Exotrail : système propulsif pour nanosatellites

Lauréat du prix Jeune Espoir 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente David Henri – Exotrail.

Exotrail, développe un système propulsif pour nanosatellites.

Leur technologie permet à des constellations de petits satellites de se déplacer dans l’espace, afin d’avoir accès à de nouvelles orbites auparavant inaccessibles et d’en améliorer les performances.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Au stade amont où nous en sommes, les conseils que nous pouvons avoir sont très précieux. Candidater à un concours, c’est quoiqu’il arrive avoir un avis sur son projet de la part de gens extérieurs. Donc c’est de toute façon positif !

Être lauréat est bien sûr un gros plus : le prix financier donne d’une part un vrai « boost » au projet en permettant aux porteurs – non rémunérés – de se déplacer, de participer à des conférences, de s’accompagner correctement lors de la création de statuts ou la définition stratégique de l’entreprise, etc. ; et être lauréat du concours Norbert Ségard nous garantit enfin de pouvoir nous adresser à des personnalités expérimentés et compétentes pour pouvoir faire avancer le plus possible notre projet !

A mon sens, la première raison pour candidater au Prix Norbert Ségard est de confronter son projet à des avis extérieurs.»

Pourquoi Exotrail ? Son innovation

Exotrail est un projet de start-up qui s’inscrit dans le New Space, un mouvement qui agite le domaine du spatial et qui en change complètement le paradigme : utilisation de composants sur étagère, envoi de constellations, production en série, approche low-cost et utilisation commerciale à destination du plus grand nombre.

Cela permet par exemple de fournir des services comme de l’imagerie de la Terre à haute résolution temporelle et spatiale ou de la connexion internet pour des lieux inaccessibles aux grids télécoms.

Nous avons pour ambition de mettre sur le marché un système propulsif pour nanosatellites (1 – 50kg).

Notre équipe se fonde sur une innovation technologique unique au monde et brevetée : la miniaturisation de la propulsion à Effet Hall.

Cette technologie fiable et utilisée dans le spatial depuis des décennies n’avait jamais été miniaturisée auparavant. Sans propulsion, un nanosatellite est un objet passif. Avec un système de propulsion intégré, les nanosatellites deviennent actifs dans l’espace et gagnent en performances, en agilité et en durée de vie, et ont accès à des orbites auparavant inaccessibles. Cela permet à des constellations organisées de fournir des services de meilleure qualité pour un coût plus faible.

Nous avons l’intention de commercialiser notre système propulsif intégré pour nanosatellites ainsi qu’une offre de services allant de la conception de mission à l’opération de notre propulseur pour des opérateurs de services.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Le choix de l’entrepreneuriat ne doit pas se faire à la légère. C’est exigeant en termes de responsabilités et d’impact sur la vie personnelle.

Mes conseils : bien réfléchir avant de s’engager ! Il faut savoir se lancer dans l’aventure, mais pour les bonnes raisons. A mon sens, ces raisons doivent être la volonté de créer un objet (en l’occurrence, une entreprise) « à partir de rien », et d’avoir l’envie professionnelle de gérer des problèmes « complexes » qui ont beaucoup de composantes (technologiques, humaine, stratégique, économique…). Créer une entreprise pour devenir riche, c’est typiquement la première des mauvaises raisons !

Les avantages : une certaine liberté, et surtout un travail véritablement passionnant et enrichissant. C’est une expérience formidable !

Les contraintes : cela prend beaucoup, beaucoup de temps : ne pas s’engager dans une aventure entrepreneuriale si on n’est pas prêt à beaucoup travailler ! L’impact du projet sur la vie personnelle et familiale peut également être compliqué à gérer : il faut savoir oublier de temps en temps son projet afin de prendre du temps pour soi et de consacrer du temps à ses proches.

Un grand merci à David Henri pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Exotrail

Exotrail

Site internet : www.exotrail.com

K-Ryole, la remorque électrique autopropulsée qui révolutionne le transport de charges à vélo

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Gilles Vallier et Nicolas Duvaut – K-Ryole.

K-Ryole est une remorque électrique intelligente pour vélo. Transportez jusqu’à 250 kg derrière votre vélo sans effort et sans même vous en rendre compte ! Leur objectif : faire de K-Ryole l’outil de référence des acteurs de la logistique du dernier kilomètre, qui manquent aujourd’hui d’outils adaptés à la fois à l’explosion des volumes livrés et aux enjeux de la mobilité durable.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Au delà de l’aide financière que représente le Prix Norbert Ségard du Jeune Ingénieur Créateur, nous nous reconnaissons parfaitement dans les valeurs d’éthique et de bienveillance de la Fondation Norbert Ségard. Ces valeurs, essentielles à nos yeux, sont finalement rarement mises en avant dans l’écosystème de l’innovation technologique, et nous remercions la Fondation d’en faire un de ses objectifs.»

Pourquoi K-Ryole ? Son innovation

K-Ryole est une remorque électrique « intelligente » pour vélo, qui s’attelle derrière n’importe quel vélo, classique ou électrique, en quelques secondes : grâce à ses capteurs, ses moteurs électriques et à ses algorithmes embarqués, l’effort entre la remorque et le vélo reste nul à tout instant et en toutes circonstances, sans aucune action du cycliste. K-Ryole permet ainsi de transporter jusqu’à 250 kilos de manière complètement imperceptible pour le cycliste. Au-delà de ses fonctionnalités techniques, K-Ryole a un effet bénéfique sur la santé publique et la qualité de vie en ville.
Sur le plan collectif, elle contribue à l’amélioration notable de l’environnement urbain de manière générale (pas de pollution de l’air, fluidification du trafic, réduction des nuisances sonores). Sur le plan individuel, elle permet à n’importe qui, quelle que soit sa condition physique (personnes peu sportives ou en surpoids, personnes âgées, …) de transporter des charges lourdes sans aucune difficulté et de réaliser un effort physique à vélo à l’intensité mesurée, bénéfique pour la santé à de multiples égards.
K-Ryole s’inscrit enfin dans une logique de réduction de la consommation des matières premières : aujourd’hui, une voiture qui pèse 1 tonne à vide transporte en ville rarement plus de 300 kg (passagers, courses), alors qu’une K-Ryole pèse 50 kg à vide et offre la même capacité. K-Ryole s’adresse aux professionnels du dernier km cherchant une solution pratique et rapide en zone urbaine, aux collectivités souhaitant faciliter la vie sans voiture à leurs usagers, aux parents pour transporter leurs enfants et leurs affaires, aux restaurateurs souhaitant créer des échoppes mobiles, aux artisans… Bref, à tous ceux qui pensent que la voiture n’est pas la meilleure solution, en ville et ailleurs, mais qui manquent aujourd’hui de solutions pour transporter ce qu’elle contient habituellement.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Une bonne préparation est indispensable ! Contrairement à ce qu’on entend beaucoup aujourd’hui, nous sommes convaincus qu’aller vite n’est pas la seule ou la meilleure solution, encore plus lorsqu’on parle d’innovations technologiques. Avec Nicolas, nous avons préparé le terrain pendant plus de 8 mois avant de se sentir prêts à quitter nos anciens jobs et à lancer K-Ryole officiellement. Et finalement, le temps qu’on a passé à réfléchir à notre produit et à analyser le marché nous a énormément servi par la suite : on est plus crédible face à des fournisseurs ou des prospects, plus efficaces dans nos décisions, et très rarement pris de court lorsqu’on nous pose une question sur notre projet, quel que soit l’interlocuteur ou le sujet concerné.

Un grand merci à Gilles Valier et Nicolas Duvaut, pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

K-Ryole

K-Ryole

Site internet : www.k-ryole.com

Handisco décuple les possibilités de la canne blanche !

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Mathieu Chevalier – Handisco.

Handisco a développé Sherpa, le 1er assistant intelligent pour personnes déficientes visuelles qui décuple les possibilités de la canne blanche et améliore les déplacements quotidiens des personnes qui souffrent de cécité.

Se laisser guider jusqu’à une destination inconnue, prendre le bus en toute autonomie ou encore dialoguer avec les carrefours de sa ville est maintenant chose possible accompagné de Sherpa.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Pour nous, rentrer en relation avec la fondation et postuler au prix Norbert Ségard fut une évidence.

Cela a été l’occasion de nous faire connaître de ses membres, du public, mais également de nous donner la possibilité de nous faire épauler par des personnes sensibles à l’esprit d’entrepreneuriat et plus précisément dans le domaine de l’entrepreneuriat technologique.

De plus, notre statut d’ingénieurs, associé à notre projet d’entrepreneuriat, prend tout son sens aux yeux de la fondation qui œuvre au quotidien en ce sens»

Pourquoi Handisco ? Son innovation

Aujourd’hui dans le monde, des millions de personnes souffrent de déficience visuelle et cela entraîne malheureusement trop souvent une perte d’autonomie et de nombreuses difficultés dans les déplacements quotidiens.

De ce constat est né Handisco, qui œuvre depuis 2014 pour aider ces personnes à surmonter leurs obstacles du quotidien en développant de nouveaux équipements intelligents, innovants et adaptés.

Avec Sherpa, son premier produit, Handisco décuple les possibilités de la canne blanche !

La lutte contre l’exclusion sociale est depuis un véritable moteur pour Handisco, qui continue de travailler main dans la main avec les différents acteurs du milieu, que ce soit des formateurs, des associations ou des futurs utilisateurs.

Handisco œuvre aujourd’hui pour permettre aux personnes autrefois hésitantes de découvrir de nouvelles perspectives et ainsi bénéficier de plus de liberté.

Innovation, écoute et savoir-faire sont aujourd’hui les maîtres mots et la philosophie d’Handisco.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Un seul conseil : ne pas hésiter à se lancer ! C’est une aventure hors du commun que d’entreprendre, d’imaginer de nouvelles solutions, d’apporter de la valeur et de laisser son empreinte.

Une chose s’avère certaine, si ce choix se représentait à nous, nous reprendrions sans hésiter la même décision. Une aventure entrepreneuriale comme celle-ci est une aventure d’une grande richesse sur de nombreux aspects.

Chaque jour, nous apprenons de nouvelles choses, acquérons de nouvelles compétences, abordons différents aspects de la gestion d’un projet, etc.
Nous sommes conscients que nous n’aurions pas pu faire cela dans un travail dit « normal » et acquérir autant de compétences en si peu de temps. De plus, nous faisons chaque jour ce que l’on aime : entreprendre et essayer de développer une solution qui va changer la vie de personnes fragilisées et cela nous rend fier.

Bien entendu, ce n’est pas tous les jours facile et il faut savoir s’accrocher dans les moments plus difficiles. Heureusement, il y a de nombreuses possibilités pour les jeunes entrepreneurs d’être aidés et épaulés en France mais il faut aller à la recherche de l’information, au contact de la bonne structure, savoir frapper aux bonnes portes et se faire connaitre, c’est aussi ça l’esprit d’entrepreneur !

Un grand merci à Mathieu Chevalier pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Handisco

Handisco

Site internet : handisco.com

Sericyne révolutionne la manière de produire de la soie

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Constance Madaule – Sericyne.

Sericyne est une entreprise industrielle qui produit un matériau noble et ancien, la soie, avec une technique innovante. Les vers à soie de Sericyne ne produisent plus des cocons mais directement des formes à plat ou en volume. La soie de Sericyne, vendu en BtoB, est destinée à des marques de luxe pour la mode, la décoration et le packaging.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«J’ai entendu parler du Prix Norbert Ségard par de nombreux entrepreneurs que j’ai rencontré qui ont été lauréats. Ils m’ont tous recommandé de postuler à ce prix pour l’aide financière qu’il apporte mais aussi pour bénéficier du réseau de la Fondation Norbert Ségard.»

Pourquoi Sericyne ? Son innovation

La soie Sericyne permet de réduire considérablement les coûts énergétiques et l’impact environnemental. C’est une soie 100% naturelle qui a des qualités uniques : elle est résistante, légère et accroche particulièrement la lumière.
Les vers à soie de Sericyne ne produisent plus des cocons mais directement des formes à plat ou en volume selon le moule sur lequel ils sécrètent leur soie. Cette technique révolutionne la manière de produire de la soie et a fait l’objet d’un dépôt de brevet. Sericyne fournit une matière d’exception, la soie, auprès des marques de luxe pour les secteurs de la décoration, de la mode et du packaging.
La soie Sericyne peut être ennoblie. Sericyne propose à ses clients des broderies, teintures, plissages,…etc qui permettent d’augmenter les possibilités pour insérer sa matière dans des produits dédiés à chaque marque. Les séries commandés par les clients sont produits dans les ateliers de Sericyne à Paris et dans les Cévennes.
Aujourd’hui, Sericyne relance la filière séricicole française et 5 éleveurs de vers à soie produisent des vers prêts à sécréter leur soie pour Sericyne dans les régions de la Drôme, l’Ardèche et des Cévennes.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Je ne regrette pas mon choix, je suis de nature très curieuse, comme beaucoup d’ingénieurs et grâce à mon métier, tous les jours je me nourrie de nouvelles connaissances dans des domaines très variés : le business, la technique, le management. Mon conseil est de ne pas rester seul et de vous associer avec les bonnes personnes sur lesquelles vous allez pouvoir vous appuyer dans les périodes difficiles. Les avantages principaux sont la liberté, le rêve et l’adrénaline que procure l’aventure. Les contraintes sont les difficultés à affronter le temps qui devient une denrée rare et la précarité des débuts.

Un grand merci à Constance Madaule pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Sericyne

Sericyne

Site internet : www.sericyne.fr Mais aussi sur Instagram, @sericyne

Stir Weld : des solutions FSW (Friction Stir Welding) clé en main

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Gilles Sevestre – Stir Weld.

Stir Weld commercialise des têtes de soudage FSW (Friction Stir Welding). Ces systèmes permettent en quelques minutes de transformer n’importe quelle machine d’usinage à commande numérique en machine de soudage. Cette solution baisse fortement le coût d’acquisition de la technologie FSW. Stir Weld dispose de toute l’expertise pour proposer des solutions FSW clé en main.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Lorsque l’on monte un projet d’entreprise tous les avis sont précieux, c’est la première raison qui nous a poussé à participer à ce concours : avoir un retour pertinent d’une fondation déjà riche d’une expérience de projets d’entreprises innovantes. Lorsque l’on participe à un concours on espère évidement toujours être récompensé, la notoriété et la crédibilité que cela apporte à notre projet sont très positives, la qualité des projets lauréats des années précédentes et de cette année 2017 y contribuent aussi au premier plan. Enfin les subventions reçues nous permettent directement de consolider nos fonds propres et d’envisager le moyen terme plus sereinement.»

Pourquoi Stir Weld ? Son innovation

L’invention au cœur de la création de STIR WELD qui est une tête de soudage FSW permettant de souder avec des Machines Outils à Commande Numérique (MOCN) déjà implantées chez le client industriel.

Définition du Friction Stir Welding (FSW) :

C’est un procédé de soudage à l’état solide inventé en 1995 par The Welding Institute (Centre Technique Anglais). Il consiste à assembler deux pièces en les amenant dans un état pâteux grâce à un pion en rotation. L’assemblage complet est obtenu lors de la progression de l’outil qui parcourt progressivement la zone qui doit être soudée. Ce procédé apporte des avantages pour de nombreuses applications, notamment pour les pièces aluminium, mais aussi en cuivre, assemblage bi-matériaux.

Ce brevet est tombé dans le domaine public en 2015.

L’intégration de cette tête de soudage dans une Machine-outil à commande numérique (MOCN) est très rapide et permet d’ajouter les fonctions indispensables au FSW à une machine-outil. Actuellement il n’existe pas de solution sur MOCN, le soudage FSW est réalisé sur machine dédiée ou sur robot industriel ; le coût de ces équipements est très important et de ce fait les industriels n’investissent pas sur cette nouvelle technologie de soudage.
Broche d’usinage seule
Tête de soudage FSW montée sur machine outil
L’offre de cette tête permet de baisser fortement le coût d’investissement d’une machine de FSW tout en proposant des performances identiques à une machine dédiée ou un robot. De plus, l’entreprise fournira des outils de soudage FSW. Ces outils de hautes technicités sont clés pour des opérations de FSW et le seul consommable du procédé. Stir Weld détient également toute l’expertise pour proposer des solutions clé en main :

  • – Faisabilité et caractérisation des assemblages FSW
  • – Industrialisation
  • – Tête de soudage FSW
  • – Formations
Stir Weld a pour ambition de démocratiser le FSW dans l’industrie. L’utilisation d’aluminium est en hausse dans tous les secteurs industriels car ce matériau répond à des enjeux importants (allègement des structures, très bonne recyclabilité…). Le FSW se positionne déjà comme la meilleure solution sur de nombreuses applications et Stir Weld concrétise cette tendance en proposant une solution de soudage FSW à faible coût.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« On n’est jamais complètement prêt à se lancer dans la création d’une entreprise, surtout lorsque c’est la première fois, il faut oser passer le pas et se lancer dans cette aventure quotidienne. Pour augmenter ses chances de réussite (ce qu’est la réussite est propre à chacun et il faut le définir avant de commencer), il faut avant tout bien s’entourer, que ce soit d’associés ou/et de structures d’accompagnement telles que des incubateurs. Les ingénieurs qui se lancent dans l’entrepreneuriat n’ont en général aucun problème sur le point de vue technique, mais il faut penser aussi à vendre, le commercial est souvent le point faible de ces équipes à vocation technique, il ne faut surtout pas laisser de côté cette aspect clé de la réussite d’une entreprise. Je conseille à tous ceux et toutes celles qui en ont envie de se lancer dans l’entrepreneuriat, je recommande de le faire bien sûr avec sérieux mais tout en gardant une certaine légèreté, et il ne pourra en ressortir que du positif. »

Un grand merci à Gilles Sevestre pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Site internet : stirweld.com