.

Mélanie-Allain

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Vision Vocale ?

Notre projet VisionVocale consiste en le développement d’une application Smartphone permettant d’indiquer de manière vocale à une personne non ou malvoyante l’agencement et les différents services des bâtiments dans lesquels elle entre.

Nous avons pour projet de créer notre entreprise autour de notre produit VisionVocale. Ce dernier est une application Smartphone, permettant d’indiquer de manière vocale à une personne non ou malvoyante l’agencement et les différents services des bâtiments dans lesquels elle entre.

Pour les entreprises souhaitant s’équiper de notre système, nous proposerons de louer une borne wifi. Cette dernière permettra le contact avec le Smartphone de la personne ayant installé l’application, et donc l’envoi d’informations. La borne wifi permettra aussi la mise en place d’un service de wifi marketing, ce qui offrira à l’entreprise cliente la possibilité de diffuser ses offres promotionnelles.

Cette application innovante pourrait constituer de plus une réelle opportunité pour les bâtiments recevant du public de pouvoir répondre à la loi sur l’accessibilité.

Elle est aujourd’hui effective, nous entamons à présent les démarches de création d’entreprise.

Mélanie équipe (800x533)

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« Nous avons postulé au prix Norbert Ségard afin de pouvoir faire connaître notre application aussi bien auprès de professionnels que du public. Mais aussi et surtout pour obtenir des avis et un retour de professionnels sur notre projet. Notre projet est une démarche entrepreneuriale volontaire qui vise à la mise au point d’un dispositif rendant service aux personnes atteintes d’un handicap visuel. Nous pensions donc sincèrement qu’il méritait d’être retenu par la Fondation Norbert Ségard, c’est pourquoi nous y avons postulé. Sans oublier que l’aide financière apportée par la fondation, nous permettra de toucher encore un peu plus du doigt notre ambition ultime qu’est de fonder une entreprise autour de notre application. »

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« L’entreprenariat c’est avant tout une passion pour une idée, un projet. Le principal c’est d’y croire, ensuite il faut se donner les moyens d’y arriver et ne rien lâcher. La route est semée d’embuche et il faut apprendre à se relever puis les éviter, dans la mesure du possible. »

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

« Si vous êtes motivés et que vous avez un projet intéressant et innovant, il ne faut pas hésiter à se lancer et à se battre pour son projet. Pouvoir travailler sur un projet qui est né de notre imagination est le plus beau et motivant métier du monde. C’est une expérience très enrichissante et gratifiante. Nous ne pouvons donc que conseiller à ses jeunes ingénieurs de se lancer dans l’aventure !« 

Un grand merci à Mélanie Allain pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

mélanie vision vocale (800x533)