Ezygain : dispositif de rééducation de la marche adapté aux petites structures

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Thibault Faÿ – EzyGain.

EzyGain développe un dispositif médical d’entrainement et de rééducation à la marche dédié aux petites structures : SSR, EHPAD, cabinets de kinésithérapie, et domicile du patient.

Compact, abordable et connecté, ce tapis roulant de rééducation propose un soulagement du poids astucieux et une interface ludique

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«Le Prix Norbert Ségard a récompensé beaucoup de startups qui m’inspirent par leurs avancées technologiques, leur impact social, leurs équipes et leur vision. Mon équipe et notre projet se retrouvent dans cette ambition, ainsi que dans les valeurs propres à la fondation. C’est donc naturellement que nous avons postulé, afin d’intégrer ce réseau d’entrepreneurs et coaches avec qui nous souhaitons partager.»

Pourquoi EzyGain ? Son innovation

En France, plus de 4 millions de personnes ont besoin d’entrainement ou rééducation à la marche : personnes âgées dépendantes, patients post AVC, patients atteint de sclérose en plaque, de Parkinson, blessés médullaires etc.

Soutenu au niveau du bassin par un harnais confortable, le patient peut être verticalisé depuis son fauteuil, sans aucun effort de la part du professionnel de santé.

Une fois debout, soutenu en sécurité par le harnais, son poids peut être soulagé d’avantage pour alléger ses membres inférieurs.

L’exercice de marche commence en douceur, sur un tapis qui analyse en direct les paramètres allant du nombre de pas jusqu’à la symétrie de la marche.

Ces données sont transmises à la tablette tactile faisant face au regard du patient, pour lui proposer un biofeedback motivant tout en le plongeant dans un exercice virtuel immersif pour une stimulation cognitive simultanée à l’exercice physique.

Compact, abordable, ludique et extrêmement simple d’utilisation, ce dispositif permet aujourd’hui un entrainement sécurisé pour lutter contre le risque de chute, une rééducation fonctionnelle motivante, et un monitoring très précis des performances du sujet.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Les études d’ingénieur sont pour moi le meilleur moment de sa vie pour tenter l’aventure entrepreneuriale. Aucune famille à charge, beaucoup de temps libre, des professeurs disponibles et enthousiastes vis à vis des projets d’élève, des réseaux d’école étendus, aucune pression de résultat, et une revalorisation de l’échec en pleine mutation.

Une startup plantée pendant ses années d’étude est devenue une belle ligne sur un CV. Le fait de manquer d’expérience et d’être très jeune s’est très souvent révélé être un atout pour moi, certes il est plus difficile d’être crédible, mais il est aussi plus facile d’inspirer de l’empathie. Et le jour où le monde extérieur vous prend au sérieux, alors là plus rien ne peut vous arrêter !

Pour moi il n’y a donc plus d’excuse pour ne pas se lancer étant jeune, on ne sait jamais, sur un malentendu ça peut marcher !

Un grand merci à Thibault Faÿ pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

EzyGain

EzyGain

Site internet : www.ezygain.com

Elum Energy : optimiser la production locale d’énergie renouvelable

Lauréat du prix Jeune Ingénieur Créateur 2017, la Fondation Norbert Ségard, vous présente Cyril Colin – Elum Energy.

Elum Energy, a développé l’Energy OS, un logiciel basé sur une technologie d’intelligence artificielle permettant de rendre n’importe quelle batterie “intelligente” pilotée depuis le Cloud et installée derrière le compteur de bâtiments industriels ou commerciaux. Cette capacité  “tampon” permet de désynchroniser achat et consommation d’électricité permettant de réduire la facture énergétique et d’optimiser la production locale d’énergie renouvelable.

Pourquoi avez-vous postulé au prix Norbert Ségard ?

«C’est une belle reconnaissance de l’intérêt de notre projet et du chemin que nous avons parcouru depuis la création d’Elum, en particulier sur le plan technologique. C’est également un moyen de nous soutenir financièrement, ce qui est crucial lors de la création d’une startup à la sortie d’Ecole.
Nous sommes impatients d’en montrer toutes les applications et les résultats !

Merci à la Fondation Norbert Ségard »

Pourquoi Elum Energy ?

Nous assistons à un changement de paradigme dans le secteur énergétique, avec le passage d’une production d’énergie centralisée à une production décentralisée.

C’est aujourd’hui devenu possible par une rapide baisse des coûts de la production d’énergie renouvelable sous forme solaire (division par 4 depuis 5 ans pour le photovoltaïque) et du stockage d’énergie sous forme de batteries (division par 5 depuis 5 ans pour le Lithium-Ion). Chaque bâtiment peut donc maintenant produire une partie de ses besoins énergétiques localement et à coût compétitif afin d’éviter l’augmentation de sa facture d’électricité. Cela va permettre de réduire les coûts liés à l’énergie pouvant représenter entre 30 et 60% des OPEX pour les acteurs industriels.
L’opportunité de marché annuel global des logiciels de gestion énergétique représente actuellement 10,9 milliards de $ avec une croissance annuelle de 30% sur les 10 prochaines années.

A l’image de RTE – assurant l’équilibre en temps réel entre la production et la consommation à l’échelle nationale en s’appuyant sur des barrages hydro-électriques pour stocker le surplus – Elum Energy réalise le même type d’équilibrage à l’échelle locale, permettant ainsi à chaque bâtiment d’équilibrer automatiquement production, stockage et consommation afin de réduire sa facture énergétique.

L’innovation de Elum Energy ?

Elum Energy, a développé l’Energy OS,  logiciel basé sur une technologie d’intelligence artificielle permettant de rendre n’importe quelle batterie “intelligente” pilotée depuis le Cloud et installée derrière le compteur de bâtiments industriels ou commerciaux. Cette capacité  “tampon” permet de désynchroniser achat et consommation d’électricité permettant de réduire la facture énergétique et d’optimiser la production locale d’énergie renouvelable.

L’Energy OS est ainsi la maille élémentaire du réseau de demain : basée sur des algorithmes de contrôle prédictifs et une technologie d’intelligence artificielle, la plateforme logicielle maximise ainsi la rentabilité d’un système de stockage d’énergie installé chez le client en calculant en temps réel le profil de charge/décharge le plus rentable en fonction de plusieurs paramètres : la prévision de la production solaire fonction des conditions météorologiques, la prévision de la consommation du bâtiment fonction des usages et la variation des tarifs d’achat de l’électricité sur le réseau.

L’Energy OS est le seul logiciel compatible avec tout type d’architecture électrique et toute technologie d’onduleurs et de batteries sur le marché.
D’autre part il est le seul à pouvoir s’adapter et apprendre du comportement de la batterie en temps réel afin d’augmenter la durée de vie de celle-ci, point clef de décision pour l’investissement et l’installation de tels systèmes.

La technologie développée par Elum a obtenu une première validation technologique des laboratoires de Berkeley (eCal) et Polytechnique (CMAP, LMD). Elle fait maintenant l’objet d’un dépôt de brevet et d’un test avec un partenaire industriel en Belgique.

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

Créer son entreprise en France dispose de trois avantages majeurs :

  • – Un écosystème vibrant pour le développement des startups
  • – Un soutien à la recherche et l’innovation par les structures de financement publique ( BPI, Ministère enseignement et de la recherche, Ministère de l’énergie, DGE…)
  • – Un vivier d’ingénieurs de haut niveau en particulier dans les domaines de l’intelligence artificielle

Un grand merci à Cyril Colin pour ce retour,

qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Elum Energy

Elum Energy

Site internet : elum-energy.com

Xavier Duportet : Eligo Bioscience – Hello Tomorrow

En 2016, la Fondation Norbert Ségard, a créé son « Grand Prix » pour mettre en avant un ingénieur innovant et talentueux qui participe activement à la renommée et à l’engagement des scientifiques et ingénieurs créateurs d’entreprises technologiques innovantes.

Cette année, nous remettrons le « Grand Prix » de la Fondation Norbert Ségard à Xavier Duportet.

A 28 ans, Xavier Duportet bénéficie déjà d’un solide parcours d’entrepreneur :

  • Cofondateur & CEO de Eligo-Bioscience (2014)
  • Cofondateur & Président de Hello Tomorrow (2011)
  • Cofounder and CEO de Omeecs (2011-2012)

Ainsi que d’une solide réputation validée par de nombreux concours :

  • Prix de l’Innovateur de l’année 2015 du MIT Technology Review
  • Concours Mondial de l’Innovation 2014
  • Concours Emergence en 2014
  • Prix du Docteur-Entrepreneur de l’année 2014 par le RUE-AEF
  • Prix Coup de Coeur Biotech du 15ème Tremplin Entreprises organisé par l’ESSEC et le Sénat

C’est principalement pour deux projets portés par cet ingénieur AgroParisTech et docteur  MIT & Inria, que La Fondation Norbert Ségard a voulu récompenser Xavier Duportet :

  • Eligo Bioscience qui développe la nouvelle génération des antibiotiques
  • Hello Tomorrow : une communauté, une conférence, un  challenge qui rassemble les grands innovateurs entrepreneurs autour des technologies émergentes

Nous avons donc demandé à Xavier Duportet de nous présenter ses projets.

Xavier Duportet, un chercheur émérite et innovant

Eligo Bioscience, la nouvelle génération des antibiotiques

Xavier Duportet et David Bikard (CSO de Eligo BioScience) ont créé en 2014, la société Eligo Bioscience, actuellement incubée à Agoranov et dont les bureaux et laboratoires sont hébergés à l’Institut Pasteur. Ces deux chercheurs ont mis au point et validé la technologie des éligobiotiques (brevet déposé à la Rockefeller University).

  • Les antibiotiques classiques

Les bactéries qui colonisent le corps humain ont un rôle essentiel pour notre santé. Elles nous protègent des invasions et infections causées par des bactéries pathogènes. Mais ces mêmes bactéries peuvent aussi être responsables du développement de maladies inflammatoires et métaboliques (asthme, obésité, autisme). Et nous sommes actuellement extrêmement limités dans l’arsenal d’outils à notre disposition pour manipuler sa composition, et notamment lutter contre les infections.

Les seuls outils disponibles à l’heure actuelle sont les antibiotiques classiques, qui tuent les bactéries d’une façon non-spécifique, perturbant l’équilibre de notre flore et conduisant ainsi très souvent à d’importants effets secondaires néfastes à notre santé.

  • Une alternative : les éligobiotiques

Eligo Bioscience a crée une technologie qui permet la création d’une nouvelle génération d’antibiotiques : les premiers antibiotiques intelligents, spécifiques de séquence. Initialement développé dans les laboratoires du MIT et de la Rockefeller University, aujourd’hui c’est au sein de l’institut Pasteur que ces deux ingénieurs-chercheurs continuent leurs recherches.

« Contrairement aux antibiotiques actuels qui agissent comme des armes de destruction massive, nos éligobiotiques agissent comme des « snipers » et ce sont actuellement les seuls outils capables de discriminer des bactéries de par leur génome : la spécificité ultime.
En ne tuant que les « mauvaises » bactéries, nos éligobiotiques permettent aux bactéries intactes du microbiome de rapidement récupérer la niche écologique précédemment occupée par les «mauvaises» bactéries et ainsi d’empêcher une recrudescence de la colonisation. Cette pression naturelle de sélection est un atout majeur qui réduit le risque de résistance et permet de corriger avec précision les dysbioses.»

Leur technologie repose sur un vecteur biologique dérivé des bactériophages qui permet d’injecter un circuit génétique thérapeutique dans les bactéries de leur choix. Ce circuit synthétique code pour une nucléase programmable qui va sélectivement induire le découpage du génome de la bactérie si elle y reconnaît une séquence programmée (gène de résistance, virulence, etc…) et qui conduit donc à la mort efficace de la bactérie.

 

Plus d’informations sur :

Le site de Eligo Bioscience : eligo-bioscience.com
Compte Twitter : @EligoBio
Article paru le 2 mars 2016 : www.lasantepublique.fr « Les médicaments de demain seront intelligents »

Xavier Duportet : porte parole des entrepreneurs technologiques

Ingénieur innovant mais aussi porte-parole des entrepreneurs, votre nom est aussi associé à Hello Tomorrow.

Hello Tomorrow : un écosystème pour les technologies émergentes, la science au service de l’innovation

Ce projet a démarré par un constat et une ambition : inciter l’entrepreneuriat dans la recherche scientifique.
En France, les formations sont très cloisonnées. Il est rare de voir des écoles qui mêlent à la fois les Sciences, le Commerce, l’Entrepreneuriat et la Recherche,… contrairement à certains grands campus américains où la pluridisciplinarité et la complémentarité sont des atouts pour les étudiants.

Rentrant de Boston, en 2011, Xavier Duportet a initié de nombreuses conférences autour de cette envie de promouvoir la science, de « mettre en avant les entrepreneurs scientifiques qui apportent des solutions aux problèmes sociétaux majeurs de notre temps ». Avec pour ambition d’inspirer et de faire émerger les talents en France.

Au delà de ces conférences, un Challenge européen a été lancé en 2014 : le Hello Tomorrow Challenge.

Le Hello Tomorrow Challenge

Comme le soulignait Romain Lavault, General Partner Partech Ventures interviewé dans Zdnet.fr :

« Avant, pour travailler avec les grands groupes, les startups devaient montrer patte blanche, les procédures étaient longues et complexes. Aujourd’hui grâce au numérique, créer une entreprise est très rapide. Et le rapport de force ente les grands groupes et les startups a changé. Travailler avec certaines startups devient un privilège ».  Aujourd’hui, le marché cherche des synergies entre la recherche, l’industrie et les entrepreneurs. C’est tout l’intérêt de l’initiative Hello Tomorrow.

Il est aussi important de montrer que l’innovation n’est pas seulement liée aux startup du numérique et du web :

« On voit trop souvent le numérique comme une fin et non comme un moyen aujourd’hui…. La technologie ne se résume pas qu’à cela et nous avons besoin de faire avancer la science et la recherche. Actuellement l’entrepreneuriat n’est pas assez tourné vers la science qui est pourtant un enjeu fondamentale de développement de notre pays » nous expliquait-il

Un succès immédiat

En 2014, Hello Tomorrow  Challenge c’était déjà :

  • 1200 projets/candidatures
  • Accéléré 100 d’entre eux
  • 25 demi-finalistes ont été sélectionnés dans 5 domaines: Energie, Biotechnologie, Big Data, Robotique,Télécom

De grandes industries françaises et internationales ont soutenu cette compétition garantissant ainsi soutiens et de fortes récompenses (à la clé 160 000 euros de récompenses) pour les finalistes de ce grand challenge.

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En 2015, la compétition a été ouverte à l’échelle mondiale et plus de 8 catégories ont été définies :

  • Energie et Environnement
  • Santé
  • Finances et Sécurité
  • IT/Telecom
  • Production
  • Matériaux et Construction
  • Alimentation et Agriculture
  • Transports et Mobilité

Devant le fabuleux succès de cette première édition, cette compétition mondiale c’est aujourd’hui plus de 80 événements dans plusieurs pays pour promouvoir, faire émerger et accélérer les jeunes talents scientifiques et entrepreneurs mondiaux.

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Les conférences Hello Tomorrow 

Au delà de la compétition, une grand conférence a été initiée. L’occasion pour les startups et projets sélectionnés lors du Hello Tomorrow Challenge de présenter leur innovation devant un public qualifié.

« La Hello Tomorrow Conference est un événement annuel rassemblant les innovateurs du monde entier, ayant la volonté de changer le monde. Entrepreneurs, scientifiques, investisseurs et leaders d’opinions, c’est ici que se réunissent les différents acteurs de l’écosystème mondial de l’innovation afin de construire le monde de demain. Partout dans le monde, les entrepreneurs, les scientifiques et les ingénieurs développent des technologies de ruptures qui révolutionnent les secteurs de l’énergie, des transports, de l’agro-alimentaire ou encore de la santé. La mission de Hello Tomorrow, est de leur permettre de transformer leurs innovations en produit ou service, afin d’avoir un impact positif sur la société » décrit www.frenchweb.fr

En 2014, 1 500 participants internationaux étaient réunis à la Cité des Sciences et de l’Industrie et 40 speakers de renom (Gilles Babinet, Fred Mazella, Jean Baptiste Rudelle, Joël De Rosnay, Ludovic Le Moan,…).

En juin 2015, c’était 2500 personnes qui pendant deux jours ont écouté plus de 70 personnalités de haut niveau et 200 startup, un show en mode TED, en anglais, pour promouvoir internationalement le savoir-faire français. Cet événement a été suivi et sponsorisé par de grandes entreprises comme LVMH, Airbus, Roche, Carrefour, Intel, Google…

« Une des meilleures récompenses, est de voir que de nombreux projets ont pu se concrétiser suite à cette conférence et que de nombreux lauréats ont pu réussir de belles levées de fonds grâce à leur nouvelle notoriété acquise. Parmi les vainqueurs : 20% de scientifiques français et 10% des applications seront françaises. »

Une troisième conférence est programmée et nous sommes persuadés qu’elle aura également une nouvelle fois d’immenses retombées pour tous nos ingénieurs, chercheurs, docteurs innovants en France.

La communauté Hello Tomorrow 

Hello Tomorrow est une communauté mondiale. Autour d’une équipe parisienne (10 personnes à temps plein), ce sont aussi des centaines de bénévoles répartis dans plus de 45 pays qui aident au rapprochement des acteurs de la chaîne de l’innovation (chercheurs, entrepreneurs, investisseurs, industriels). Soit plus de 15000 personnes constituent la grande communauté des Hello Tomorrow.

Conclusion : « Jeunes scientifiques, n’ayez pas peur de prendre des risques » 


Xavier Duportet : « Jeunes scientifiques, n’ayez… par lemondefr

Et surtout restez connectés car 2016 s’annonce forte en événements et nouveautés pour la communauté des Hello Tomorrow !

Pour en savoir plus

Le site d’Hello Tomorrow : hello-tomorrow.org
Twitter : @hellotmrc
Facebook : Page Hello Tomorrow Challenge
Google + : Hello Tomorrow
Linkedin : Page Entreprise Hello Tomorrow Challenge

Un immense merci à Xavier Duportet pour cet investissement, qui nous le savons, inspire de nombreux jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

Et nous le félicitons également pour sa récente nomination comme nouveau Fédérateur des familles de l’export pour le Ministère du Commerce Extérieur : « Mieux Communiquer / technologies émergentes » (document consultable en PDF : Diffusion Finances Gouv.fr ).

« Xavier Duportet rejoint ainsi l’équipe des fédérateurs des familles de l’export pour soutenir l’internationalisation de nos entreprises et poursuivre la dynamique lancée par son prédécesseur, Bruno Bonnell. »

« Je suis très heureux d’accepter cette mission qui sera construite avec et surtout pour les entrepreneurs. Cette mission, c’est donner la parole et la visibilité à ceux qui construisent demain grâce aux technologies émergentes. »

xavier_duportet

Syos : L’impression 3D au service de la personnalisation acoustique

Lauréate 2016 du prix Jeune Ingénieur Créateur, nous vous présentons Pauline Eveno, fondatrice de SYOS, créé en octobre 2015 qui a reçu le Prix « Technologie & Musique » de la Fondation Norbert Ségard.

Pauline Eveno, est ingénieur de l’Ecole Centrale Marseille et Docteur en Acoustique de l’Université Pierre et Marie Curie (ED SMAER Paris VI) et de l’Université Aix-Marseille I. Elle a réalisé sa thèse à l’Ircam (Institut de Recherche et Coordination Acoustique Musique) et a travaillé pendant un an à l’Université McGill à Montréal sur le comportement acoustique des becs de saxophone.

En 2010, Pauline est présidente du comité d’organisation des Journées Jeunes Chercheurs en Audition, Acoustique musicale et Signal audio et récemment élue membre du Groupe Spécialisé d’Acoustique Musicale (GSAM) de la Société Française d’Acoustique.

Pauline Eveno est passionnée par la musique depuis son plus jeune âge et c’est naturellement qu’elle a eu l’idée d’adapter sa recherche académique au marché. Au sein d’un projet passionnant et hautement novateur : « l’acoustique musicale appliquée à l’innovation dans la facture instrumentale ».

SYOS, propose un service innovant et personnalisé au musicien. Il offre aux musiciens un son sur-mesure pour leurs instruments de musique avec comme premier produit des becs de saxophone.

Bec-Syos-Ségard

 

Actuellement Syos est accueillie par l’incubateur technologique Emergence (Le Mans) et travaille en partenariat avec les laboratoires de recherche de l’Ircam (Paris) et du Laboratoire d’Acoustique de l’Université du Maine (Le Mans) pour réaliser des études acoustiques et psycho-­acoustiques.

Nous avons interrogé Pauline Eveno qui a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Syos ?

«Avoir un son unique, une identité sonore propre reconnaissable entre mille est le rêve secret de tout musicien.»

SYOS propose la personnalisation acoustique des instruments de musique pour offrir aux musiciens un son sur-mesure : « l’acoustique au cœur de la création des instruments de musique ».

Grâce à notre expertise scientifique nous pouvons relier les mots, le vocabulaire utilisés par un musicien pour décrire le son de ses rêves en une géométrie de bec permettant l’obtention de ce son.

Le but était de comprendre l’influence de la géométrie du bec (forme de la chambre, ouverture, courbure de la table, etc.) sur le son généré par l’instrument, la perception qu’en ont les instrumentistes et les qualités de l’instrument qu’ils ressentent en situation de jeu. Pour ce faire Pauline Eveno a imprimé des becs en 3D, lui permettant ainsi d’avoir une géométrie pour les tests avec musiciens complètement identique à celle des simulations.
L’impression 3D permet de fabriquer ces pièces uniques de manière rapide et flexible.

Syos est spécialisé pour l’instant sur les becs de saxophone et de clarinette mais ce projet a vocation à s’élargir à tous les instruments.

SYOS-becs---Fondation-Norbert-Ségard

Le caractère innovant du SYOS se situe :

  • Dans son approche de dialogue, d’accompagnement personnalisé au choix
  • et son mode de distribution en ligne

Sur notre site internet, le musicien peut commander son « forfait de personnalisation de bec ». Il reçoit ainsi un questionnaire détaillé, et ses réponses mènent à la création d’une géométrie correspondant à ses besoins.

Nous souhaitons mettre l’acoustique au cœur de la création des instruments de musique, ce qui n’est pas le cas à l’heure actuelle. En effet, l’évolution des instruments de musique s’est seulement faite par transmission du savoir et par petites améliorations sans que la science ne fasse partie de ce processus.
Aucune innovation majeure n’a fait son apparition dans le monde de la facture instrumentale «classique» depuis l’invention du saxophone il y a presque deux siècles. Nous voulons donc moderniser ce secteur et en relancer l’innovation grâce à nos connaissances pointues en acoustique des instruments de musique.
Un musicien nous a un jour dit que le bec SYOS que nous lui avions conçu, lui avait offert de nouvelles possibilités de jeu, ce qui l’avait inspiré pour la composition de nouveaux morceaux. Quelle belle récompense pour nous !

A ce jour, Syos a déjà remporté :

  • Le concours Docteur-Entrepreneur de l’AEF
  • le concours i-LAB du Ministère de la Recherche et bpifrance.
  • En 2016, Syos est lauréat du Prix Jeune Ingénieur Créateur de la Fondation Norbert Ségard

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«La Fondation Norbert Ségard met en avant les entreprises créées par des ingénieurs et des docteurs.
Participer à ce concours m’a permis de me confronter à l’avis de mes pairs, pour challenger le projet et donner des retours intéressants.
La Fondation Norbert Ségard offre une très belle visibilité pour les projets et c’est une formidable reconnaissance pour une startup naissante de gagner ce prix.
Je suis fière de l’avoir remporté cette année, d’autant plus que ce sont toujours de très beaux projets qui obtiennent ce prix.»

 

Si c’était à refaire ? Que retiendrez-vous de cette expérience ?

«Je n’étais pas prédestinée à l’entrepreneuriat, je pensais plutôt poursuivre une carrière dans la recherche académique.
J’ai eu l’idée de SYOS lors de mon post-doctorat à l’Université McGill de Montréal.
J’ai mis du temps à me décider à lancer SYOS car l’entreprenariat m’effrayait. Si c’était à refaire je me lancerais sans réfléchir !
L’entrepreneuriat est une aventure extraordinaire et c’est finalement proche de la recherche : on apprend tous les jours, on est toujours à recherche de financement, il faut mener un projet de longue haleine…
Le doute est constant lors de la création d’une entreprise et c’est une bonne chose de remettre en question son produit et son business model de temps en temps.
Mais d’un autre côté, quand je vois des musiciens célèbres qui jouent les becs SYOS et que je reçois des messages de clients satisfaits alors c’est une belle récompense et une belle fierté !.
Transformer les résultats de mes recherches en un produit utilisable par les musiciens est aussi un rêve qui se réalise.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«L’entrepreneuriat est quelque chose qui peut faire peur, surtout quand on vient d’une formation scientifique et pas commerciale. Alors qu’en fait, ce sont les ingénieurs et les docteurs qui ont le plus d’idées et le meilleur bagage pour créer des entreprises de technologies innovantes.
La France est un pays qui aide énormément à la création d’entreprises de ce genre (via notamment le concours i-LAB, le CIR, la JEI…) donc il faut oser se lancer !
Je ne dis pas que tout est facile, il y aura toujours des hauts et des bas, mais c’est une aventure tellement enrichissante !
N’hésitez pas à vous faire conseiller, parlez de votre projet autour de vous, allez très tôt voir vos futurs clients…»

Un grand merci à Pauline Eveno pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise.

pauline_eveno-Fondation-Ségard

Pour en savoir plus

Le site internet de Syos : www.syos.co
Twitter : @syos_music
Facebook : Syos Music

Celescreen : un nouveau standard d’évaluation de la toxicité des molécules

Lauréate 2016 du prix Jeune Ingénieur Créateur, nous vous présentons Camille HETEZ, présidente de CeleScreen (créé en juin 2015) qui a reçu le Prix « Biotechnologie » de la Fondation Norbert Ségard.

CeleScreen développe une nouvelle méthode pour évaluer la toxicité des molécules à visé de l’industrie cosmétique. Camille a très vite senti l’opportunité du marché cosmétique, dans lequel elle avait déjà de l’expérience.
CeleScreen a pour vocation de devenir un standard international d’évaluation de la toxicité des molécules sur des organismes vivants.

Camille Hetez, ingénieur, a complété son parcours scientifique par un cursus marketing de l’innovation et entrepreneuriat au sein de son école Sup’Biotech. C’est pendant sa formation que Camille a commencé à travailler sur le projet CeleScreen. 

CeleScreen est née de plusieurs rencontres :

  • D’une collaboration depuis 2013 avec Philippe Manivet, praticien et chercheur à l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (APHP) et aujourd’hui CSO de CeleScreen,
  • et avec Maxime Le Lièvre, Ingénieur biomédical diplômé de l’Institut Supérieur d’Ingénieur de Franche Comté, et depuis février 2015 Business Developper au sein de CeleScreen.

Aujourd’hui, ce sont 3 cofondateurs passionnés et aux compétences complémentaires qui constituent le socle de la société, hébergée actuellement au sein de l’incubateur Agoranov à Paris. CeleScreen bénéficie aussi de partenariats pour la réalisation des essais techniques au sein des laboratoires de recherche de l’APHP et de l’Hôpital Lariboisière, ainsi qu’avec l’Institut jacques Monod (CNRS) et l’Institut Galien Paris-Sud – UMR CNRS 8612.

Nous avons interrogé Camille Hetez qui a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter Celescreen ?

La technologie de CeleScreen répond à un vide technologique.

En effet depuis 2013, la législation européenne interdit les tests sur les animaux vertébrés pour le développement de nouveaux produits cosmétiques. En l’absence d’alternative sur le marché, cette réglementation impacte fortement le développement de nouveaux produits. En effet, ne pouvant plus obtenir ces données indispensables pour la mise sur le marché d’une nouvelle molécule, le processus d’innovation de l’industrie cosmétique est stoppé.

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CeleScreen apporte la solution en commercialisant un service innovant d’évaluation de la toxicité de molécules, à l’échelle d’un organisme entier en optimisant le potentiel d’un invertébré, le ver Caenorhabditis elegans. Ce ver, reconnu scientifiquement, possède de nombreuses homologies génétiques avec l’Homme et en tant qu’invertébré, son utilisation n’est pas limitée par la réglementation.

Cependant, il est à l’état naturel très restrictif et n’absorbe que 5% des molécules existantes sur le marché. CeleScreen a développé une technologie innovante, permettant d’optimiser le ver et obtenir un taux d’absorption de près de 100%. CeleScreen répond ainsi aux besoins des industriels et apporte une solution aux problématiques d’innovation de l’industrie cosmétique.

De plus, CeleScreen s’intéresse aussi à d’autres marchés tels que l’industrie pharmaceutique en permettant de réduire les coûts dès les premières étapes du développement.

Que retiendrez-vous de cette expérience, votre parcours d’entrepreneur ?

«Depuis très jeune, j’étais attirée par l’ambition de pouvoir faire quelque chose d’utile, et par l’entrepreneuriat. Suite à une prépa intégrée scientifique (biotechnologie), je suis partie en Corée du Sud afin de découvrir le marketing International de l’Innovation. C’est ainsi qu’à mon retour, je me suis spécialisée en entrepreneuriat durant mes deux dernières années d’étude.
Je souhaitais vraiment entreprendre en science car je trouvais que très peu de brevets et d’innovations étaient valorisés en France.
C’est ainsi que j’ai rencontré l’inventeur du brevet de CeleScreen, et que j’ai souhaité pouvoir valoriser cette innovation. Au départ sous forme de projet, en parallèle de mes cours et des stages que j’effectuais pour ma scolarité. J’ai alors préparé le concours i-lab 2014 en Emergence ainsi que postulé à plusieurs incubateurs, c’était pour moi un go-nogo du projet. Je me souviens encore du jour où j’ai reçu la réponse pour Émergence et que celle ci était positive : cela a été ma première victoire et la première fois que le travail de CeleScreen était reconnu, malgré mes doutes au quotidien sur les développements futurs et la construction de ce projet !
Porteur du projet et très sensible à l’entrepreneuriat, j’ai voulu créer mon entreprise pour le challenge que cette aventure représente et le dépassement de soi-­même  qui en découle. Je suis aussi fière de montrer autour de moi que le succès entrepreneurial est accessible à tout le monde et même aux jeunes. La Biotechnologie est un nouveau secteur économique et cette donnée m’a confortée lors de mon choix de me lancer dans l’entrepreneuriat. De plus, la possibilité d’entreprendre dans un milieu riche en innovation est je pense un atout pour construire son projet et accéder à un marché avec aucun ou très peu de concurrents.»

A ce jour, Celescreen a déjà été lauréat de plusieurs concours :

  • I-Lab Emergence (2014)
  • AIMA Laboratoire de la BPI Île de France (2014)
  • Concours Total EDHEC (2015)
  • Scientipole (2015)
  • PIA (2015)
  • Finaliste du Grand Prix d’Innovation de  la ville de Paris,  en catégorie Santé (2015)
  • Finaliste du concours Genopole (2015)
  • Et du concours créatrices d’avenir (2015)


Celescreen – Grands Prix de l’Innovation de la… par LEXPRESS
 

Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

 

« Etre lauréat permettrait à CeleScreen de profiter d’une visibilité certaine, permettant de mettre en avant ses atouts et ainsi favoriser son développement.
J’ai postulé au prix de la Fondation Nobert Ségard avec la volonté de confronter CeleScreen a des pairs scientifiques expérimentés, et d’avoir leurs retours, ce qui est désormais chose faite !
Consciente du challenge et de l’aventure que représente la création d’une entreprise technologique innovante, l’équipe CeleScreen serait honorée de faire partie des représentants de l’entrepreneuriat innovants au sein de la Fondation Norbert Ségard grâce à ce concours.»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Démarrer un projet pour lequel vous êtes avant tout passionné,…
ensuite ce projet doit venir du marché et être drivé par vos futurs clients,…allez les voir très rapidement rien n’est de meilleurs conseils que leurs retours.
Enfin lorsque l’on crée sa société c’est important d’être entouré, pas qu’en tant que société mais également en tant qu’entrepreneur. Sachez vous entourer de personnes qui sauront vous apporter leurs expériences lors de vos moments de doutes ; ceci est également très important dans la constitution de votre équipe»

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Un grand merci à Camille Hetez pour ce retour, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise

Pour en savoir plus

Le site de Celescreen : www.celescreen.com
Twitter : @CeleScreen
LinkedIn : Page entreprise Celescreen

La Fabrique de la Danse – la scène connectée

Lauréate 2016 du Prix Jeune Ingénieur Créateur de la Fondation Norbert SégardOrianne VILMER, ingénieure de l’Ecole Supérieure d’Electricité (SUPELEC) et diplômée d’un master de mathématiques appliquées à la finance, Orianne a reçu le Prix « Technologie et Danse » de notre Fondation en 2016.

Orianne VILMER est à l’initiative du projet La Fabrique de la Danse, un espace chorégraphique innovant, qui accueille le premier incubateur de chorégraphes. Ce projet a pour mission de rapprocher danse et innovation. Cet espace propose des équipements (studios de danse, fablab, espace de diffusion innovant, cabinet médical spécialisé…) et des services adaptés aux besoins des chorégraphes et développe des programmes pour lier danse et innovation. Tel que « La Scène connectée » un dispositif de conservation et de transmission du patrimoine chorégraphique.

Orianne VILMER est passionnée par l’innovation technologique appliquée à la danse.

En 2010 cette entrepreneuse avait déjà créée la compagnie Danse en Seine dont la mission principale est de favoriser la création artistique de jeunes chorégraphes émergents. Depuis plus de cinq ans, elle les accompagne dans le processus créatif, la production et la diffusion de leurs pièces réalisées avec les danseurs de sa compagnie, rassemblés progressivement et constituant actuellement un vivier d’une cinquantaine de personnes. C’est ainsi qu’Orianne prend conscience des difficultés quotidiennes des chorégraphes et des problématiques du milieu chorégraphique. Naît alors l’envie d’apporter des solutions novatrices s’appuyant sur certaines pratiques du milieu de l’entreprise et sur les nouvelles technologies.

La création de sa société en octobre 2015 est l’aboutissement d’une longue expérience en tant que danseuse semi-professionnelle puis administratrice bénévole de compagnie et de neuf mois de recherches dédiées.

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«L’art permet de rêver, créer, imaginer mais aussi réfléchir, questionner, provoquer. La danse, forme d’expression artistique universelle, permet de dépasser des incompréhensions entre les générations, les classes sociales, les cultures…
En tant que citoyenne et en tant qu’entrepreneur, je souhaite sincèrement contribuer à l’émergence d’une société où chacun se sent capable de s’exprimer, de communiquer et de comprendre l’autre. Et pourquoi pas grâce à la danse ?» Orianne Vilmer

Orianne VILMER a répondu pour nous à quelques questions :

En quelques mots, pouvez-vous nous présenter la scène connectée et la Fabrique de la Danse ?

A l’inverse de la danse classique ou de la danse jazz, qui disposent d’un véritable vocabulaire international permettant de codifier les ballets, la danse contemporaine s’est s’affranchie de langage et de cadre… Ce qui ne facilite pas sa conservation. Trente ans après l’essor de la danse contemporaine en France, avec la disparition de grands chorégraphes contemporains ces cinq dernières années, la question de la conservation et de la transmission du répertoire se pose réellement.

La Scène connectée est un dispositif numérique et physique qui permet de numériser et modéliser les mouvements, de conserver l’intention artistique du chorégraphe et d’enregistrer la scénographie. La Scène connectée permettra aussi de développer d’autres programmes de recherche autour de nouvelles formes artistiques, de l’utilisation de la réalité virtuelle et augmentée dans la recherche artistique et dans l’expérience utilisateur, d’amélioration de la prévention de la santé du danseur.

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La société est incubée au 104factory, incubateur du CENTQUATRE-Paris et bénéficie de l’accompagnement des équipes spécialisées du CentQuatre et d’un chargé d’affaires dédié d’Agoranov.

La Scène connectée sera intégré dans un espace chorégraphique innovant, La Fabrique de la Danse, qui accueille un incubateur de chorégraphes ainsi qu’un espace santé spécialisé dans la danse, qui propose des équipements et des services adaptés aux besoins des chorégraphes et qui développe des programmes rapprochant danse et innovation.

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Sur 2500 m2, La Fabrique de la Danse propose une programmation multiple avec des espaces spécialisés pour la danse, des espaces professionnels, des espaces de convivialité. C’est un espace de travail, d’innovation et de rencontres qui rassemble les professionnels du spectacle vivant, mais aussi les associations, les entreprises, et le grand public.

La Fabrique de la Danse se donne trois missions principales :

  • soutenir la création artistique,
  • favoriser l’innovation dans la danse,
  • et démocratiser l’art chorégraphique.

La Fabrique de la Danse fait partie des lauréats de l’appel à projets urbains innovants Réinventer.Paris, sur le site de Gambetta.

Un nouveau concept d’incubateur pour les chorégraphes à Paris

Entre l’idée et la concrétisation, quel regard portez-vous sur votre projet, votre parcours ?

«Je ne suis qu’au début de ce parcours du combattant… Cela fait un an que je me consacre au projet, à en définir la vision à long terme et le chemin pour y parvenir.
Aujourd’hui ma plus grande satisfaction est d’avoir réussi à réunir une équipe autour de cette idée transformée en projet d’entreprise.
Nous sommes désormais six associés, nous avons convaincu une vingtaine de personnes de s’engager à nos côtés pour l’appel à projet international Réinventer.Paris, que nous avons d’ailleurs gagné !
Voir ces personnes croire au potentiel du projet et le promouvoir auprès de leurs différents réseaux, c’est assez incroyable !
Bien sûr au quotidien le doute permanent, mais nécessaire pour avancer et se remettre en question, et inévitable quand on innove !
Récemment de très beaux souvenirs que je vais garder précieusement : cette annonce officielle de notre victoire sur cet appel à projets (Réinventer.Paris) qui va structurer nos dix prochaines années d’activité au minimum !»

Quels conseils donneriez-vous aux futurs jeunes ingénieurs créateurs ?

«Au risque d’enfoncer des portes ouvertes j’insisterai sur le choix des associés… C’est un mariage passionnel qui doit aussi être rationnel ! Avoir les mêmes valeurs, les mêmes ambitions…
Et prendre le temps de se mettre d’accord sur des modes de travail, sur un fonctionnement opérationnel, pour être préparés au pire !
Et puis évidemment savoir s’entourer, ne pas hésiter à parler de son projet, à demander des conseils. Les retours sont toujours très utiles, parfois totalement inattendus et je constate chaque jour que tout le monde est prêt à aider…
Enfin, se faire plaisir ! On est bien plus créatif et convaincant quand on est heureux de faire ce qu’on fait !»

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Pourquoi postuler au prix Norbert Ségard ?

«La Fondation Norbert Ségard et le projet d’entreprise de La Fabrique de la Danse ont des valeurs similaires comme l’approche pluridisciplinaire des technologies et leur démocratisation auprès de tous les acteurs de la société : notre projet oeuvre au rapprochement de l’innovation et de la danse en favorisant l’appropriation des nouvelles technologies par les artistes chorégraphiques.
Recevoir ce prix serait pour moi l’occasion unique de prouver aux artistes qui m’entourent que leurs problématiques liées à la conservation de leur patrimoine et à la démocratisation de leur art, souvent méconnu, ont été identifiées comme de vrais enjeux de société, auxquels les milieux scientifiques et ingénieurs s’intéressent.
Devenir lauréat de la Fondation Norbert Ségard nous permettra d’accroître notre notoriété, notamment dans l’écosystème technologique, de convaincre de nouveaux partenaires, et d’accélérer le développement de notre société.
Nous avions aussi très envie de bénéficier de retours d’un comité scientifique pour affiner le projet, nous imprégner d’expériences variées et identifier de nouveaux acteurs à rencontrer.»

Un grand merci à Orianne Vilmer, qui nous l’espérons, inspirera de futurs jeunes élèves-ingénieurs, ingénieurs et chercheurs désireux de créer leur entreprise

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Pour en savoir plus

Site internet : www.lafabriquedeladanse.fr
Twitter : @FabriqueDanse
Facebook : Page Facebook de La Fabrique de la Danse
Linkedin : Page Entreprise La Fabrique de la danse

Revue de presse : www.lafabriquedeladanse.fr/presse/