Robin BRAEM : Projet Meebike, le couteau suisse du vélo urbain devient Maestra

En 2016, Robin BRAEMélève-ingénieur des Mines de Douai, recevait le prix « Technologie & Mobilité Durable » Norbert Ségard du  Jeune Espoir 2016 pour son projet initial Meebike. Il avait alors répondu à toutes nos questions. Aujourd’hui Meebike devient Maestra et fait parler déjà de lui en 2017 !

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Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

« Au vu de la lourdeur de son industrialisation, dont nous sommes conscients, notre projet va avoir besoin d’une croissance rapide en termes de notoriété.
Gagner ce prix « Jeune Espoir » nous aidera à gagner en crédibilité auprès de nos futurs investisseurs et partenaires industriels.
La bourse nous aidera quant à elle à financer une prestation de conception complète et poussée par l’Institut Supérieur de Design à Valenciennes.»

 

En 2017, Meebike devient Maestra

A ce jour, le prototype de Robin Braem et de son équipe a beaucoup évolué et devient Maestra !

Meebike puis Maestra a débuté avec trois élèves ingénieurs des Mines de Douai en fin de cursus : Mehdi, responsable marketing, Maxime, responsable financier, et Robin, responsable technique, en Septembre 2016.

« Le vélo a été remplacé par une trottinette électrique avec panier, beaucoup plus légère, pourvue de trois roues pour assurer sa stabilité. Eurêka !

Un nouveau moyen de micromobilité en milieu urbain pouvait naître. Pour Robin Braem, la conception assistée par ordinateur et la fabrication de l’engin sont devenues le fil rouge de ses trois années de formation, sanctionnée, fin 2016, par son diplôme d’ingénieur, option entrepreneuriat […]

En trois ans, Robin Braem a fait évoluer à douze reprises la maquette de la trottinette-chariot et en a conçu trois prototypes, simplifiant chaque fois un peu plus le système.

Résultat : l’engin en aluminium, autonome sur 25 km, avec une vitesse de pointe pouvant atteindre près de 30 km/h mais équipé de freins hydrauliques, est stable sur ses trois roues, pratique avec son panier, et éclairé la nuit en LED. Il suffit d’un geste pour transformer la trottinette en chariot, par un système qui vient d’être breveté. « « En tirant une simple poignée, je peux rapprocher la roue arrière des roues avant », démontre et explique Robin Braem pour le Journal Le Monde qui lui a décerné le Prix de la mobilité « Le Monde »-Smart Cities avec son engin électrique multifonction dans son article « Une trottinette-chariot pour urbain pressé».

 

Mieux que des mots, Robin Braem vous présente Maestra en images dans cette vidéo :

En quelques mots, au démarrage pourquoi Meebike ?

Le vélo-chariot : permettre à tous de pouvoir faire ses courses à vélo. Il s’agit d’un vélo pliant intégrant un grand panier, qui se transforme simplement en chariot de supermarché. Une fois ce chariot chargé, on peut le retransformer aussi facilement en vélo pour ramener rapidement ses achats chez soi !

Faire ses courses en ville, c’est contraignant : la voiture ne peut souvent pas se garer, et les solutions pour vélos sont peu pratiques (sacs sur le guidon, remorque à l’arrière du vélo, …) et/ou trop chères (biporteur, triporteur). Grâce à notre vélo chariot, c’est facile : partez en vélo, transformez le simplement en chariot, faites vos courses, et ramenez-les chez vous en toute facilité !

Ce concept trouve son utilité dans de nombreuses situations : en ville, dans les campings, à Center-Parcs, en entreprise, …

Le produit qui se rapproche le plus du nôtre (le vélo pliant) se vend de plus en plus en France : 25 000 exemplaires en 2010 contre 45 000 en 2014. De plus, 60% des utilisateurs de ces vélos sont des professions intermédiaires et des cadres supérieurs, un marché qui est donc aisé. L’arrivée massive des supérettes de proximité (Carrefour city,…) en ville joue aussi en notre faveur !

Nous aurons achevé la conception du produit en 2017 et industrialiserons notre produit en 2018. La prise en compte des retours utilisateurs en amont constitue pour nous une étape clé !

Vélo chariot Meebike

En 2019, nous prévoyons un chiffre d’affaires de 300 000 € et un résultat net de 50 000 €. Notre point mort sera atteint mi 2019.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Nous avons longtemps travaillé sur une première idée qui était à l’époque un vélo convertible en trottinette, à usage principalement urbain. Nous avons même réalisé un prototype !
Mais la prise de recul que nous avons pu avoir avec le temps a éclairci notre vision : la réaction globale des gens à notre pitch, la veille technologique continue que nous réalisons et l’étude de l’usage fait des vélos pliants nous a amené à revoir complètement notre produit.
Le conseil que nous retirons de cette expérience est le suivant : ne pas rester bloqué et convaincu de sa première idée. Il faut avant tout sentir pleinement l’avenir du projet avant de se lancer !»>

Un grand merci à Robin BRAEM pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

En savoir plus :

A lire dans la presse :

Syos : L’impression 3D au service de la personnalisation acoustique

Lauréate 2016 du prix Jeune Ingénieur Créateur, nous vous présentons Pauline Eveno, fondatrice de SYOS, créé en octobre 2015 qui a reçu le Prix « Technologie & Musique » de la Fondation Norbert Ségard.

Pauline Eveno, est ingénieur de l’Ecole Centrale Marseille et Docteur en Acoustique de l’Université Pierre et Marie Curie (ED SMAER Paris VI) et de l’Université Aix-Marseille I. Elle a réalisé sa thèse à l’Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique) et a travaillé pendant un an à l’Université McGill à Montréal sur le comportement acoustique des becs de saxophone.

En 2010, Pauline est présidente du comité d’organisation des Journées Jeunes Chercheurs en Audition, Acoustique musicale et Signal audio et récemment élue membre du Groupe Spécialisé d’Acoustique Musicale (GSAM) de la Société Française d’Acoustique.

Pauline Eveno est passionnée par la musique depuis son plus jeune âge et c’est naturellement qu’elle a eu l’idée d’adapter sa recherche académique au marché. Au sein d’un projet passionnant et hautement novateur : « l’acoustique musicale appliquée à l’innovation dans la facture instrumentale ».

SYOS, propose un service innovant et personnalisé au musicien. Il offre aux musiciens un son sur-mesure pour leurs instruments de musique avec comme premier produit des becs de saxophone.

Bec-Syos-Ségard

 

Actuellement Syos est accueillie par l’incubateur technologique Emergence (Le Mans) et travaille en partenariat avec les laboratoires de recherche de l’Ircam (Paris) et du Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Maine (Le Mans) pour réaliser des études acoustiques et psycho-­acoustiques.

Nous avons interrogé Pauline Eveno qui a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Syos ?

«Avoir un son unique, une identité sonore propre reconnaissable entre mille est le rêve secret de tout musicien.»

SYOS propose la personnalisation acoustique des instruments de musique pour offrir aux musiciens un son sur-mesure : « l’acoustique au cœur de la création des instruments de musique ».

Grâce à notre expertise scientifique nous pouvons relier les mots, le vocabulaire utilisés par un musicien pour décrire le son de ses rêves en une géométrie de bec permettant l’obtention de ce son.

Le but était de comprendre l’influence de la géométrie du bec (forme de la chambre, ouverture, courbure de la table, etc.) sur le son généré par l’instrument, la perception qu’en ont les instrumentistes et les qualités de l’instrument qu’ils ressentent en situation de jeu. Pour ce faire Pauline Eveno a imprimé des becs en 3D, lui permettant ainsi d’avoir une géométrie pour les tests avec musiciens complètement identique à celle des simulations.
L’impression 3D permet de fabriquer ces pièces uniques de manière rapide et flexible.

Syos est spécialisé pour l’instant sur les becs de saxophone et de clarinette mais ce projet a vocation à s’élargir à tous les instruments.

SYOS-becs---Fondation-Norbert-Ségard

Le caractère innovant du SYOS se situe :

  • Dans son approche de dialogue, d’accompagnement personnalisé au choix
  • et son mode de distribution en ligne

Sur notre site internet, le musicien peut commander son « forfait de personnalisation de bec ». Il reçoit ainsi un questionnaire détaillé, et ses réponses mènent à la création d’une géométrie correspondant à ses besoins.

Nous souhaitons mettre l’acoustique au cœur de la création des instruments de musique, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. En effet, l’évolution des instruments de musique s’est seulement faite par transmission du savoir et par petites améliorations sans que la science ne fasse partie de ce processus.
Aucune innovation majeure n’a fait son apparition dans le monde de la facture instrumentale «classique» depuis l’invention du saxophone il y a presque deux siècles. Nous voulons donc moderniser ce secteur et en relancer l’innovation grâce à nos connaissances pointues en acoustique des instruments de musique.
Un musicien nous a un jour dit que le bec SYOS que nous lui avions conçu, lui avait offert de nouvelles possibilités de jeu, ce qui l’avait inspiré pour la composition de nouveaux morceaux. Quelle belle récompense pour nous !

A ce jour, Syos a déjà remporté :

  • Le concours Docteur-Entrepreneur de l’AEF
  • le concours i-LAB du Ministère de la Recherche et bpifrance.
  • En 2016, Syos est lauréat du Prix Jeune Ingénieur Créateur de la Fondation Norbert Ségard

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«La Fondation Norbert Ségard met en avant les entreprises créées par des ingénieurs et des docteurs.
Participer à ce concours m’a permis de me confronter à l’avis de mes pairs, pour challenger le projet et donner des retours intéressants.
La Fondation Norbert Ségard offre une très belle visibilité pour les projets et c’est une formidable reconnaissance pour une startup naissante de gagner ce prix.
Je suis fière de l’avoir remporté cette année, d’autant plus que ce sont toujours de très beaux projets qui obtiennent ce prix.»

 

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

«Je n’étais pas prédestinée à l’entrepreneuriat, je pensais plutôt poursuivre une carrière dans la recherche académique.
J’ai eu l’idée de SYOS lors de mon post-doctorat à l’Université McGill de Montréal.
J’ai mis du temps à me décider à lancer SYOS car l’entreprenariat m’effrayait. Si c’était à refaire je me lancerais sans réfléchir !
L’entrepreneuriat est une aventure extraordinaire et c’est finalement proche de la recherche : on apprend tous les jours, on est toujours à recherche de financement, il faut mener un projet de longue haleine…
Le doute est constant lors de la création d’une entreprise et c’est une bonne chose de remettre en question son produit et son business model de temps en temps.
Mais d’un autre côté, quand je vois des musiciens célèbres qui jouent les becs SYOS et que je reçois des messages de clients satisfaits alors c’est une belle récompense et une belle fierté !.
Transformer les résultats de mes recherches en un produit utilisable par les musiciens est aussi un rêve qui se réalise.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«L’entrepreneuriat est quelque chose qui peut faire peur, surtout quand on vient d’une formation scientifique et pas commerciale. Alors qu’en fait, ce sont les ingénieurs et les docteurs qui ont le plus d’idées et le meilleur bagage pour créer des entreprises de technologies innovantes.
La France est un pays qui aide énormément à la création d’entreprises de ce genre (via notamment le concours i-LAB, le CIR, la JEI…) donc il faut oser se lancer !
Je ne dis pas que tout est facile, il y aura toujours des hauts et des bas, mais c’est une aventure tellement enrichissante !
N’hésitez pas à vous faire conseiller, parlez de votre projet autour de vous, allez très tôt voir vos futurs clients…»

Un grand merci à Pauline Eveno pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

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Pour en savoir plus

Le site internet de Syos : www.syos.co
Twitter : @syos_music
Facebook : Syos Music

Celescreen : un nouveau standard d’évaluation de la toxicité des molécules

Lauréate 2016 du prix Jeune Ingénieur Créateur, nous vous présentons Camille HETEZ, présidente de CeleScreen (créé en juin 2015) qui a reçu le Prix « Biotechnologie » de la Fondation Norbert Ségard.

CeleScreen développe une nouvelle méthode pour évaluer la toxicité des molécules à visé de l’industrie cosmétique. Camille a très vite senti l’opportunité du marché cosmétique, dans lequel elle avait déjà de l’expérience.
CeleScreen a pour vocation de devenir un standard international d’évaluation de la toxicité des molécules sur des organismes vivants.

Camille Hetez, ingénieur, a complété son parcours scientifique par un cursus marketing de l’innovation et entrepreneuriat au sein de son école Sup’Biotech. C’est pendant sa formation que Camille a commencé à travailler sur le projet CeleScreen. 

CeleScreen est née de plusieurs rencontres :

  • D’une collaboration depuis 2013 avec Philippe Manivet, praticien et chercheur à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) et aujourd’hui CSO de CeleScreen,
  • et avec Maxime Le Lièvre, Ingénieur biomédical diplômé de l’Institut Supérieur d’Ingénieur de Franche Comté, et depuis février 2015 Business Developper au sein de CeleScreen.

Aujourd’hui, ce sont 3 cofondateurs passionnés et aux compétences complémentaires qui constituent le socle de la société, hébergée actuellement au sein de l’incubateur Agoranov à Paris. CeleScreen bénéficie aussi de partenariats pour la réalisation des essais techniques au sein des laboratoires de recherche de l’APHP et de l’Hôpital Lariboisière, ainsi qu’avec l’Institut jacques Monod (CNRS) et l’Institut Galien Paris-Sud – UMR CNRS 8612.

Nous avons interrogé Camille Hetez qui a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Celescreen ?

La technologie de CeleScreen répond à un vide technologique.

En effet depuis 2013, la législation européenne interdit les tests sur les animaux vertébrés pour le développement de nouveaux produits cosmétiques. En l’absence d’alternative sur le marché, cette réglementation impacte fortement le développement de nouveaux produits. En effet, ne pouvant plus obtenir ces données indispensables pour la mise sur le marché d’une nouvelle molécule, le processus d’innovation de l’industrie cosmétique est stoppé.

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CeleScreen apporte la solution en commercialisant un service innovant d’évaluation de la toxicité de molécules, à l’échelle d’un organisme entier en optimisant le potentiel d’un invertébré, le ver Caenorhabditis elegans. Ce ver, reconnu scientifiquement, possède de nombreuses homologies génétiques avec l’Homme et en tant qu’invertébré, son utilisation n’est pas limitée par la réglementation.

Cependant, il est à l’état naturel très restrictif et n’absorbe que 5% des molécules existantes sur le marché. CeleScreen a développé une technologie innovante, permettant d’optimiser le ver et obtenir un taux d’absorption de près de 100%. CeleScreen répond ainsi aux besoins des industriels et apporte une solution aux problématiques d’innovation de l’industrie cosmétique.

De plus, CeleScreen s’intéresse aussi à d’autres marchés tels que l’industrie pharmaceutique en permettant de réduire les coûts dès les premières étapes du développement.

Que retiendrez-vous de cette expérience, votre parcours d’entrepreneur ?

«Depuis très jeune, j’étais attirée par l’ambition de pouvoir faire quelque chose d’utile, et par l’entrepreneuriat. Suite à une prépa intégrée scientifique (biotechnologie), je suis partie en Corée du Sud afin de découvrir le marketing International de l’Innovation. C’est ainsi qu’à mon retour, je me suis spécialisée en entrepreneuriat durant mes deux dernières années d’étude.
Je souhaitais vraiment entreprendre en science car je trouvais que très peu de brevets et d’innovations étaient valorisés en France.
C’est ainsi que j’ai rencontré l’inventeur du brevet de CeleScreen, et que j’ai souhaité pouvoir valoriser cette innovation. Au départ sous forme de projet, en parallèle de mes cours et des stages que j’effectuais pour ma scolarité. J’ai alors préparé le concours i-lab 2014 en Emergence ainsi que postulé à plusieurs incubateurs, c’était pour moi un go-nogo du projet. Je me souviens encore du jour où j’ai reçu la réponse pour Émergence et que celle ci était positive : cela a été ma première victoire et la première fois que le travail de CeleScreen était reconnu, malgré mes doutes au quotidien sur les développements futurs et la construction de ce projet !
Porteur du projet et très sensible à l’entrepreneuriat, j’ai voulu créer mon entreprise pour le challenge que cette aventure représente et le dépassement de soi-­même  qui en découle. Je suis aussi fière de montrer autour de moi que le succès entrepreneurial est accessible à tout le monde et même aux jeunes. La Biotechnologie est un nouveau secteur économique et cette donnée m’a confortée lors de mon choix de me lancer dans l’entrepreneuriat. De plus, la possibilité d’entreprendre dans un milieu riche en innovation est je pense un atout pour construire son projet et accéder à un marché avec aucun ou très peu de concurrents.»

A ce jour, Celescreen a déjà été lauréat de plusieurs concours :

  • I-Lab Emergence (2014)
  • AIMA Laboratoire de la BPI Île de France (2014)
  • Concours Total EDHEC (2015)
  • Scientipole (2015)
  • PIA (2015)
  • Finaliste du Grand Prix d’Innovation de  la ville de Paris,  en catégorie Santé (2015)
  • Finaliste du concours Genopole (2015)
  • Et du concours créatrices d’avenir (2015)


Celescreen – Grands Prix de l’Innovation de la… par LEXPRESS
 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

 

« Etre lauréat permettrait à CeleScreen de profiter d’une visibilité certaine, permettant de mettre en avant ses atouts et ainsi favoriser son développement.
J’ai postulé au prix de la Fondation Nobert Ségard avec la volonté de confronter CeleScreen a des pairs scientifiques expérimentés, et d’avoir leurs retours, ce qui est désormais chose faite !
Consciente du challenge et de l’aventure que représente la création d’une entreprise technologique innovante, l’équipe CeleScreen serait honorée de faire partie des représentants de l’entrepreneuriat innovants au sein de la Fondation Norbert Ségard grâce à ce concours.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Démarrer un projet pour lequel vous êtes avant tout passionné,…
ensuite ce projet doit venir du marché et être drivé par vos futurs clients,…allez les voir très rapidement rien n’est de meilleurs conseils que leurs retours.
Enfin lorsque l’on crée sa société c’est important d’être entouré, pas qu’en tant que société mais également en tant qu’entrepreneur. Sachez vous entourer de personnes qui sauront vous apporter leurs expériences lors de vos moments de doutes ; ceci est également très important dans la constitution de votre équipe»

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Un grand merci à Camille Hetez pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise

Pour en savoir plus

Le site de Celescreen : www.celescreen.com
Twitter : @CeleScreen
LinkedIn : Page entreprise Celescreen

La Fabrique de la Danse – la scène connectée

Lauréate 2016 du Prix Jeune Ingénieur Créateur de la Fondation Norbert SégardOrianne VILMER, ingénieure de l’Ecole Supérieure d’Electricité (SUPELEC) et diplômée d’un master de mathématiques appliquées à la finance, Orianne a reçu le Prix « Technologie et Danse » de notre Fondation en 2016.

Orianne VILMER est à l’initiative du projet La Fabrique de la Danse, un espace chorégraphique innovant, qui accueille le premier incubateur de chorégraphes. Ce projet a pour mission de rapprocher danse et innovation. Cet espace propose des équipements (studios de danse, fablab, espace de diffusion innovant, cabinet médical spécialisé…) et des services adaptés aux besoins des chorégraphes et développe des programmes pour lier danse et innovation. Tel que « La Scène connectée » un dispositif de conservation et de transmission du patrimoine chorégraphique.

Orianne VILMER est passionnée par l’innovation technologique appliquée à la danse.

En 2010 cette entrepreneuse avait déjà créée la compagnie Danse en Seine dont la mission principale est de favoriser la création artistique de jeunes chorégraphes émergents. Depuis plus de cinq ans, elle les accompagne dans le processus créatif, la production et la diffusion de leurs pièces réalisées avec les danseurs de sa compagnie, rassemblés progressivement et constituant actuellement un vivier d’une cinquantaine de personnes. C’est ainsi qu’Orianne prend conscience des difficultés quotidiennes des chorégraphes et des problématiques du milieu chorégraphique. Naît alors l’envie d’apporter des solutions novatrices s’appuyant sur certaines pratiques du milieu de l’entreprise et sur les nouvelles technologies.

La création de sa société en octobre 2015 est l’aboutissement d’une longue expérience en tant que danseuse semi-professionnelle puis administratrice bénévole de compagnie et de neuf mois de recherches dédiées.

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«L’art permet de rêver, créer, imaginer mais aussi réfléchir, questionner, provoquer. La danse, forme d’expression artistique universelle, permet de dépasser des incompréhensions entre les générations, les classes sociales, les cultures…
En tant que citoyenne et en tant qu’entrepreneur, je souhaite sincèrement contribuer à l’émergence d’une société où chacun se sent capable de s’exprimer, de communiquer et de comprendre l’autre. Et pourquoi pas grâce à la danse ?» Orianne Vilmer

Orianne VILMER a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter la scène connectée et la Fabrique de la Danse ?

A l’inverse de la danse classique ou de la danse jazz, qui disposent d’un véritable vocabulaire international permettant de codifier les ballets, la danse contemporaine s’est s’affranchie de langage et de cadre… Ce qui ne facilite pas sa conservation. Trente ans après l’essor de la danse contemporaine en France, avec la disparition de grands chorégraphes contemporains ces cinq dernières années, la question de la conservation et de la transmission du répertoire se pose réellement.

La Scène connectée est un dispositif numérique et physique qui permet de numériser et modéliser les mouvements, de conserver l’intention artistique du chorégraphe et d’enregistrer la scénographie. La Scène connectée permettra aussi de développer d’autres programmes de recherche autour de nouvelles formes artistiques, de l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée dans la recherche artistique et dans l’expérience utilisateur, d’amélioration de la prévention de la santé du danseur.

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La société est incubée au 104factory, incubateur du CENTQUATRE-Paris et bénéficie de l’accompagnement des équipes spécialisées du CentQuatre et d’un chargé d’affaires dédié d’Agoranov.

La Scène connectée sera intégré dans un espace chorégraphique innovant, La Fabrique de la Danse, qui accueille un incubateur de chorégraphes ainsi qu’un espace santé spécialisé dans la danse, qui propose des équipements et des services adaptés aux besoins des chorégraphes et qui développe des programmes rapprochant danse et innovation.

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Sur 2500 m2, La Fabrique de la Danse propose une programmation multiple avec des espaces spécialisés pour la danse, des espaces professionnels, des espaces de convivialité. C’est un espace de travail, d’innovation et de rencontres qui rassemble les professionnels du spectacle vivant, mais aussi les associations, les entreprises, et le grand public.

La Fabrique de la Danse se donne trois missions principales :

  • soutenir la création artistique,
  • favoriser l’innovation dans la danse,
  • et démocratiser l’art chorégraphique.

La Fabrique de la Danse fait partie des lauréats de l’appel à projets urbains innovants Réinventer.Paris, sur le site de Gambetta.

Un nouveau concept d’incubateur pour les chorégraphes à Paris

Entre l’idée et la concrétisation, quel regard portez-vous sur votre projet, votre parcours ?

«Je ne suis qu’au début de ce parcours du combattant… Cela fait un an que je me consacre au projet, à en définir la vision à long terme et le chemin pour y parvenir.
Aujourd’hui ma plus grande satisfaction est d’avoir réussi à réunir une équipe autour de cette idée transformée en projet d’entreprise.
Nous sommes désormais six associés, nous avons convaincu une vingtaine de personnes de s’engager à nos côtés pour l’appel à projet international Réinventer.Paris, que nous avons d’ailleurs gagné !
Voir ces personnes croire au potentiel du projet et le promouvoir auprès de leurs différents réseaux, c’est assez incroyable !
Bien sûr au quotidien le doute permanent, mais nécessaire pour avancer et se remettre en question, et inévitable quand on innove !
Récemment de très beaux souvenirs que je vais garder précieusement : cette annonce officielle de notre victoire sur cet appel à projets (Réinventer.Paris) qui va structurer nos dix prochaines années d’activité au minimum !»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Au risque d’enfoncer des portes ouvertes j’insisterai sur le choix des associés… C’est un mariage passionnel qui doit aussi être rationnel ! Avoir les mêmes valeurs, les mêmes ambitions…
Et prendre le temps de se mettre d’accord sur des modes de travail, sur un fonctionnement opérationnel, pour être préparés au pire !
Et puis évidemment savoir s’entourer, ne pas hésiter à parler de son projet, à demander des conseils. Les retours sont toujours très utiles, parfois totalement inattendus et je constate chaque jour que tout le monde est prêt à aider…
Enfin, se faire plaisir ! On est bien plus créatif et convaincant quand on est heureux de faire ce qu’on fait !»

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Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«La Fondation Norbert Ségard et le projet d’entreprise de La Fabrique de la Danse ont des valeurs similaires comme l’approche pluridisciplinaire des technologies et leur démocratisation auprès de tous les acteurs de la société : notre projet oeuvre au rapprochement de l’innovation et de la danse en favorisant l’appropriation des nouvelles technologies par les artistes chorégraphiques.
Recevoir ce prix serait pour moi l’occasion unique de prouver aux artistes qui m’entourent que leurs problématiques liées à la conservation de leur patrimoine et à la démocratisation de leur art, souvent méconnu, ont été identifiées comme de vrais enjeux de société, auxquels les milieux scientifiques et ingénieurs s’intéressent.
Devenir lauréat de la Fondation Norbert Ségard nous permettra d’accroître notre notoriété, notamment dans l’écosystème technologique, de convaincre de nouveaux partenaires, et d’accélérer le développement de notre société.
Nous avions aussi très envie de bénéficier de retours d’un comité scientifique pour affiner le projet, nous imprégner d’expériences variées et identifier de nouveaux acteurs à rencontrer.»

Un grand merci à Orianne Vilmer, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise

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Pour en savoir plus

Site internet : www.lafabriquedeladanse.fr
Twitter : @FabriqueDanse
Facebook : Page Facebook de La Fabrique de la Danse
Linkedin : Page Entreprise La Fabrique de la danse

Revue de presse : www.lafabriquedeladanse.fr/presse/

Donecle : l’inspection ultra rapide des avions grâce aux drônes

Lauréat 2016 du prix Jeune Ingénieur Créateur, Matthieu CLAYBROUGH, ingénieur de l’Ecole Polytechnique (X2009) et de l’ISAE Supaero (S2013, double-diplôme) a reçu le prix Prix « Technologie et Aéronautique »

Donecle a été fondée en septembre 2015 par quatre entrepreneurs toulousains passionnés d’aéronautique.

Donecle est une solution ultra-rapide et automatisée d’inspection de surfaces par drones. La solution brevetée de Donecle utilise un essaim de drones autonomes pour répertorier les défauts présents sur de grandes structures. Elle permet de diviser par 20 la durée d’inspection des avions de ligne, éoliennes, navires ou autres grandes structures. Sa rapidité fait gagner aux compagnies aériennes l’équivalent de deux vols aller-retour Paris-Toulouse à chaque inspection.

Donecle ambitionne de créer une nouvelle génération de drones intelligents et de devenir un leader de l’inspection automatisée.

Donecle-SEGARD

Matthieu Claybrough a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Donecle ?

Chacun des 27 000 avions de ligne volant à travers le monde doit être régulièrement inspecté, chaque inspection de la carlingue durant en moyenne 8 heures. Une heure d’immobilisation d’un appareil représente une perte de $10 000 pour une compagnie aérienne, soit des dizaines de milliers de dollars perdus à chaque inspection.

Donecle divise par 20 la durée d’inspection visuelle des avions de ligne, éoliennes, navires ou autres grandes structures.

Notre solution brevetée utilise un essaim de drones pour scanner l’objet inspecté et répertorier les défauts présents à sa surface. Nos drones sont 100% autonomes (sans télépilote) et capables de fonctionner à plusieurs en essaim. Notre technologie de positionnement leur confère des capacités de positionnement ultra-précis, en intérieur comme en extérieur, sans GPS et sans balises. Notre solution détecte, localise et positionne en temps réel les défauts présents à la surface d’un avion tout en garantissant la sécurité de celui-ci et du personnel évoluant à proximité grâce à notre technologie de détection d’obstacles.

Nous inspectons ainsi un avion en 20 minutes, permettant à une compagnie aérienne de le remettre un vol plus rapidement et lui faisant gagner l’équivalent de deux vols aller-retour Paris-Toulouse à chaque inspection.

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«Le Prix Norbert Ségard est une distinction honorifique qui récompense en particulier l’ingénierie et la technique au service de la société.
Il se démarque ainsi de certains prix récompensant d’avantage l’idée et participe à la crédibilité technique de notre solution ; d’autant plus que le jury est d’un excellent niveau et source de bon conseils. En tant qu’ingénieur et directeur technique de Donecle, c’est naturellement un prix qui me touche tout particulièrement.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«L’aventure entrepreneuriale est un véritable investissement mais qui apporte bien plus en retour.
Dans la mesure du possible, je conseille évidemment de se lancer jeune, avant de s’habituer aux conforts des emplois stables mais pourquoi pas après une petite expérience de quelques années, idéalement dans le domaine. C’est mon cas, et mes 3 années chez Thales Avionics m’ont permis d’obtenir un grand nombre de repères et mieux cerner l’industrie ainsi que les forces et faiblesses des grands groupes. Enfin, on sous estime généralement la quantité de travail à produire pour atteindre le résultat visé, aussi je ne peux que conseiller de prévoir plus de temps que nécessaire et s’entourer d’une bonne équipe qui partage les mêmes ambitions et contraintes !»

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

«L’aventure est loin d’être finie mais je la recommencerai autant de fois que nécessaire !
Il est difficile de résumer un parcours d’entrepreneur tellement il est riche, en découvertes techniques comme administratives, en déceptions et réussites partagées mais c’est avant tout une histoire d’équipe.
C’est aujourd’hui une fierté d’avoir réussi à bâtir un système fonctionnel et de pouvoir en faire la démonstration auprès de grands comptes : nous effectuons des démonstrations de nos drones autonomes auprès de grandes compagnies aériennes !
Dans l’entreprenariat chaque jalon passé est un moment de joie en équipe : les premiers vols autonomes, les premières accroches prospects, les premiers brevets déposés, les premiers vols autours d’avions en exploitation, etc. ! Malgré cela, le challenge est toujours devant ; il nous faut désormais commencer l’industrialisation du procédé et signer les premiers contrats.»

Un grand merci à Matthieu CLAYBROUGH pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Matthieu.Claybrough_Fondation-Ségard

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DNA Script : la synthèse d’ADN

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2016 de la Fondation Norbert Ségard, nous récompensons Thomas YBERT pour son projet DNA Script qui reçoit le Prix Norbert Ségard 2016.

Diplômé de l’Ecole Polytechnique (x2002), Thomas YBERT a une solide expérience recherche appliquée dans le domaine de la biologie synthétique et a crée DNA Script en avril 2014.

Son entreprise développe une nouvelle technologie de synthèse d’ADN. DNA Script s’inspire de la façon dont l’ADN est fabriqué dans la nature pour proposer une technologie de synthèse ayant des performances sans précédent. La technologie développée par DNA Script s’appuie sur le remplacement des techniques traditionnelles de synthèse d’ADN par voie chimique par une technique innovante de synthèse par voie enzymatique.
Comme pour le séquençage – la lecture de l’ADN –  la synthèse, ou l’écriture de l’ADN, est un enjeu critique pour le développement des biotechnologies et de leurs applications.

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Merci à Thomas YBERT qui a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter DNA Script ?

Le but de DNA Script est de développer la technologie manquante qui permettra l’envol des biotechnologies et de leurs applications. Nous pensons que dans le futur, les domaines de la santé, de l’énergie, de l’environnement et même de l’informatique seront révolutionnés par les avancées biotechnologies aujourd’hui émergentes. Cependant, toutes ces applications ne pourront voir le jour que si notre maîtrise des sciences de la vie s’améliore grandement.

Actuellement, avec les nouvelles technologies de séquençage nous sommes capables de lire les informations contenus par l’ADN en quelques heures et pour des coûts très bas. Lorsqu’il s’agit en revanche de produire des systèmes biologiques à l’aide d’ADN de synthèse, les coûts et le temps de fabrication de l’ADN limitent notre capacité à rechercher et développer des projets. Ceci est dû à l’utilisation d’une technologie de fabrication de l’ADN maintenant vieille de plus de 50 ans et qui n’a subi que des améliorations incrémentales.

L’approche de DNA Script pour la fabrication d’ADN est radicalement différente. Nous utilisons des techniques qui s’inspirent de la façon dont l’ADN est créé par les cellules dans la nature. Cette approche disruptive nous permet d’aller beaucoup plus vite, de produire de l’ADN de meilleur qualité et pour un coût plus bas de plusieurs ordres de grandeurs.

«La méthode développée par Thomas YBERT n’est pas une simple alternative aux méthodes chimiques en vigueur mais elle peut être appliquée à la synthèse de molécules d’ARN ou de polynucléotides contenant des bases modifiées. Il est donc permis de penser que les imprimantes à ADN seront un jour des équipements de routine comme le sont devenus aujourd’hui les séquenceurs d’ADN, dans les domaines de la recherche académique, des biotechnologies voire même de la thérapie génique. » précise François Rougeon Directeur de Recherche au CNRS et Professeur à l’Institut Pasteur»

De plus DNA Script a remporté jusqu’à présent les aides et concours suivants :

  • Concours national de création d’entreprise catégorie Emergence en 2014
  • Concours du Genopole, en décembre 2014 nous remportons le prix du Potentiel Technologique
  • Hébergement et accompagnement au 1er septembre 2015 par l’incubateur parisien Agoranov.
  • Hébergement et accompagnement fin novembre 2015 par l’Institut Pierre-Gilles de Gène (ESPCI).
  • Candidature au Concours Mondial pour l’Innovation en cours.

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

Concourir au prix de la Fondation Norbert Ségard était important car :

« La Fondation Norbert Ségard est un moyen pour nous de garder un point de vue extérieur et critique sur le projet.
Nous souhaitons nous remettre constamment en question et bénéficier de regards extérieurs afin d’améliorer notre projet. Le jury et le processus de sélection du prix de la Fondation Norbert Ségard a été un excellent moyen d’avoir un retour de la part d’experts indépendants doublé de celui d’obtenir des ressources supplémentaires pour notre développement.
Par sa renommée, la Fondation Norbert Ségard permet aussi de gagner en visibilité, d’apporter de la crédibilité et de la valeur ajoutée.
Le projet que nous portons est supporté par différentes initiatives publiques et nous souhaitons qu’il le soit aujourd’hui par des initiatives privées telle que celles proposées par la Fondation Norbert Ségard qui accorde une importance toute particulière à l’innovation. »

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

« Un projet entrepreneurial est avant tout porté par une équipe.
Une équipe soudée, motivée et animée par la même passion et la réalisation d’objectifs communs me semble totalement nécessaire pour relever les défis de cette aventure.
Connaître et admettre ses limites pour pouvoir demander conseils et s’entourer de personnes qui permettront de les dépasser est une notion qui me semble fondamentale pour réussir son projet d’entreprise. »

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

« L’origine de mon projet entrepreneurial provient  d’une situation vécue qui a engendrée beaucoup de frustration pour moi (et qui en créé toujours beaucoup pour des milliers de chercheurs je pense !). Il s’agit en effet d’un problème de biologie moléculaire récurrent qui a aujourd’hui une solution imparfaite et insatisfaisante.
S’en est suivi un fort désir de changer les choses et la conviction que cela pourrait avoir un impact important. Dans mon cas, cette motivation a agi à la fois comme un point de repère et comme un objectif à atteindre. Deux éléments qui me semblent primordiaux de garder à l’esprit tout au long de cette aventure entrepreneuriale.
Ce projet est pour moi l’occasion d’apprendre énormément et d’obtenir un retour d’expérience d’une très grande intensité et dans un temps très court. Cela me semble assez unique dans une carrière professionnelle et agit comme un puissant accélérateur de développement.
Il est un peu tôt pour savoir quels seront les impacts de DNA Script mais c’est un projet que je referais sans aucune hésitation. »

Un grand merci à Thomas Ybert pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

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Pour en savoir plus

Linkedin : Thomas Ybert

Un site internet www.dnascript.co