Remise des Prix Norbert Ségard, une cérémonie labellisée ‘Semaine de l’industrie’
Les 13 et 14 février dernier, tous les finalistes du prix Norbert Ségard Jeune ingénieur créateur ont brillamment soutenu leurs projets. Les prix des lauréats seront officiellement décernés au cours d’une cérémonie le 7 avril 2014 à 19h, à La Maison des Arts et Métiers en participation avec le Prix Marius Lavet, Ingénieur et Inventeur.
Cette cérémonie annuelle de remise des prix, organisée en avril lors de la Semaine de l’industrie, est un événement important pour la Fondation Norbert Ségard, puisqu’elle lui permet de promouvoir les élèves-ingénieurs, les ingénieurs, les chercheurs, les docteurs qui créent leur entreprise technologique innovante et de remercier tous ses soutiens. C’est aussi un moment fort dédié à la rencontre de personnalités gouvernementales, des institutions de valorisation de l’innovation, du monde de l’enseignement et de la recherche et du monde des affaires.
En 2014 sous la présidence de Mme Marion Guillou, Présidente d’Agreenium et sous le haut patronage du Ministère du Redressement Productif, nous sommes heureux de vous inviter à la Maison des Arts et Métiers, 9 bis avenue d’Iéna, 75016 Paris, le 7 avril 2014.

Pour télécharger votre invitation : Invitation
Pour vous inscrire, dans la limite des places disponibles : m’inscrire en ligne
Dans l’attente de vous accueillir, veuillez croire en mes sentiments les meilleurs,
Jean-Paul Ségard
Président Exécutif
Fondation Norbert Ségard


Les Prix en quelques mots :
Le prix Jeune Espoir organisé par la Fondation Norbert Ségard a pour objectif de sensibiliser et d’encourager, pendant leur formation, les élèves-ingénieurs des Grandes Ecoles d’ingénieurs à la création d’entreprises technologiques innovantes. En savoir plus
Le prix Norbert Ségard du jeune ingénieur créateur : promouvoir et favoriser la création d’entreprises technologiques innovantes sur le territoire français par de jeunes ingénieurs ou docteurs de moins de 35 ans. Ce financement est une contribution à la mise au point définitive du projet (technique, économique et financière, juridique) ou au démarrage de l’entreprise. En savoir plus
La Fondation Norbert Ségard collecte depuis 1984, des dons d’entreprises et de particuliers afin de :
- Promouvoir une politique de recherche et d’innovation technologique forte : création de chaires d’enseignement et de recherche, financement de thèses innovantes en sciences de l’ingénieur,…
- Promouvoir la création d’entreprises technologiques innovantes sur le territoire français par de jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs ou docteurs (Prix national annuel Jeune Espoir pour les élèves-ingénieurs et Prix national annuel Norbert Ségard du jeune ingénieur créateur).
- Accompagner les jeunes créateurs d’entreprises technologiques innovantes par la mise en place d’un réseau d’experts,…
Parce que nous pensons que les sciences et techniques, à notre époque, suscitent questions et espoirs au sein de notre société, il nous semble primordial que les jeunes générations d’ingénieurs et de chercheurs puissent se former et développer leurs projets en accord avec leurs valeurs et leurs convictions.
Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est François SYLLA (ESPCI 2003), docteur de l’Ecole Polytechnique.

François SYLLA est co-fondateur de la start-up SourceLAB avec Antonin Borot (X2003) et Aurélien Ricci (X2005), également docteurs de l’Ecole Polytechnique, ainsi que Guillaume Bouchon (Supaero 2007).
Le projet de création d’entreprise SourceLAB est né des travaux de thèse effectués par Antonin Borot et François Sylla au Laboratoire d’Optique Appliquée (LOA) (campus de l’Ecole Polytechnique – LOA, CNRS/ ENSTA ParisTech/ Ecole Polytechnique) de 2008 à 2011.
Des travaux scientifiques et un projet d’entreprise fortement distingués par de nombreux prix et financements :
Créée en 2013, cette jeune startup SourceLAB est spécialisée dans la conception et la fabrication de solutions innovantes de sources de particules et de rayonnements par technologie laser-plasma.
SourceLAB, un projet industriel ambitieux utile au plus grand nombre
Le projet d’entreprise SourceLAB s’inscrit comme la toute première valorisation de la technologie révolutionnaire des accélérateurs laser-plasma (présentation détaillée des : Produits SourceLAB). Les applications de ce type d’accélérateurs couvrent des marchés à fort impact sociétal (médecine, énergie, matériaux, sécurité…). A partir de cette rupture, la mission de SourceLAB sera de fournir des solutions innovantes de sources compactes de particules et de rayonnement pour répondre aux besoins :
des marchés des équipements de recherche,

« Accélération de particules alpha par interaction laser intense-jet de plasma » (extrait de Lifschitz et al, New Journal of Physics, march 2014).
des marchés industriels du Contrôle Non-Destructif (CND) des matériaux,

« Vue d’artiste d’un centre de CND pour reconstruction 3D de la matière par accélérateur laser-plasma » Lire la suite
et du marché médical de la radiothérapie et de l’imagerie haute résolution à des fins thérapeutiques.

« Imagerie à contraste de phase d’une abeille par accélérateur laser-plasma » (extrait de Fourmaux et al.,Opt. Lett., 36, 2426 (2011)).
SourceLAB se propose ainsi de décliner une offre allant des composants à haute valeur ajoutée de l’accélérateur au système,complet clé-en-main, pour une solution au plus proche du besoin. Ce positionnement de l’entreprise, puis son couplage très prochain à la filière française d’excellence de l’industrie des lasers à ultra-haute intensité, constitue un avantage concurrentiel fort et présage d’un ancrage durable en tant que premier système de cette technologie.
« La voie vers l’industrialisation des accélérateurs compacts laser-plasma aux propriétés uniques de brillance et d’accordabilité en énergie est ouverte. Nous espérons rapidement accueillir de nouveaux membres dans notre équipe. L’aventure promet d’être passionnante ! » déclarait François Sylla dans polytechnique.edu en septembre 2013.

Docteur, entrepreneur et innovateur
Avant même la soutenance de sa thèse, François Sylla a commencé a travailler sur les aspects économiques et sociétaux de son travail de thèse, en relation avec les activités de la future start-up SourceLAB.
« Un an avant la soutenance de ma thèse de doctorat , j’ai décidé de commencer une aventure entrepreneuriale en parallèle des travaux scientifiques que je menais. La société que je voulais créer, SourceLAB, devrait apporter au marché les fruits technologiques de quatre années de développement en laboratoire, ainsi que l’expertise technique que j’ai pu acquérir au LOA. » déclarait François Sylla dans la newsletter de Laserlab-europe.
Aujourd’hui entrepreneur, François Sylla nous confie que ce qui a fortement aidé au démarrage de l’entreprise et permis les premières ventes, est certainement « la chance d’avoir baigné dans un environnement particulièrement effervescent et créatif, où la volonté d’aller vers l’avant et d’entreprendre constitue un force motrice puissante ». Encore au début de l’aventure, c’est sans regret de quoi que ce soit, juste une envie stimulante d’accomplir avec leurs moyens, que l’équipe de SourceLAB porte ce projet industriel ambitieux qu’ils souhaitent rendre utile au plus grand nombre.
C’est ce projet innovateur que nous avons voulu récompenser à la Fondation Norbert Ségard. Un projet voué à un fort développement avec un nombre d’emploi crées par la plateforme CND de SourceLAB (marché mondial de 300 M$) estimé à 20 emplois d’ici 5 ans.
Pour le marché médical (marché mondial de 3 G$), on peut également estimer de façon conservative que l’évolution des effectifs sera comparable à celle du département CND, probablement légèrement supérieure.
Pour François Sylla : « Le Prix Norbert Ségard, outre une visibilité nationale, nous permettra de lancer dès à présent une étude de marché mondiale, devant identifier à 6 mois les acteurs du marché, les prospects répartis en niveau d’intérêt et la stratégie à mettre en œuvre pour s’implanter durablement sur ce marché d’avenir ».
SourceLAB participe aujourd’hui dans de nombreux projets de R&D internationaux.
Aux futurs créateurs…
Aussi nous avons demandé à François Sylla de revenir sur son expérience. Son message à destination des futurs ingénieurs, docteurs, qui aimeraient également se lancer dans l’aventure de la création d’entreprise :
« Difficile de généraliser une expérience aussi particulière que la création d’entreprise. Je dirais toutefois de dépasser la peur de prendre des risques, car l’accompagnement de qualité (financier, logistique, stratégique) et les garde-fous existent en France et permettent, une fois l’idée-force d’entreprise dégagée, d’aller au bout d’une démarche dont on ne peut ressortir que grandi ».
Pour en savoir plus
Le site de SourceLAB : www.sourceLAB-plasma.com
SourceLAB, un transfert de technologie innovante – www.polytechnique.edu – Juillet 2012
SourceLAB : l’aventure continue – www.polytechnique.edu – Sept 2013
Contacter François Sylla : sourcelab@sourcelab-plasma.com
Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est Alan Urban pour son projet de création en 2014 de la start-up ECHOBRAIN, fruit d’un réel travail d’équipe.

Alan Urban, est chercheur au Centre de Psychiatrie et Neurosciences – CHSA – INSERM U894 et chef d’équipe « Optogenetics and Brain Imaging » combinant le développement d’outils pour le contrôle de l’activité cérébrale par la lumière et de techniques d’imagerie cérébrale innovantes.

© Source : alan-urban.fr
Un projet ambitieux
L’équipe de ECHOBRAIN cherche à accélérer le développement des technologies de pointe nécessaires pour la construction d’outils polyvalents et peu coûteux pour déchiffrer le rôle des différents types de cellules spécifiques dans le cerveau.
ECHOBRAIN sera en charge de finaliser le développement d’un système d’imagerie cérébrale permettant de voir l’activité du cerveau à haute résolution pour la recherche préclinique et clinique.
Un travail d’équipe récompensé
La start-up ECHOBRAIN, est le fruit d’un travail d’équipe. Une équipe pour faire avancer la recherche sur le cerveau par le biais de technologies innovantes.
La Fondation Norbert Ségard a récompensé les efforts et le travail de cette équipe de chercheurs qui se sont investis pour la concrétisation d’un beau projet, la création d’une entreprise innovante qui permettra la commercialisation d’un produit performant et 100% MADE IN FRANCE.
Si les meilleures idées sont souvent les plus simples, il faut bien reconnaître que dans le domaine de l’innovation technologique, le mot simple est rarement synonyme de bon marché !
En plus des centaines d’heures de travail, le développement de nouvelles techniques, en particulier en imagerie médicale, reste très coûteux et difficile à assumer pour une start-up à ses débuts.
Au travers de son programme, prix de la création, la fondation Norbert Ségard nous a offert la possibilité de confronter notre projet et nos idées face à d’autres candidats venant d’horizon divers.
La somme d’argent associée au prix Norbert Ségard permet donc d’aller plus loin dans la démarche entrepreneuriale comme par exemple en investissant dans l’amélioration d’un prototype et/ou dans la protection de la propriété intellectuelle.
Alors même que nous étions focalisés sur notre produit comme l’exige le travail de développement et de prototypage, la candidature à ce prix nous a permis de prendre du recul sur l’ensemble de notre projet. Ainsi, nous avons pu réfléchir de manière plus concrète sur la mise en place de notre future entreprise, sur le business modèle et sur les marchés. Je me dois de constater que la participation au prix a été une motivation supplémentaire pour notre équipe. En effet, bien que nous soyons confiants dans l’originalité de notre concept, il restait encore à convaincre un public extérieur composé de professionnels de la recherche, du secteur médical ou de la création d’entreprise comme c’est le cas pour les membres qui composent le jury du prix Norbert Ségard.
Aux futurs créateurs…
Une des volontés de la Fondation Norbert Ségard, est d’aider les futurs entrepreneurs de start-up technologiques d’aller au bout de leur projet mais également d’aider tous les futurs créateurs et d’enclencher des vocations. De par leurs expériences, nos lauréats sont les meilleurs ambassadeurs pour soutenir les futurs ingénieurs créateurs. Ainsi lorsque nous avons demandé à Alan Urban quel message aimerait-il offrir à ces futurs créateurs, il nous a répondu :
Ces 3 dernières années, je me suis concentré à la conception, la réalisation et l’optimisation de ce nouvel outil d’imagerie avec l’objectif d’en faire le meilleur système existant. Je n’avais pas pensé initialement à la possibilité de créer une entreprise. Maintenant que nous avons terminé la conception et validé avec succès l’utilisation de cet appareillage pour répondre à diverses questions scientifiques sur des modèles précliniques, nous souhaitons le rendre accessible à d’autres équipes. En effet, la qualité de nos recherches est reconnue et les membres de l’équipe sont souvent interpelés dans des congrès lors de communications sur notre technique car la très large communauté de neuroscientifiques (estimée à plus de 100000 chercheurs dans le monde) nous demande quand ce dispositif sera disponible commercialement. Ces retours positifs m’ont donc encouragé à aller de l’avant dans la création d’une entreprise pour rendre cet outil accessible à tous.
De par l’excellent niveau de formation des étudiants et notre culture, la France se place parmi les pays les plus innovants au monde. Malheureusement dans ce climat économique difficile, les jeunes entrepreneurs Français ont souvent le sentiment qu’ils manquent de moyens et de reconnaissance : 2 paramètres essentiels pour concrétiser un projet.
Aux travers des différents prix qu’elle propose chaque année, la fondation Norbert Ségard permet aux entrepreneurs juniors de gagner en confiance et en visibilité par l’intermédiaire de l’exposition médiatique, de la cérémonie de remise des prix et aussi du soutien de ses partenaires académiques et privés.
La création d’une start-up autour de ce projet me semble aussi un moyen idéal de pouvoir lever des fonds pour terminer le développement de notre système d’imagerie et ainsi diffuser notre travail au plus grand nombre.
Nous félicitons, ECHOBRAIN, Alan Urban et toute son équipe pour ce projet ambitieux, voué à un bel avenir.
Nous soutenons ce projet pour les aider vers la voie du succès et vers l’aboutissement, la concrétisation de tous leurs efforts, dans la création de leur entreprise. Et permettre à Echobrain d’embaucher 2 salariés fin 2014 et 5 autres d’ici 2 ans.
Pour en savoir plus
Le site de Alan Urban : OBI Lab – Brain research through innovative, technologies
Les travaux de recherches de l’équipe et sa bibliographie : Google Scholar
Pour suivre Alan Urban :

Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est Antoine Hubert.

Ingénieur agronome d’AgroCampus Rennes et d’AgroParisTech, Antoine Hubert a cofondé en 2011 la start-up Ynsect, dont il est Président et Directeur de la R&D.
Ynsect, c’est l’histoire de 4 associés : Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon (X 2005 – HEC), Fabrice Berro (ENSIMAG) et Alexis Angot (ESSEC-licence en droit).
Partis du constat qu’à l’horizon 2050 (rapport de la FAO 2010 et 2013) les besoins en protéines seraient considérables, ils ont eu l’idée de substituer les actuelles farines destinées à l’élevage par des farines produites en France à base d’insectes.
Leur ambition est d’industrialiser l’élevage d’insectes afin de produire, à terme, des molécules nutritionnelles et fonctionnelles à haute valeur ajoutée.
Ynsect est une entreprise biotechnologique pour la conversion et la transformation, via des insectes, de résidus organiques en produits alimentaires (protéiques, peptides, lipides, etc.) et non alimentaires (chitines et dérivés, engrais, etc.).
« La vision d’Ynsect est d’utiliser l’extraordinaire biodiversité des insectes, et la variété de leurs régimes alimentaires, pour développer une gamme de technologies permettant une valorisation efficace de tout type de résidus de biomasse disponibles sur un territoire. Les premières technologies développées par Ynsect permettent de créer des produits d’intérêt pour le secteur de l’alimentation animale, notamment halieutique et avicole. Les coproduits issus de cette production (mues et carapaces) ont des applications en pharmacie, nutraceutique, biomatériaux, cosmétique et traitement des eaux usées. Les déjections sont valorisées sous la forme d’amendements organiques ». Source Ynsect.com
Antoine Hubert, nous explique ici son parcours et la création d’Ynsect :
Source © Genopole
Ynsect, pionnier des bioraffineries d’insectes
Ynsect, incubée au sein d’Agoranov, conçoit et développe des usines de valorisation de biomasse appelées bioraffineries d’insectes ou EntoraffinerieTM.
« A la fois conceptrice, et future opératrice et exploitante de bioraffineries d’insectes, Ynsect produit des insectes à l’échelle industrielle et les transforme en molécules d’intérêt » nous précise Antoine Hubert.
Investi dans le projet nommé Desirable, en partenariat avec de nombreux centres de recherche français (tels que AgroParisTech, CEA, CNRS, INRA et IRSTEA) et IPV Food, l’objectif est la conception d’une bioraffinerie d’insectes pour contribuer à des systèmes agroalimentaires plus durables (élevage, transformation, applications à la filière Insecte) utilisant des unités d’élevage d’insectes comme bioréacteurs.
Suite à un premier tour de financement de 1,8 million d’euros auprès des deux principaux fonds d’amorçage français d’éco-technologies (EMERTEC Gestion et DEMETER Partners) et d’investisseurs privés, Ynsect a installé son centre de R&D et son premier pilote de production sur le site de Genopole.
Un second tour de table de 5,5 millions d’euros, intervenu neuf mois seulement après le premier, auprès des deux précédents fonds et du fonds New Protein Capital basé à Singapour, a permis de co-financer l’Unité de Démonstration Industrielle dont la construction est prévue au printemps 2015. Cette unité permettra de démontrer la faisabilité industrielle des procédés développés par Ynsect et de signer des premiers accords commerciaux dans l’objectif de développer des premières unités commerciales d’ici de 2 à 3 ans.
Ynsect, le Total ou l’EDF de l’industrie de l’insecte
Jean-Gabriel Levon, Directeur Général de Ynsect, confiait dans une interview pour le Parisien « Nous voulons devenir le Total ou l’EDF de l’industrie de l’insecte.». Une ambition qui se confirme au vu des nombreux prix remportés par cette start-up innovante et aux convictions engagées :
Antoine Hubert nous explique ses attentes vis-à-vis du Prix Norbert Ségard :
‘’Nous serions très heureux de recevoir l’appui médiatique et financier de la fondation pour soutenir le développement de notre jeune société, pour laquelle tout appui de structure renommée comme la Fondation Norbert Ségard lui apporte une grande valeur ajoutée. En termes de développement, Ynsect prévoit de développer ses activités de Recherche et Développement dans les prochaines années, afin de lever les freins à l’industrialisation de ses procédés, qui amènera la société à environ 15 salariés d’ici 2 ans ; avant de pouvoir atteindre des développements industriels à l’horizon 5 ans, avec une masse salariale qui devrait atteindre près de 50 personnes selon les projections de notre business plan (personnel R&D et personnel pour la production), si nous arrivons à lever les fonds nécessaires et avons les soutiens publiques et privés comme la Fondation Norbert Ségard’’.
Aux futurs créateurs…
Pour Ynsect, l’étroite collaboration avec les organismes de recherche a certainement été une des clés de leur succès et l’assurance d’une progression soutenue.
Pour Antoine Hubert :
« Lorsque vous portez un projet particulièrement innovant, et de surcroît une nouvelle filière, il est essentiel d’aller chercher le plus en amont possible le soutien de l’ensemble des parties prenantes de la future chaîne de valeur, en premier lieu les laboratoires de recherche, qui permettent de soutenir le projet par l’apport d’expertise et de matériels de process et d’analyses souvent bien trop onéreux pour une start-up. Le montage du projet DESIRABLE nous a permis de nous entourer d’experts du domaine, et d’acquérir également une large crédibilité scientifique et technique qui a contribué à convaincre de nouvelles parties prenantes essentielles à notre développement, tels que des clients et des investisseurs ».
Aussi nous souhaitons à toute l’équipe d’Ynsect, tout le succès qu’elle mérite.
Pour en savoir plus
Le site internet de : Ynsect
Suivez Ynsect sur Twitter et Linkedin
Ynsect veut nourrir la planète avec des mouches – Le Parisien – Mai 2013
Nourrir la planète avec des mouches – Europe 1 [vidéo] – Mai 2013
Comment Ynsect compte surfer sur l’industrie des insectes – Le Monde – Octobre 2013
Ynsect : une entoraffinerie en 2016 – Biotech.Info – Décembre 2013
La biotech YNSECT lève 1,8 M€ – Fusacq- Mars 2014
Ynsect dans les médias : revue de presse
Un des lauréats 2014 du prix Norbert Ségard est Jean-François MORIZUR, co-fondateur de la start-up CAILabs.

Jean-François Morizur combine une formation scientifique à une expérience du monde des affaires et de la stratégie d’entreprise (senior associate au bureau de Paris du Boston Consulting Group). Il est diplômé de l’École Normale Supérieure et docteur de l’Université nationale d’Australie et de l’Université Pierre et Marie Curie (Laboratoire Kastler Brossel, un des acteurs majeur de l’optique quantique et prix Nobel en 1966, 1997 et 2012).
C’est lors de sa thèse, que Jean-François Morizur a co-inventé le convertisseur multiplan, une technique innovante de traitement des faisceaux lumineux, plus flexible et plus efficace que les approches conventionnelles.
Il co-fonde, avec Guillaume Labroille et Nicolas Treps, CAILabs en juin 2013 pour valoriser cette technologie brevetée en 2010 et pour laquelle ils disposent d’une licence exclusive négociée avec la SATT Lutech.
CAILabs propose des multiplexeurs spatiaux pour les télécommunications et développe aussi des solutions de mise en forme de la lumière pour d’autres domaines industriels comme le traitement des métaux (en collaboration avec l’Institut Maupertuis) ou les lasers très haute puissance.
Le multiplexage spatial pour répondre au défi des réseaux
Selon CISCO Systems, un des principaux fournisseurs de solutions réseau, le trafic de données sur internet affiche une croissance de 41% par an, stimulée par la demande croissante des utilisateurs en contenus numériques.
Ce trafic étant essentiellement porté par le réseau de fibre optique, il est primordial de réduire le coût des composants optiques du réseau pour permettre aux opérateurs télécom d’améliorer leurs infrastructures et répondre à cette demande en constante progression.
Depuis 1960, une succession de sauts technologiques a permis de réduire de manière significative le coût par bit/s dans les réseaux optiques. Le multiplexage spatial est considéré comme l’étape suivante. Il s’agit d’utiliser les multiples formes de la lumière pour multiplier par 10 l’efficacité des composants du réseau.
Le multiplexeur spatial CAILabs est la seule solution technique actuelle permettant de combiner de multiples flux lumineux puis de les séparer optiquement sans perte.
Développé avec le soutien précieux d’Alcatel-Lucent Bell Labs, il permet aux intégrateurs et fabricants d’intégrer leurs nouveaux composants (fibres, routeurs, amplificateurs multiplexés spatialement), dix fois plus performants, dans le réseau existant.

Source © Le Monde
Un projet d’entreprise ambitieux
CAILabs a conclu en Novembre 2013 sa première levée de fonds d’1,1 million d’euros auprès de business angels et de fonds d’investissements telles que Innovacom et Kima Ventures. Ce qui lui a permis de commercialiser son premier multiplexeur spatial.
Si la croissance se concrétise, CAILabs qui emploie actuellement six personnes, prévoit le recrutement d’une dizaine de nouveaux collaborateurs, d’ici à 2015, et plus encore si la production en chaîne de multiplexeur le nécessite.
Dans cette croissance, CAILabs, incubée à AgoraNov, est soutenue par la Technopole Rennes Atalante et bénéficie du soutien du Réseau Entreprendre et de Scientipôle Initiative.

De gauche à droite : Bertrand Denolle (Chef de projet), Guillaume Labroille (CTO), Pu Jian (business developer), Jean-François Morizur (CEO), Nicolas Treps (conseiller scientifique), Olivier Pinel (Chef de projet), Anne Lozachmeur (directrice administratif). © Source CAILabs
Nous avons nommé CAILABS parmi les lauréats du prix Norbert Ségard et notre Fondation apportera toute son expertise pour la réussite de ce projet ambitieux.
Pour CAILabs et son fondateur, Jean-François Morizur :
‘’Je pense que pour nous, le prix Norbert Ségard représente à la fois une reconnaissance de la pertinence de notre effort de valorisation d’une innovation issue de la recherche fondamentale et un gage de qualité du projet pour nos partenaires. Valoriser un résultat de recherche fondamentale est un processus complexe, tant sur le plan technique que juridique. A CAILabs, nous sommes convaincus que c’est un moyen de contribuer de manière saine et durable au développement de l’économie. Le prix Norbert Ségard montre que cette conviction est partagée par une Fondation privée et par le jury du concours. Au-delà d’une validation des efforts de CAILabs, c’est aussi un message de soutien à la recherche fondamentale, à la fois à destination des chercheurs et des pouvoirs publics. Notre projet est ambitieux. CAILabs est donc au centre d’un tissu de partenariats avec des clients, des fournisseurs, des investisseurs et des prestataires. Nous ne serions pas capables de mener à bien notre projet sans la confiance de ces partenaires. Le prix Norbert Ségard est un gage de qualité conféré à CAILabs par une Fondation inscrite dans une perspective technologique et industrielle. Le prix est donc un signal fort à destination de nos partenaires, à même de renforcer la relation de confiance’’.
Aux futurs créateurs…
Jean-François Morizur est revenu pour nous sur son expérience de créateur d’entreprise et nous confie :
« A mon sens, un projet d’entreprise est avant tout un partenariat. Un partenariat entre différents acteurs, qu’ils soient des employés, des investisseurs, des prestataires, des clients ou des laboratoires et universités. La force d’un projet d’entreprise est directement liée à la qualité et l’implication de ces partenaires.
Ma principale recommandation aux futurs créateurs est donc de faire en sorte que l’entreprise soit un projet où tous les acteurs trouvent leur compte: le soutien que peut apporter un partenaire impliqué et pertinent me surprend tous les jours ».
Pour en savoir plus :
Un site internet : www.cailabs.com
Un compte twitter à suivre : @Cailabs
Une page entreprise : Linkedin Cailabs
Dans la presse :